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JÉSUS : LA PORTE OUVERTE

Ap 3.7-8 :

7 Écris à l’ange de l’Eglise de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira :

8 Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.

Si vous avez déjà lu le livre de l’Apocalypse, que ce soit partiellement ou entièrement, vous avez dû remarquer l’abondance de symboles qu’il contient. Qui dit « symboles », dit « interprétation » pour comprendre le sens du texte où ils se trouvent. Notre objectif n’est pas de se pencher en détail sur les symboles du passage que nous venons de lire, mais de comprendre le message principal que Dieu veut nous transmettre. Pour y parvenir, nous allons d’abord isoler l’émetteur du récepteur.


Pour faire court, il est question d’une lettre que quelqu’un (= l’émetteur) envoie à une église (= le récepteur). Nous laissons de côté le récepteur (l’église de Philadelphie), et nous nous intéressons uniquement à l’émetteur. De qui s’agit-il ? Le v.7 nous dit que c’est « le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ». Les mots utilisés, montre qu’Il s’agit de Jésus-Christ le Fils de Dieu. Il utilise trois expressions pour montrer qui il est réellement.


Tout d’abord, il est le Saint. Ce terme revient à différentes reprises dans les Évangiles pour désigner Jésus, comme dans Mc 1.23-24 :

23 Il se trouva dans leur synagogue un homme qui avait un esprit impur, et qui s’écria :

24 Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth ? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu.


Ce texte nous montre qu’un démon, jusque-là tranquille en assistant aux offices de la synagogue, est subitement terrifié par la présence de Jésus qu’il reconnait comme étant le Saint de Dieu. Plus tard, Pierre va confesser ce qu’il croit au sujet de Jésus dans Jn 6.68-69 :

68 Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.

69 Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.


Dans les deux cas, l’expression sert à déclarer la divinité de Jésus, celui qui est absolument saint. Donc, quand le démon et Pierre confessent que Jésus est le saint de Dieu, ils le reconnaissent comme Dieu venu sous forme humaine ! Quelqu’un pourrait alors dire : « Vous avez votre Dieu : vous dites qu’il s’appelle Jésus ; mais moi aussi j’ai un dieu, même s’il porte un nom différent, et il est tout aussi valable que votre Jésus...Donc chacun son dieu, et tout le monde est content ! »


C’est ici que la seconde expression utilisée par Jésus pour le définir, revêt toute son importance : « le Véritable ». Le mot grec sert à désigner « ce qui est authentique, réel et sincère ». En se servant de ce mot, Jésus affirme qu’il est le seul vrai Dieu, et qu’il n’y en a point d’autres en dehors de lui. Cette prétention n’est peut-être pas « politiquement correcte », mais elle est absolument exacte.


Jn 18.37 : Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix.


Jésus déclare que sa venue dans le monde visait un but précis : « rendre témoignage à la vérité », ce qui signifie qu’il est venu pour attester de l’unique vérité que l’humanité a besoin de connaître, car la vérité est sa nature. C’est ce qu’affirme Jn 14.6 : Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Il n’y a pas d’autres alternatives : Jésus est l’unique moyen pour l’homme de connaître Dieu et d’entrer en relation avec lui. Il est Dieu le Fils, le seul qui puisse donner accès à Dieu le Père. C’est pourquoi Jésus est la vérité.


Et enfin, il est « celui qui a la clef de David ». Dans la Bible, la clef est le symbole de l’autorité. David, lui, était le plus grand roi d’Israël, et représente symboliquement le Royaume que Dieu veut instaurer sur terre. L’expression « La clef de David » signifie que Jésus est seul à posséder l’autorité pour déterminer qui pourra entrer dans le royaume de Dieu et être sauvé. Cette autorité n’appartient à aucun homme, ni à aucune organisation religieuse.


Ap 1.18 : J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts.

Si dans Ap 1.18, Jésus détient toute autorité sur la mort et l’enfer, dans Ap 3.7, le verset que nous étudions, Jésus détient toute autorité sur le salut et la bénédiction dans le royaume de Dieu. Il est le maître absolu et rien n’échappe à son autorité. S’il y a un mot qui résume parfaitement ce que nous avons dit jusque-là, c’est le mot « souveraineté » ! Jésus est Dieu, il est vrai et authentique, et il détient toute autorité sur le salut et la perdition éternelle.


