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LES QUATRE POISONS A EXCLURE DE NOTRE VIE

L’article que vous allez lire est un extrait de notre formation en ligne « Cycle Éphésiens ». Si vous souhaitez en savoir davantage sur ce programme, vous pouvez vous rendre sur la page d’informations de notre site. Dans cette étude, vous allez découvrir les quatre poisons que tout chrétien doit exclure de sa vie. Examinons-les successivement.


Une jeune femme à gauche, avec une expression de surprise et des lunettes, pointant du doigt vers un texte à droite. Elle est sur un fond rouge. Le texte à droite est écrit en lettres majuscules : 'Les 4 poisons à exclure de notre vie'. Au-dessus de sa tête, un symbole de bulle de dialogue avec un point d'interrogation à l'intérieur. En haut à droite, le logo de Libraccess Academy.

1. Une vie sans mensonge


Regardez ce que dit Éphésiens 4.25 : C'est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. Les paroles de Paul étaient particulièrement pertinentes pour les destinataires de sa lettre, car leur existence était dominée par la culture grecque dans laquelle le mensonge était endémique. Nous trouvons une exhortation parallèle adressée aux croyants de Colosse qui, comme ceux d’Éphèse, vivaient sous l’influence de la même culture grecque. Paul leur dit dans Colossiens 3.9-11 : 9 Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, 10 et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé. 11 Il n'y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous.


Notez que l'apôtre leur dit au début du v.11 : Il n'y a ici ni Grec ni Juif. En d’autres termes : ce n’est plus votre culture qui doit dicter votre attitude, mais c’est votre nouvelle identité en Christ. Parce que vous vous êtes débarrassés du vieil homme pour revêtir l'homme nouveau, en vertu de votre union avec Jésus, Ne mentez pas les uns aux autres. Dans Éphésiens 4.25, Paul est aussi radical car il dit : renoncez au mensonge. Cela montre que Paul considérait le mensonge comme une caractéristique dominante de l'ancienne vie. Son message ne laissait planer aucun doute : le mensonge n'a pas sa place dans la vie d’un chrétien.


Ce message n'est pas moins nécessaire aujourd'hui, car nous sommes immergés dans une culture où la tromperie et le mensonge sont monnaie courante. Nous le voyons, par exemple, dans le monde des affaires, dans le sport, dans le commerce, dans les couples, dans la sphère politique, etc. Hélas, l'Église ne fait pas exception ! Il est de plus en plus fréquent d’entendre parler de détournement d’argent, d’adultère et d’abus en tous genres de la part de certains responsables chrétiens. Le mépris de la vérité et la disposition au mensonge sont tellement omniprésents, que beaucoup mentent sans même le savoir. Le mensonge est devenu pour plusieurs une technique de survie inconsciente. Mais le plus triste, c’est que des membres du corps du Christ mentent consciemment, et trouvent même une justification subtile à leur recours au mensonge. Un jour, un chrétien m’a même dit qu’il utilisait, quand cela était nécessaire, « des mensonges pieux » pour régler ses problèmes…


Mais rien de tout cela ne devrait exister parmi les disciples de celui qui est la Vérité (Jean 14.6) ! Pourquoi devons-nous renoncer au mensonge ? Dans son argumentation, Paul passe sous silence la raison la plus importante, à savoir qu'il s'agit d'un péché contre Dieu, et déclare plutôt qu'il s'agit d'un péché contre le corps du Christ. Unis à Jésus, nous sommes membres les uns des autres, nous dit Paul dans Éphésiens 4.25, c’est-à-dire que nous sommes solidaires les uns des autres. C’est pourquoi, que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain. Parce que nous sommes tous membres du Corps de Christ, le mot d’ordre est : renoncez au mensonge. Le mensonge entre membres rend le Corps dysfonctionnel.


Mais ce n’est pas seulement entre chrétiens que le mensonge ne devrait pas exister. Un vrai disciple de Jésus ne devrait pas mentir même lorsqu’il a affaire avec des non-chrétiens. Le Seigneur est absolument clair : renoncez au mensonge ! C’est le mensonge qui a ouvert la porte au péché dans le jardin d’Éden. Si nous sommes de nouvelle créature en Christ, nous devons vivre une vie sans mensonge. Il ne doit pas y avoir de compromis en la matière. Passons à présent au second poison que nous devons exclure de notre vie :


2. Une vie sans colère


C’est ce que nous apprenons dans Éphésiens 4.26-27 : 26 Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, 27 et ne donnez pas accès au diable. La première phrase est une citation du Psaume 4.5 (Segond 21) : Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ! Cela indique qu'il existe une colère appropriée ou, comme on le dit parfois « une bonne colère ». Dieu lui-même est parfois en colère. Jésus aussi était parfois en colère, comme par exemple lorsqu’il a purifié le Temple (Marc 11.15). Si nous sommes les imitateurs de Dieu, comme Paul le dit dans Éphésiens 5.1, nous serons parfois en colère face aux aberrations doctrinales, par exemple. Une colère appropriée est un signe de vie et de bonne santé spirituelle.



