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LE MYTHE DE LA PERFECTION

Comment la Bible Redéfinit la Justice


Je vous invite à poursuivre notre série de réflexions sur le thème : « Comment vivre en tant que chrétien », avec comme objectif de rappeler certains fondamentaux que nous avons, hélas, tendance à oublier. Après « L’union avec Christ », parlons aujourd’hui de « La justification par la foi ». N’oublions pas que c’est la compréhension de cette vérité chez Martin Luther qui a lancé la grande réforme protestante du 16ème siècle. Un théologien de cet époque a d’ailleurs déclaré :

« La justification est l'âme du christianisme et la source de toute vraie consolation et sanctification. Celui qui se trompe dans cette doctrine commet une erreur qui mène à sa destruction éternelle ». 

Mais que veut dire « être justifié par la foi » ?


Graphique engageant pour un article sur 'la justification par la foi' montrant une personne tenant fermement une Bible avec le titre 'Le Mythe de la Perfection' et le sous-titre 'Comment la Bible redéfinit la Justice' pour LibrAccess Academy.

Sachons que le mot justification est en rapport avec le fait qu'un jour nous devrons tous faire face à la justice de Dieu. Nous devrons tous nous tenir devant le juge de l’univers, car qui que nous soyons, nous sommes responsables devant notre Créateur. Ce jour-là, Dieu exposera tous nos péchés, même les plus secrets, et il nous jugera par sa justice. Comme Dieu est infiniment saint et juste, la mesure de son jugement ne sera absolument pas conforme à notre norme humaine, et même si nous sommes trouvés justes à 99 %, nous aurons néanmoins échoué du point de vue de Dieu, car la mesure de Dieu est infiniment parfaite, et rien de moins que 100% de justice n’est exigé par lui.


Existe-il un homme ou une femme qui répond à cette exigence divine ? Existe-t-il dans l’histoire humaine un individu qui puisse prétendre à la justice parfaite de Dieu ? L’institution religieuse veut nous faire croire que Marie, la mère de Jésus de Nazareth, peut être qualifiée d’absolument juste et sainte, mais c’est totalement faux car elle confesse elle-même dans Lu 1.46-48 : Mon âme exalte le Seigneur, Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, Parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Deux importantes vérités doivent être soulignées à partir de ce passage :


Notons premièrement qu’elle appelle Dieu « mon sauveur », reconnaissant ainsi son besoin d’être sauvée. Deuxièmement, elle confesse sa bassesse. Le mot grec utilisé signifie « état inférieur et culpabilité ». La déclaration de Marie dans ce texte est une négation du dogme de l’immaculée conception, si cher aux catholiques romains. Si on s’en tient aux Saintes-Ecritures Marie, comme tout autre être humain, quel que soit son statut religieux, ne répond pas à l’exigence de la parfaite justice divine. Nous sommes tous coupables et condamnés devant le trône de Dieu comme le prouvent ces déclarations de la Bible :


David dit dans le Ps 143.2 : N'entre pas en jugement avec ton serviteur ! Car aucun vivant n'est juste devant toi. Un des auteurs du livre des proverbes déclare au chapitre 20.9 : Qui dira : J'ai purifié mon cœur, Je suis net de mon péché ? La réponse sous-entendue est bien sûr « personne » ! Paul, quant à lui, affirme dans sa lettre aux Romains au chapitre trois : Il n'y a point de juste, Pas même un seul (v.10) ; Que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu (v.19) ; Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (v.23). Même le meilleur de tous les hommes ne peut pas dire qu’il est libre de tout péché, qu’il est juste devant Dieu.


Comment pouvons-nous nous tenir devant un Dieu juste ? Par nos propres mérites, c’est totalement impossible. Nous avons besoin d’être justifiés. Or pour être justifiée, une personne doit avoir une justice équivalente à la parfaite justice de Dieu. Nous ne pouvons pas être justes en pratiquant une forme ou une autre de religion chrétienne ou en accomplissant de bonnes œuvres devant le Seigneur. Il n’y a qu’une seule solution : que Dieu lui-même nous fasse don de sa propre justice ! Or, c’est exactement ce que proclame l’Evangile, car Paul dit dans 2 Co 5.21 : Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.


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En d’autres mots, Jésus a pris notre péché et nous a donné sa justice. Quand un individu croit dans la valeur, l’importance et la nécessité du sacrifice de Jésus sur la croix, il bénéficie alors de la justification de Dieu selon Ro 3.24 : Ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ. Voici quelques faits à propos de la justification :

  • La justification concerne tous les péchés : passés, présents et futurs.

