Dans le précédent article, nous nous sommes intéressés aux balises de la route de l’humilité, c’est-à-dire aux panneaux indicateurs qui montrent que nous sommes sur la bonne voie : celle de l’humilité. Nous avons examiné les quatre premières balises qui sont :
Balise N°1 : Adhérer aux règles bibliques de la soumission
Balise N°2 : Comprendre le rôle du Saint-Esprit
Balise N°3 : Découvrir vos dons spirituels
Balise N°4 : Connaître votre place dans le corps de Christ
Poursuivons notre exploration et examinons à présent les quatre dernières balises.
Balise N°5 : Différencier nos forces et nos faiblesse
Quelqu’un a dit : « L’humilité, c'est un autre mot pour honnêteté. L'humilité ne consiste pas à prétendre être autre chose que ce que nous sommes, mais à reconnaître la vérité sur ce que nous sommes. » en d’autres mots, être humble consiste à connaitre autant ses forces que ses faiblesses, et surtout de savoir les différencier.
Nous devons nous débarrasser de l'idée que dès que nous reconnaissons et verbalisons aux autres que nous avons certaines forces, nous faisons preuve d'orgueil. Non, c’est faux ! Nous devons savoir ce dont nous sommes capables, par la grâce de Dieu. Cela est particulièrement vrai une fois que nous sommes remplis du Saint-Esprit et que nous exerçons les dons spirituels que Dieu nous a donnés. L'œil est-il orgueilleux lorsqu’il prétend être capable de voir ? La jambe manifeste-t-elle de l’orgueil lorsqu’elle affirme pouvoir marcher ? Bien sûr que non, ce n'est pas de l'orgueil, car ces membre du corps font simplement ce pour quoi ils ont été conçus...
L'une des choses pour lesquelles Dieu m'a conçu, par exemple, est l'enseignement. J'ai le don d'enseigner parce que Dieu lui-même a fait ce choix pour moi. C'est donc l'une de mes forces, parce que c’est mon ministère. De temps en temps, quelqu'un qui m'a écouté me dit plus tard : « Eric, tu as vraiment le don d’enseigner, les choses sont tellement limpides lorsque tu les expliques... » Il serait non seulement stupide de ma part de le nier, mais ce serait aussi ingrat vis-à-vis de Dieu. Je suis un bon enseignant grâce à l'action continue du Saint-Esprit en moi. Je peux certainement être (et j'espère l’être un jour !) un meilleur enseignant que je ne le suis aujourd’hui, mais là n'est pas la question. Que je puisse m’améliorer, c’est un fait, mais cela n’enlève rien à la valeur de ce que je fais présentement, et le reconnaître ne veut pas dire tomber dans l’orgueil.
Ma réponse à la personne qui me dit que je suis un bon enseignant est habituellement : « Merci, c’est gentille ! ». Je réponds ainsi, parce que je sais quel est mon don en Christ, et que lorsque je l’exerce, cela devient pour ceux qui m’écoutent une occasion de rendre grâce au Seigneur. Il ne me viendrait pas à l’esprit de répondre : « Oh non ! Ne dites pas ça, vous me rendez orgueilleux ! C’est le Seigneur qui fait toutes choses... » Ce genre de réponse de ma part, serait l’expression d’une fausse humilité, tout d’abord parce que ce n’est pas le Seigneur qui enseigne, mais c’est un être humain nommé Eric Babef. Ensuite, si je ne suis pas capable de recevoir un compliment pour un travail bien fait, je souffre d’un profond déséquilibre psychique, j’ai besoin d’être en paix avec moi, et d’accepter que je suis capable de faire certaines choses, sans en éprouver de la gêne.
Ceux qui ne compliment jamais les autres par peur de les rendre orgueilleux, ont le même problème que ceux qui refusent les compliments afin de paraître humbles. Cela porte un nom : stupidité ! Si, par exemple, vous ne complimentez jamais vos enfants ou votre conjoint(e), vous avez un sérieux problème : vous ne savez pas ou ne voulez pas exprimer de l’amour ! Je vous conseille d’en faire un sujet de prière, voir même de consulter un professionnel qui pourrait vous aider à vous débarrasser de ce blocage psychique.