Mais dans notre colère, nous devons être très prudents, car la colère conduit souvent au péché, ce qui donne « accès au diable ». Comment cela se passe-t-il ? Cela commence généralement par une saine colère contre le péché et ses effets sur les autres ou peut-être sur nous-mêmes. Nous détestons à juste titre le péché et nous déplorons les dégâts qu'il cause. Mais si la colère est entretenue et mal gérée, elle peut prendre en intensité et nous rendre coupables. Notre colère pour celui qui est en faute augmente et, comme Jésus nous avertit dans le Sermon sur la Montagne, cela peut s’apparenter à une forme de meurtre (sans en être un littéralement bien sûr !). Nous lisons dans Matthieu 5.21-22 :

21 Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; celui qui tuera mérite d'être puni par les juges. 22 Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d'être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d'être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d'être puni par le feu de la géhenne.


Quand Paul déclare « que le soleil ne se couche pas sur votre colère », il ne fait pas référence à la fin de la journée, mais c’est une façon pour lui de dire que nous devons régler notre problème de colère rapidement. Cela implique de ne pas entretenir de rancune, car cette dernière peut s’installer subtilement si nous ne sommes pas vigilants. Si nous ne nous occupons pas de notre colère, c’est elle qui s’occupera de nous. Alors oui, la colère peut apparaître pour diverses raisons, mais nous devons promptement la maîtriser et surtout nous en débarrasser comme d’un poison qui peut affecter notre vie. Mais il y a un troisième poison qu’il faut exclure :


3. Une vie sans vol


Éphésiens 4.28 dit : Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu'il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Ce qui est frappant dans cette instruction de Paul, c’est le temps du deuxième verbe : ne dérobe plus. Comme vous pouvez le constater, il est conjugué au présent de l’indicatif. Comment est-il possible que l'apôtre doive dire à des croyants spirituellement régénérés et unis à Christ : « Ne volez plus » ? Il est presque choquant que des chrétiens aient besoin d’être exhortés à ne plus voler. Les experts bibliques font remarquer que le vol était si courant dans le monde antique, que les chrétiens de l'époque avaient besoin d'une telle instruction. La vérité est que les chrétiens d’aujourd’hui ont besoin de la même instruction, car il est facile et tentant de désobéir au huitième commandement d’Exode 20.15 : Tu ne déroberas point.


Dois-je vous rappeler que le vol se commet aussi bien par omission que par commission ? En d’autres termes, je peux voler lorsque je prends illégalement ce qui appartient à quelqu’un d’autre, ou qui ne me revient pas de droit : c’est le vol par commission. Mais je peux aussi voler en ne donnant pas à quelqu’un ce que je lui dois légalement : c’est le vol par omission. Par exemple, agir de façon à percevoir une aide financière à laquelle je n’ai pas droit, comme une allocation particulière, ce n’est rien d’autre qu’une violation du huitième commandement : Tu ne déroberas point. Attention au Système D à la française ! Certaines astuces sont des actes de vol manifeste. Qu’aucun chrétien ne voie dans ce genre d’astuces « la bénédiction de Dieu », car en réalité c’est un piège de Satan pour attirer sur des croyants le jugement divin.



Paul combat l'habitude de voler en ordonnant sa contrepartie positive : mais plutôt qu'il travaille. Notons que le travail doit être honnête, car il ajoute : en faisant de ses mains ce qui est bien. Il faut le dire : certaines activités professionnelles ne conviennent pas à un disciple de Christ. Par exemple, un croyant ne devrait pas vendre des produits illicites ou mortels, comme de la drogue. Un croyant ne devrait pas travailler dans un milieu d’impudicité, comme un club de striptease. Je sais que je donne des exemples extrêmes, mais c’est pour que vous sachiez qu’il faut réfléchir à ce que l’on fait, et à ne pas faire n’importe quoi parce qu’on a besoin d’argent. Notons également que Paul justifie son exhortation en soulignant la raison pour laquelle nous devrions travailler : pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.