La bonne nouvelle, c’est que la souveraineté de Jésus n’est pas seulement dans ce qu’il est, mais également dans ce qu’il accomplit. Il fait deux déclarations qui attestent de la souveraineté de ses actes. Tout d’abord au v.7 : « celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira ». Ce qui veut dire que lorsque Jésus décide de quelque chose, absolument rien, ni personne, ne peut s’opposer à cette décision. Ensuite, au v.8, Jésus va confirmer cette souveraineté en l’appliquant à l’église de Philadelphie : « j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer ». Dans ces deux versets, nous découvrons le double aspect de l’œuvre de Jésus : il ouvre et il ferme la porte. S’il ouvre une porte, personne ne peut la fermer ; mais s’il la ferme, personne ne peut l’ouvrir, parce qu’il est le maître Souverain.


De quoi Jésus parle-t-il ici ? Je crois que le Seigneur parle des besoins de notre vie, pour lesquels nous n’avons aucune solution, mais auxquels il peut pourvoir surnaturellement par sa puissance divine. N’avez-vous pas l’impression que certaines portes restent fermées dans votre vie, et qu’en dépit de tous vos efforts, elles ne s’ouvrent pas ? Je veux parler des projets qui n’aboutissent pas, d’emplois non obtenus, de santé non retrouvée, etc.


Faites-vous face à des besoins qui semblent de jamais être résolus, à des situations inchangées, à des défis qui paraissent insurmontables, à des circonstances qui auraient dû s’améliorer, mais qui empirent avec le temps ? Si c’est le cas, alors, vous avez besoin qu’une porte s’ouvre ! Vous avez besoin que quelque chose se passe, et désengorge un chemin apparemment bouché. Pourquoi ne pas vous tourner vers Jésus ? Il déclare qu’il a l’autorité de mettre devant vous « une porte ouverte, que personne ne peut fermer ». Il est habilité à le faire, parce qu’il est le roi. Il est le maître souverain, et sa puissance n’a pas de limite !


Il y a des portes d’opportunité, des portes de guérison, des portes de bénédictions qui favorisent la réussite, que le Seigneur veut ouvrir pour vous. Vous ne pourrez pas les ouvrir vous-mêmes, mais Jésus peut les ouvrir pour vous.


Quelques fois nous essayons avec toute notre énergie, d’ouvrir certaines portes dans notre vie. Nous essayons de toutes nos forces de changer les circonstances et les situations qui nous font obstacle. Mais nous n’y parvenons pas... Les chrétiens doivent apprendre à reconnaître la voix de Dieu afin de savoir lorsque le Seigneur leur ouvre une porte. C’est parce qu’ils ne la reconnaissent pas qu’ils s’épuisent à essayer d’ouvrir des portes avant le temps fixé par Dieu.


Il y a trois balises qui nous permettent de reconnaître la voix de Dieu : le témoignage des textes bibliques, les impressions données par le Saint-Esprit dans notre esprit et les circonstances. Lorsque ces trois repères convergent en un seul point et sont synchronisés, alors nous savons que Dieu nous a parlé, et que la porte par laquelle nous devons passer est finalement ouverte.


Quand tout s’effondre, alors que nous étions sur le point de réussir, nous expérimentons la frustration, nous nous épuisons, et nous sombrons dans le découragement. Mais Dieu veut nous redonner espoir : une porte peut être ouverte. Mais comment cette porte peut-elle s’ouvrir dans notre vie ? Pour répondre à cette question, nous devons comprendre que la porte dont Jésus parle, désigne en réalité une personne qui rend possible les changements dont nous avons besoin selon Jn 10.9 : Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.


C’est la personne même de Jésus qui est la porte ouverte dont nous avons besoin. Il déclare : « Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ». Jésus est la porte ouverte sur le salut. Quiconque veut être sauvé, doit venir à Jésus maintenant. Il ajoute : « il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages ». Cela signifie qu’à notre conversion, nous entrons dans les bénédictions du salut sur terre, et qu’à notre mort, en sortant de la terre, d’autres bénédictions nous attendent dans le ciel.


Etre sauvé, selon l’Evangile de Jésus, consiste tout d’abord et principalement à recevoir le pardon de ses péchés et naître de nouveau, pour commencer une vie nouvelle avec Dieu. C’est ce salut qui vous ouvre la porte de l’éternité dans le ciel. Mais cela consiste également à expérimenter toute intervention de Dieu pour les besoins variés auxquels nous faisons face. Quel est votre besoin aujourd’hui ? Dans quel domaine avez-vous besoin que Dieu intervienne ? Votre besoin est-il professionnel ? Familial ? Relationnel ? Concerne-t-il votre santé ? Vos études ? Vos finances ? Vos projets ? Etc. Sachez que Jésus est la porte ouverte pour que vous expérimentiez le salut dans tous ces domaines.


