Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. (Ro 12.2)
Nous allons nous intéresser au changement, au fait d’être transformé, de devenir différent de ce que nous sommes actuellement. Qui n’a pas aspiré, rêvé d’expérimenter une transformation en profondeur, et de changer de vie ?
Bien sûr, nous pensons habituellement à changer nos conditions de vie : avoir plus d’argent, trouver le conjoint idéal, construire une belle famille, exercer un métier intéressant, posséder une belle maison, etc. Ces aspirations sont tout à fait légitimes !
Cependant, nous parlons ici d’un changement de nous-mêmes, c’est-à-dire d’une transformation à l’intérieur qui provoque un changement de notre comportement avec les autres, ou une nouvelle vision de ce que nous devons être.
Nous aimerions peut-être changer notre caractère, notre personnalité, notre façon de penser, de ressentir les choses. Ou alors, nous souhaitons devenir plus positifs et plus solides devant les épreuves de la vie. Ou encore, nous voulons éprouver plus de douceur envers nos proches, surmonter la rancune qui a tendance à nous envahir trop facilement, vaincre la colère, l’agressivité...
Nous aspirons à nous débarrasser de toute mauvaises habitudes qui nous empêchent de nous épanouir et d’être heureux dans nos relations avec les autres…
Combien de fois avons-nous pris des résolutions, surtout en début d’année, pour constater après quelques temps, que nous n’avions pas changé, et que certaines choses avaient même empiré ?
Devant un tel constat d’échec, nous pouvons désespérer, et abandonner toute tentative de changement personnel, en nous abandonnant à la fatalité.
Mais la Bible nous apprend qu’une transformation est possible, à condition d’en remplir les conditions. Celles-ci peuvent se résumer en une expression, qu’il ne faudra pas oublier : Le respect des conditions divines provoque des transformations humaines.
Cela signifie simplement que des conditions ont été posées par Dieu, qui nous a créés, et qui sait mieux que nous ce qu’il faut faire pour que nous soyons transformés.
Pour introduire notre thème, faisons une petite excursion dans le catalogue de ces conditions divines, afin de simplement les répertoriées. Nous y reviendrons plus en détails sur une partie d’entre elles par la suite. Cela nous permettra de répondre aux deux principales questions concernant la notion de changement :
1. Pourquoi devons-nous être transformés ?
Les raisons qui devraient nous motiver à changer se déclinent de la façon suivante :
a. Nous ne devons pas accepter d’être jetés dans le moule de la société dans laquelle nous vivons, et qui veut nous retenir dans le « statut quo ». En d’autres mots, nous devons refuser la fatalité d’une absence de transformation, comme si c’était inévitable d’être tel que nous sommes présentement.
Le monde, la culture ambiante, la société, veulent nous faire croire que ce n’est pas possible de changer, et qu’il faut accepter nos travers et nos défauts passivement. Mais l’apôtre Paul dit dans notre verset : Ne vous conformez pas au siècle présent. Une autre version de la Bible traduit ainsi : « Ne vous conformez pas aux habitudes de ce monde ».
Cela montre que nous ne devons pas imiter les comportements et les courants de ce monde sans Dieu. Nous devons avoir d’autres valeurs que celles du monde, lorsqu’il s’agit de vivre notre vie au quotidien. Et parmi ces valeurs, il y a celle qui consiste à chercher le changement de notre vie, et à désirer nous améliorer sans cesse.
Si nous comprenons que notre caractère, notre personnalité, nos attitudes, sont contraires à ce que Dieu demande, alors il nous faut aspirer à une transformation personnelle. Donc la première raison pour chercher la transformation, c’est de refuser la fatalité et croire qu’il est possible de changer en profondeur.
b. C’est Dieu lui-même qui veut et qui peut nous transformer. Voilà notre espérance, celle qui nous porte à croire envers et contre tout, qu’il est possible de changer : Dieu en personne est la source de ce changement.
Cependant, il faut savoir que Dieu ne fera rien, sans notre participation. Nous avons notre part à faire, en exécutant ce que Dieu nous indiquera au fur et à mesure que cette puissance de transformation nous sera communiquée.
C’est la raison pour laquelle notre verset dit « soyez transformés ». Ce verbe au passif nous rappelle que si Dieu s’implique personnellement dans notre transformation, nous devons néanmoins coopérer et le laisser faire !
Et c’est cette coopération qui pose parfois problème. Il y a une certaine résistance de notre part. Nous avons du mal à vouloir le changement, et quand nous le voulons, il nous est difficile de l’accepter, parce que nous ne sommes pas toujours conscients de la profondeur de notre besoin de changer.
c. La troisième raison qui devrait nous pousser à chercher la transformation, c’est l’étrange moyen qui l’accompagne. L’apôtre Paul dit que nous devons être transformés par le renouvellement de l’intelligence.
Cela signifie que notre vision de l’existence doit être changée, que nous devons avoir un regard neuf sur le but de la vie. Beaucoup de gens pensent que le but de la vie sur terre, c’est d’être heureux, de réussir son existence. Alors, ils ne travaillent que pour cet objectif : la réussite professionnelle, familiale et sociale.
Ils amassent des biens, et s’acharnent à s’assurer une retraite confortable. Il n’y a rien de mal à cela, mais constituent-elles le but ultime de la vie ? Jésus a dit : Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? (Mt 16.26).
Jésus déclare que le salut de notre vie est plus important que la réussite de notre vie. En d’autres termes, la préparation de notre destinée éternelle est plus importante que la préparation de notre retraite professionnelle. Ce qui veut dire que nous devons avant tout nous assurer du lieu où nous passerons l’éternité après notre départ de la terre.
La Bible nous apprend qu’il n’existe que deux alternatives : le ciel ou l’enfer. Il est intéressant de relever qu’il n’y a aucune trace du purgatoire dans les Écritures. C’est soit le ciel, soi l’enfer, juste après la mort physique.
A bientôt pour la suite...
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