  • La justification n’apporte pas l’innocence, mais l’état d’une relation juste avec Dieu.

  • La justification est plus que le pardon, car elle élimine la culpabilité. Si quelqu’un vous agresse physiquement, et que vous lui pardonnez parce qu’il vous l’a demandé avec pleurs, il est quand même coupable. Si Dieu vous justifie, non seulement il vous pardonne, mais il supprime également la culpabilité.

  • La justification est le résultat de la justice imputée du Christ, c’est-à-dire que la justice de Jésus nous a été créditée, elle a été mise sur notre compte spirituel.


En tant que pécheurs, nous ne pouvons pas réparer les dommages que nous avons causés à Dieu, il n'y a aucun moyen de lui rembourser les péchés que nous avons commis contre lui, comme nous le lui devons. Notre culpabilité est une dette que nous ne pouvons pas payer. Mais Jésus a payé pour nous. Comme je l’ai dit tout à l’heure : Jésus a pris notre péché et nous a donné sa justice. Il nous a crédité de sa justice. C’est pourquoi nous pouvons dire que nous sommes aussi justes que l’est Jésus ! Attention, je n’ai pas dit que nous sommes aussi « parfaits » que l’est Jésus, mais que nous sommes aussi justes que lui. La perfection est un mythe. La justification par la foi est une réalité divine.


Le grand réformateur Martin Luther a dit que nous sommes justifiés par une justice étrangère. Cela signifie que cette justice n’est pas notre justice. Mais nous le savons maintenant : c’est la justice de Christ. Paul déclare dans Rom 5.19 : Comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs (et il fait référence ici à Adam), de même par l'obéissance d'un seul (c’est-à-dire de Jésus) beaucoup seront rendus justes.


Dieu nous déclare justes, en nous créditant de la justice de son Fils. Quand il nous regarde, il voit la justice de Jésus. Alors que va-t-il se passer lorsque nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu pour rendre des compte à sa justice ? Je crois que dans le ciel résonneront ces paroles de l’apôtre Paul dans Ro 8.1 : Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. Si nous sommes crédités de la justice de Jésus, nous sommes en sécurité : plus aucune condamnation ne subsiste contre nous. Et cela non pas à cause de nous mais à cause de Jésus, et Jésus seul, car selon Ro 5.1 : Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. Permettez-moi de conclure mon propos en vous citant un extrait d’un excellent petit ouvrage de Thomas Wilcox, un pasteur baptiste du 17ème siècle. Voici ce qu’il écrit dans « Le miel découlant du rocher » :

« Lorsque nous venons à Dieu, nous ne devons apporter que le Christ avec nous. Tout ce qui est issu de nos propres forces ou de nos qualifications antérieures, peut empoisonner et corrompre la foi. Celui qui se fonde sur les devoirs, les grâces, etc., ne connaît pas les mérites du Christ. Cela rend la croyance si difficile et tellement au-dessus de la nature. Si vous croyez, vous devez chaque jour renoncer, comme du fumier et de la crasse, à vos privilèges, à votre obéissance, à votre baptême, à votre sanctification, à vos devoirs, à vos grâces, à vos larmes, à votre pénitence, à votre humiliation, et ne gardez que le Christ. Chaque jour, vos œuvres, votre autosuffisance doivent être détruites. Vous devez prendre tout de la main de Dieu. Le Christ est le don de Dieu. La foi est le don de Dieu. Le pardon est un don gratuit. Ah, combien la nature se débat, se plaint, se fâche contre cela, car tout est don et qu'elle ne peut rien acheter avec ses actions, ses larmes et ses devoirs, que tous les travaux sont exclus et sans valeur dans le ciel. »

Christ seul est notre justice et la porte qui s’ouvre dans le Royaume de Dieu. C’est en lui seul que repose notre espérance. C’est par sa seule justice que nous somme délivrés de la condamnation, et que nous pouvons vivre dans la communion avec Dieu. Ne nous appuyons pas sur nous-même, mais sur Christ seul. Ne cherchons pas la perfection en nous, elle n’existe qu’en Christ. Quand notre conscience est abattue, approchons-nous de notre Père avec notre seul bien : Jésus-Christ notre Seigneur !


A bientôt…


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Toujours pour comprendre ce concept, je vous invite à retrouver la version vidéo de cette article ci-dessus.


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