Reconnaître ses forces en toute simplicité, sans prendre la grosse tête, est une chose nécessaire. Mais d'un autre côté, nous ne devons pas non plus nier nos faiblesses. Quand les gens viennent me voir en disant : « Eric, j’aimerai m’entretenir avec toi, car j’ai besoin des conseils d’un bon pasteur ! » alors là, je les arrête tout de suite et je dis : « Oh, non, je suis un piètre pasteur, je ne suis pas le bon candidat pour répondre à ton besoin... » Pourquoi une telle réponse ? Eh bien tout simplement parce que je ne suis pas un pasteur. J’ai occupé la fonction à plusieurs reprises, mais ce n’est pas l’appel de Dieu pour moi. Ce que je veux dire, c’est que mon ministère n’est pas celui de pasteur, mais d’enseignant.
Ep 4.11 parle de pasteurs et de docteurs, en grec de « poimen », c’est-à-dire de gardien ou berger, traduit ici pas pasteurs, et de « didaskalos », c’est-à-dire de maître enseignant ou professeur, traduit ici par docteurs. Donc, je ne suis pas un « poimen » mais un « didaskalos ». Quand la Bible parle de « docteurs » dans le ministère, cela n’a rien à voir avec un diplôme ou un niveau académique, mais cela relève d’une capacité résultant de l’onction du Saint-Esprit à exercer un don particulier d’enseignement. A partir de ma septième année dans le ministère, j’ai pris conscience de mon don d’enseignement, mais à l’époque il n’y avait qu’un seul type de ministère dans l’église locale dans laquelle j’avais grandi : le pasteur. Et lorsque je l’ai quittée pour œuvrer dans un autre champ d’action, j’ai continué d’être un pasteur, ce qui était une erreur car ce n’est pas mon appel.
Si l’humilité consiste à savoir de quoi on est capable, c’est aussi admettre volontiers qu'on n’est pas capable de faire certaines choses. Connaître ce que l’on sait faire et ce que l’on ne sait pas faire, sont les deux faces de l’humilité. Le problème, c’est que c’est difficile pour certains de reconnaître qu’il y a des choses qu’ils ne savent pas faire. Pire même : il est difficile pour certains d’accepter que Dieu ne les a pas appelés à faire ce qu’ils veulent à tout prix faire ! Certains veulent être pasteur, alors ils prennent en charge une congrégation qui meurt à petit feu. Mais ils s’accrochent parce qu’ils ne peuvent accepter le fait de ne pas être pasteur. C’est la même chose pour ceux qui s’auto-proclament apôtre : il leur est insupportable de ne pas être reconnu comme apôtre, alors ils insistent sur le titre qu’ils mettent juste devant leur prénom...
Les personnes orgueilleuses semblent développer un mécanisme qui les empêche d'être interpellés par ce que quelqu'un d'autre leur dit. Personne ne semble jamais pouvoir leur donner une information qu'ils ne possèdent déjà. Ces individus ont une façon de simuler ou d'exagérer leurs connaissances, surtout si le sujet est lié à un domaine dans lequel ils sont censés avoir un certain degré d'expertise. Mais si vous êtes sur la route de l’humilité, vous admettrez sans aucune gêne qu'il y a beaucoup de choses que vous ne connaissez pas. Vous le dites simplement et librement : « Non, désolé, je ne sais pas... ». Il n’y a rien de pire que de discuter avec quelqu’un qui n’attend pas que vous ayez fini de parler, et qui termine votre phrase en disant comme quelqu’un qui s’y connaît : « Oui, c’est ceci ou cela, et ça fait ci ou ça fait ça... » Vous voyez de quoi je parle ?