Jésus est votre porte ouverte vers l’obtention d’un emploi. Jésus est votre porte ouverte vers une santé restaurée. Jésus est votre porte ouverte vers la réussite d’un projet professionnel ou personnel. Et cela est vrai pour tous les autres besoins... Si Jésus ouvre une porte pour vous dans ces différents domaines, personne ne pourra la fermer. Pourquoi ? Parce qu’il est lui-même la porte ouverte vous permettant de satisfaire les divers besoins auxquels vous faites face.


Tout d’abord, entrez par la porte du salut de votre âme, en recevant le pardon de vos péchés. Ensuite, tournez-vous vers Jésus avec confiance, et demandez-lui de vous ouvrir la porte d’un besoin spécifique. Il peut le faire, car il est souverain ! C’est la porte du salut de votre âme qui vous permettra de voir les autres portes s’ouvrir, afin que ce salut qui commence par votre âme, puisse s’étendre à d’autres domaines de votre vie : physique, professionnel, familial, social, etc.


Jésus dit que cette porte est actuellement ouverte, et personne ne peut la fermer, excepté lui. Elle est devant chacun d’entre nous, mais nous devons y entrer en prenant une décision personnelle. Nous lisons dans 2 Co 6.2 : Car il dit : Au temps favorable je t’ai exaucé, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. Si cette porte est actuellement ouverte, nous devons veiller à ne pas négliger d’y entrer, avant qu’il ne soit trop tard selon He 4.1 : Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. Nous avons une illustration de ce principe à travers l’histoire de l’arche de Noé dans Gn 6.12-14 :

12 Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre.

13 Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée par devers moi ; car ils ont rempli la terre de violence ; voici, je vais les détruire avec la terre.

14 Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l’enduiras de poix en dedans et en dehors.


Dieu annonce à Noé la prochaine destruction de la terre par un déluge qui mettra fin à toute vie, mais il lui offre un moyen de salut, en construisant une arche. Cette arche est l’image du salut en Jésus qui nous met à l’abri de la condamnation. Pendant la centaine d’année qu’a duré la construction de l’arche, Noé a eu l’occasion d’annoncer la venue du jugement de Dieu par le déluge, et d’offrir le salut à travers son arche. Mais personne ne l’a crût, car cela ne s’était jamais passé. Il y a un détail important concernant la construction de l’arche. Parmi les instructions de Dieu, nous trouvons cette précision dans Gn 6.16 : Tu feras à l’arche une fenêtre, que tu réduiras à une coudée en haut ; tu établiras une porte sur le côté de l’arche ; et tu construiras un étage inférieur, un second et un troisième.


Cette porte sur le côté de l’arche, était la porte du salut pour tous ceux qui y entraient, car elle était ouverte. Cependant, Noé ne devait pas d’occuper de la porte une fois qu’il l’avait construite. C’est Dieu qui en assuma la responsabilité. Lorsque la construction de l’arche fût terminée, Noé, sa famille et tous les animaux indiqués par Dieu entrèrent dans l’arche. Ils passèrent bien sûr par la porte, et ensuite cette porte fut fermée. Mais ce n’est pas Noé qui la ferma. Regardez ce que dit Gn 7.16 : Il en entra, mâle et femelle, de toute chair, comme Dieu l’avait ordonné à Noé. Puis l’Eternel ferma la porte sur lui.


La porte qui était ouverte pendant tout le temps de la construction, a finalement été fermée par Dieu en personne. Et quand Dieu ferme, personne ne peut ouvrir. C’était trop tard pour tous les autres : ils ne pouvaient plus entrer ! Voyez-vous, la porte du salut est actuellement ouverte, mais lorsqu’elle se fermera un jour, elle deviendra une porte de condamnation. La porte du salut pour Noé et sa famille, est devenue la porte de la perdition pour ceux qui n’y sont pas entrer lorsqu’elle était ouverte. Quand Dieu ouvre la porte du salut, personne ne peut la fermer. Quand il la ferme, personne non plus ne peut l’ouvrir. Ni pape, ni prêtre, ni pasteur. N’oublions pas qu’il y a une autre porte qui est sous la souveraineté de Jésus : la porte de l’enfer. C’est ce qu’il sous-entend dans Mt 10.28 : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne.


Tous ceux qui refusent de passer par la porte du salut, la verront se fermer un jour, et une autre porte s’ouvrira alors pour eux : la porte de l’enfer. Et lorsqu’elle s’ouvrira, personne ne pourra la fermer, et ils seront obligés d’y entrer. Tout être humain se trouve devant une de ces deux portes : la porte du salut en la personne de Jésus, ou la porte de la perdition éternelle, si Jésus est absent. Il est encore temps : Jésus est la porte ouverte pour votre salut. Quelle sera votre décision ?


A bientôt...


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