Si nous analysons ce que l'apôtre nous dit ici, c’est que notre nouvelle identité en Christ devrait nous motiver à passer de la position de « preneur » à celle de « donneur ». Cela signifie que notre orientation présente en tant que croyants est inversée par rapport à notre mode de vie passée. Autrefois, nous n’hésitions pas à priver les autres pour notre bénéfice personnel, mais aujourd'hui, nous cherchons à partager avec les autres et pour leur bien, ce que nous acquérons honnêtement. Pour le dire différemment : en vivant conformément aux instructions de l'Évangile, l’ancien « voleur » devient un représentant de la miséricorde de Dieu. La tonalité spirituelle de l’exhortation de Paul nous rappelle que travailler en pensant à venir en aide aux autres, c'est en quelque sorte faire du bien à Christ. C’est la raison pour laquelle Jésus a dit à propos du fait d’aider les autres, dans Matthieu 25.40 : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. Et enfin, pour terminer, examinons le quatrième poison que nous devons exclure de notre vie :


4. Une vie sans corruption


Une vie sans corruption. Regardez ce que dit Paul dans Éphésiens 4.29 : Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l'édification et communique une grâce à ceux qui l'entendent. Vous vous demandez peut-être pourquoi j’ai intitulé ce dernier point : Une vie sans corruption ? Eh bien cela est en rapport avec l’adjectif « mauvaise » qui se trouve juste après le mot « parole ». Il s’agit de la traduction du grec « sapros » qui signifie : corrompu, putréfié et pourri. J’aurais pu tout aussi bien dire « Une vie sans putréfaction » ou « Une vie sans pourriture ». J’ai opté pour le mot « corruption », car il me semblait moins « violent ». Mais peu importe le mot utilisé, la vérité reste la même : nous devons exclure de notre vie toutes les paroles qui la rendent sale et malsaine !


Nous devons parler de manière à ce que nos paroles deviennent un véhicule et une démonstration de la grâce de Dieu. Nous devons tenir des propos constructifs, des propos qui édifient les autres. C’est un véritable défi que place devant nous l'apôtre Paul, mais si nous nous réclamons de Jésus-Christ, nous devons avoir le désir de relever ce défi. Tout d’abord, cela doit devenir un sujet de prière. Prions pour que nous fassions des progrès dans la gestion de nos paroles, et que nous soyons capables de les choisir avec soin, de mieux en mieux. Et pour nous motiver dans cette démarche, Paul conclut son exhortation par ces paroles tellement importantes dans les versets 30-32 :

30 N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. 31 Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. 32 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.


Pourquoi devons-nous exclure la corruption occasionnée par les paroles mauvaises de notre vie ? Parce que nous ne devons pas attrister le Saint-Esprit. Le verbe « attristez » dans notre verset traduit un verbe grec qui signifie : « causer de la peine, affliger, offenser et faire que quelqu'un soit incommodé ». Le Saint-Esprit n'est pas une force impersonnelle. Au contraire, c'est une personne réelle. Dans son amour infini, il est venu habiter en nous. Paul dit que nous devons veiller à ne pas l’affliger par notre façon de parler. C’est pourquoi, nous devons exclure toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté. La Bible Le Semeur traduit ainsi le verset 31 : Amertume, irritation, colère, éclats de voix, insultes : faites disparaître tout cela du milieu de vous, ainsi que toute forme de méchanceté. Le mot « méchanceté » signifie « malveillance ». Nous pourrions résumer ce verset en disant que Paul nous demande de ne pas faire du mal aux autres par nos paroles.


Cela s’accorde parfaitement avec ce qu’il ajoute au verset 32 : Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. Dans nos rapports avec les autres, nous devons choisir la bonté, la compassion et le pardon. Ne voulez-vous pas posséder ces vertus, et les manifester dans votre vie quotidienne ? Ce serait tellement différent de ce que l’on rencontre habituellement. Notre société est remplie d’agressivité et de colère. La douceur et la bienveillance sont des denrées rares de nos jours. Mais ce sont des qualités que l’on devrait trouver chez les disciples de Jésus. Et cela devrait commencer dans nos foyers.


Mes amis, faisons de nos maisons des lieux remplis de douceur, de compassion, de bienveillance et de pardon. Que cela imprègne l’atmosphère de nos familles afin qu’elles deviennent des havres de paix où l’on se sente bien, même si la richesse matérielle est absente. Voici donc les quatre poisons à exclure de notre vie : le mensonge, la colère, le vol et la corruption. Que le Seigneur nous vienne en aide !


À bientôt…


Une femme à droite tenant un panneau STOP et levant la main comme pour faire signe d'arrêter. À gauche, un texte en lettres majuscules : 'Les 4 poisons à exclure de notre vie' sur un fond dégradé rose et violet. En bas à gauche, un bouton d'abonnement avec une cloche rouge. En haut à droite, le logo de Libraccess Academy.

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