La surenchère est une manifestation majeure de l'orgueil. Chaque fois que quelqu'un partage ce qu'il a fait ou vu, la personne orgueilleuse a fait ou vu quelque chose de plus grand et ne manquera pas d'en parler. La personne orgueilleuse ne supporte pas d'arriver en deuxième position : elle doit être numéro un, alors elle perd l’occasion de se taire. Elle ne se rend peut-être même pas compte que chaque fois qu'elle agit ainsi, elle rabaisse l'autre personne. Ce n'est pas la voie à suivre. Au contraire, nous devons admettre très librement nos faiblesses, notre manque de connaissances, notre inexpérience et nos lacunes. Quand c’est le cas, nous devons toujours faire sentir aux autres qu'ils nous apprennent de nouvelles choses, et que nous en sommes heureux. Lorsque nous apprendrons à faire cela, nous serons sur la route de l'humilité.
Balise N°6 : Être réalistes concernant nos succès et nos échecs
Certains chrétiens vivent ce qui paraît être une vie plate. Ils n'ont pas beaucoup de victoires exaltantes, ni de défaites dévastatrices. Ils semblent vivre dans un pays parfait où tout ce qui se passe est exactement ce qui est censé se passer, alors qu'est-ce que cela peut bien faire ? D'une part, ils peuvent imaginer que s'ils revendiquent un succès retentissant dans une tâche quelconque, cela sera certainement perçu comme un élan de fierté. D'autre part, ils peuvent craindre que s'ils admettent qu'ils ont vraiment échoué dans une certaine tâche, cela reviendrait à remettre en question la puissance de Dieu. Je crois qu'il faut éviter ces deux extrêmes en maintenant un regard objectif sur nos succès et nos échecs.
Cette sixième balise est assez proche de la cinquième, aussi je ne vais pas lui consacrer trop de temps. Ce dont nous devons nous souvenir, c’est que tout comme nous avons des forces et des faiblesses, notre vie est aussi faite de succès et d’échecs, et qu’il faut les reconnaître en toute simplicité. Par exemple, si vous avez réussi l’éducation et la préparation de vos enfants à entrer dans la vie active des adultes, et que cela se concrétise par de belles promotions sociales et professionnelles, vous avez le droit d’en être fiers. Cela ne provoquera pas la résistance de Dieu comme d'autres formes d'orgueil plus charnelles ont tendance à le faire. En fait, Paul lui-même a tenu à se vanter de ses enfants dans la foi, comme nous pouvons le voir dans 2 Co 7.4 : J'ai une grande confiance en vous, j'ai tout sujet de me glorifier de vous...
Paul affiche-t-il de l’orgueil en parlant ainsi ? Pas du tout, il ne fait que reconnaître son succès par rapport à la croissance spirituelle des Corinthiens. D’ailleurs, il ne manque pas de corriger les mêmes Corinthiens dont il est fier, lorsque leur attitude le nécessite. C’est ce que nous voyons dans les deux lettres qui leur sont adressées. D’un autre côté, Paul n’hésite pas à parler de son échec dans la formation spirituelle des chrétiens de Galatie, car il dit dans Ga 4.8-11 :
8 Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature ;
9 mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ?
10 Vous observez les jours, les mois, les temps et les années !
11 Je crains d'avoir inutilement travaillé pour vous.
La situation dont parle Paul ici est simple : il a annoncé l’Evangile aux Galates, leur exposant le salut par pure grâce au moyen de la foi. Cependant, séduits par l’enseignement des judaïsants, les Galates étaient tentés de revenir aux principes de la loi Mosaïque. C’est un reproche cinglant qu’il leur adresse dans le v.9 : Comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? Les Galates, loin de progresser dans la foi, régressaient plutôt, car ils voulaient revenir à un judaïsme obsolète. C’est ce qui fait dire à Paul dans le v.11 : Je crains d'avoir inutilement travaillé pour vous.
C’est, en quelque sorte, une reconnaissance de son échec parmi les Galates ! Ce sentiment d’échec est tel, que non seulement il n’hésite pas à en parler dans la lettre qu’il leur adresse, mais il exprime le besoin éventuel de tout recommencer avec eux, de tout reprendre à zéro. C’est ce que semble indiquer ce qu’il dit dans les v.19-20 du même chapitre :
19 Mes enfants, pour qui j'éprouve de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous,
20 je voudrais être maintenant auprès de vous, et changer de langage, car je suis dans l'inquiétude à votre sujet.
Paul savait être réaliste quant à ses succès et ses échecs dans son ministère apostolique. Il ne vivait pas dans un pays imaginaire tout plat, où tout était toujours égal. Non ! Il avait ses hauts et ses bas, ses victoires et ses défaites. Et j’aime particulièrement cette confession qu’il fait dans Ph 4.12 : Je sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre dans l'abondance. En tout et partout j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans la disette. La vie est faite d’abondance et de disette. Et je ne parle pas seulement d’un point de vue financier, cela peut aussi être le cas dans notre vie spirituelle. Il y a des victoires et des défaites spirituelles, parce que nous n’avons pas su gérer comme il se doit certaines situations. Serons-nous assez humbles pour l’avouer ?
Balise N°7 : Prendre des risques
La possibilité d'un échec est profondément ancrée dans la nature même de la prise de risque. Malheureusement, c’est plus que ce que certaines personnes ne peuvent supporter. L’échec qui accompagne la prise de risque, est un obstacle majeur à leur ego : comment pourraient-ils se regarder dans un miroir après un échec ? Savez-vous pourquoi les personnes humbles sont prêtes à prendre des risques ? Parce qu’elles sont prêtes à perdre. Non pas qu'elles veuillent perdre ou qu'elles prévoient de perdre, car elles veulent naturellement gagner. Mais elles savent aussi qu'il y a une différence cruciale entre perdre et être un perdant. N’oubliez jamais que perdre ne fait pas de vous un perdant. Vous pouvez perdre un défi ou une bataille, mais cela ne veut pas dire que vous vivez une vie de perdant, car vous remporterez d’autres victoires. Comme on le dit parfois : perdre une bataille, ce n’est pas perdre la guerre...
Avez-vous entendu parler du pasteur David Yonggi Cho, décédé en septembre 2021 ? Il a été le pasteur de la plus grande église du monde, presqu’un million de membre, à Séoul en Corée du Sud, de 1968 à 2008 : la Yoido Full Gospel Church. Au début des années 90, Yonggi Cho visitait le Japon et y prêchait une fois par mois. Il a annoncé un objectif de dix millions de croyants japonais nés de nouveau pour l'an 2000, grâce en outre à son système de cellules de maison qui avait fait ses preuves en Corée du Sud. Il s'agissait d'un risque important, car, de toutes les nations du monde, le Japon est notoirement l'une des plus résistantes à l'évangile. Avec le soutien de l’organisation internationale pour la croissance de l’Eglise, Yonggi Cho pensait disposer des données missiologiques solides sur lesquelles faire reposer son objectif.
Cependant, l'année 2000 est passée sans que l'objectif ait été atteint. En fait, il en était même loin. Au cours de la décennie 1990, le taux de croissance de l'église au Japon est resté pratiquement inchangé, et l'an 2000 a vu moins d'un million de croyants nés de nouveau, ce qui est évidemment très éloigné de l'objectif de dix millions de chrétiens que Yonggi Cho s’était fixé. Peu de gens nieraient que Yonggi Cho était l'une des personnes les plus influentes de son époque. Pourquoi Dieu a-t-il choisi de l'élever à sa position de pasteur de la plus grande église du monde ? Il est évident qu'il avait passé avec succès les différents tests d'humilité au cours de ses années de formation, et l'incident du Japon a permis de le confirmer. Avant la fin de l'an 2000, Yonggi Cho a admis publiquement dans son bulletin d'information qu'il s'était rendu compte qu'il avait fixé l'objectif de dix millions de croyants pour le Japon sous l’influence de son ego, et non par une parole directe et vérifiable de Dieu. Il a pris un énorme risque, il a échoué et l’a reconnu publiquement, imputant son échec à sa responsabilité personnelle. Seul un dirigeant vraiment humble ferait un tel aveu...
De nombreux dirigeants sont confrontés à la question de savoir s'ils doivent ou non lancer une entreprise risquée, susceptible de susciter la controverse. Parce qu'ils sont humbles, ils refusent de se laisser décourager par des questions telles que : Que vont dire les gens ? Serai-je considéré comme fou ou un irresponsable ? Est-ce que cela met en péril ma carrière ? Ils sont prêts à prendre de tels risques, parce qu'ils savent que préserver le statu quo n'est pas nécessairement un signe d'humilité. Alors oui, la prise de risque peut indiquer que l’on est sur la route de l’humilité. Il faut savoir donner une tournure positive à la prise de risques, que l'on gagne ou que l'on perde. Ne pas avoir peur d'échouer, même s'il est possible que vous ayez l'air stupide si vous échouez, est certainement une marque d'humilité.
Balise N°8 : Accepter l’éloge mais rejeter la flatterie
Si vous accomplissez vraiment quelque chose de significatif dans la vie et que l'on vous en fait l'éloge, vous devez recevoir cet éloge avec dignité. Refuser d'accepter des compliments légitimes n'est pas un signe d'humilité, mais un signe d'insécurité. Pourquoi auriez-vous peur de l’éloge ? Qu’est-ce que cela suscite chez vous ? Une telle peur révèle une faible estime de soi. Or, je vous rappelle qu’une faible estime de soi, ce n’est pas de l’humilité, c’est de l’insécurité, voir même un déni de ce que Dieu pense de vous. Comment osez-vous avoir de vous une opinion différente de celle de Dieu à votre égard ? Êtes-vous plus sage que lui ?
S'auto-condamner est une approche visant à prouver aux autres que vous êtes super spirituel. C’est totalement contreproductif. Non ! il faut savoir accepter des éloges fondés. Toutefois, il est utile de savoir qu'il y a une différence entre des compliments mérités et des flatteries intéressées et non sincères. En fait, la frontière peut être mince entre les deux, et il faut du discernement pour les différencier. Certaines personnes peuvent essayer de s'attirer vos faveurs en vous flattant, et si vous êtes sur la route de l’humilité, vous rejetterez poliment cette tentative. La Bible nous donne un triste exemple du danger des flatteries.
Da 11.32 : Il séduira par des flatteries les traîtres de l'alliance.
Sans entrer dans des détails historiques trop lourds dans le cadre de cet article, il est question ici de l’apostasie que le roi Antiochus provoqua en Israël au 2ème siècle avant J.C. Il arriva à ses fin par des flatteries nous dit le texte. En flattant des juifs, il parvint à les éloigner de leur foi en violant l’alliance de Dieu. Nous sommes ici loin de l’éloge légitime en réaction à une bonne action. Nous devons donc être attentif et ne pas succomber au piège de la flatterie, quittant ainsi la route de l’humilité.
Tout ceci nous rappelle combien il est nécessaire de veiller à notre attitude et d’être honnête envers nous-même. Toutes ces balises, que ce soit sur l’orgueil ou l’humilité, peuvent nous aider à redresser la barre si nous réalisons que nous avons dévié. Je conclurai ces articles par ce texte que nous trouvons dans Ja 4.6 : Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente ; c'est pourquoi l'Écriture dit : Dieu résiste aux l'orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Voulez-vous une grâce plus excellente dans votre vie ? Vous en connaissez le chemin maintenant. S’il faut effectuer des ajustements, mettez-vous à l’œuvre, car Dieu résiste aux l'orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Que le Seigneur vous bénisse sur la route de l’humilité !
A bientôt...
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