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L’IMPORTANCE DE L’ONCTION DE DIEU N°2

Dernière mise à jour : 12 avr. 2021


21 Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu,
22 lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit. (2 Co 1.21-22)

Nous avons commencé une étude sur l’onction du Saint-Esprit, et nous nous sommes appliqués à répondre à la première question sur L’origine de l’onction dans la Bible.


Après un bref examen de l’Ancien Testament, nous considérons les principaux mots utilisés pour désigner l’onction dans le Nouveau Testament. Nous voici arrivés au dernier mot :


3. Chrisma (utilisé 3 fois) : une habilitation par le Saint-Esprit pour savoir ce qui est vrai et juste, sa puissance œuvrant conjointement avec la Parole de Dieu dans le cœur du croyant.

L’apôtre Jean a écrit concernant ce ministère du Saint-Esprit révélant la vérité au cœur du disciple de Christ. Voici en quels termes il le décrit :

Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance. (1 Jn 2.20)

Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne ; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés. (1 Jn 2.27)


L’apôtre Jean a écrit ces versets afin de riposter contre l’hérésie d’un groupe de faux enseignants qui prétendaient avoir une connaissance spéciale de Dieu, et qui furent désignés plus tard sous l’appellation de gnostiques.


Ils prétendaient qu’eux seuls avaient la vraie connaissance de Dieu et que pour l’obtenir, tout le monde devait les suivre et se soumettre à leurs enseignements.


Mais l’apôtre Jean réfuta cette fausse doctrine en rappelant aux croyants qu’ils avaient déjà le Saint-Esprit, et que par l’onction qui demeurait en eux, ils connaissaient la vérité.


Il mentionne également que c’est le Saint-Esprit le véritable enseignant, et non pas des individus spéciaux. Jamais Dieu ne met en avant des hommes pour qu’ils soient plus honorés que le Seigneur lui-même, comme cela se passe dans des sectes chrétiennes.


Jean n’est pas en train de minimiser ou de disqualifier le ministère d’enseignement, comme le pensent certains, car Jésus les a institués dans l’Église :

Que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère ; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement. (Ro 12.7)

Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs. (Ep 4.11)


Au contraire, il met en avant le ministère du Saint-Esprit, qui nous guide dans la compréhension de la vérité de la Parole de Dieu, même lorsque celle-ci est enseignée par des hommes :

Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. (Jn 14.26)


Ce que l’apôtre Jean veut dire dans le passage où il est question de l’onction, c’est que celle-ci nous enseigne par une confirmation ou un désaveu dans notre conscience.


D’une part, cette onction rend témoignage à notre esprit si l’enseignement qui nous est dispensé est conforme à la vérité de l’évangile ou pas ; et d’autre part, si nous apprenons à coopérer avec cette onction, elle nous révèle qui est réellement Dieu par les textes de l’Ecriture.

Qu’apprenons-nous de tout ce qui a été dit jusqu’à présent sur l’onction de Dieu ? Nous le résumerons par ces trois points :


1.Si nous avons donné notre vie à Jésus, nous sommes également mis à part ou consacré pour servir Dieu selon l’appel qu’il nous adresse.


Afin de répondre à cet appel, il met dans notre vie l’onction de son Esprit : cela signifie qu’il répand sur nous son Esprit et nous « induit » de sa présence, afin que nous soyons utiles à ses projets. C’est ce qui ressort d’Ep 1.13-14 :

13 En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis.

14 lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, pour célébrer sa gloire.


2.Grâce à l’onction du Saint-Esprit, d’un point de vue spirituel, nous devenons des rois/prophètes/sacrificateurs. Cela implique trois choses :


· Par l’onction de Dieu, comme des rois, nous pouvons remporter la victoire sur les faiblesses de notre vie : Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul. (Ro 5.17)


· Par l’onction de Dieu, comme des prophètes, nous pouvons discerner la voix de Dieu lorsqu’il nous parle : Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. (Jn 10.27)


· Par l’onction de Dieu, comme des sacrificateurs, nous pouvons nous approcher de Dieu et lui offrir des sacrifices spirituels : Et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ. (1 P 2.5)


Ces sacrifices désignent nos louanges : Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. (Hé 13.15)


3.Quand cette onction vient dans notre vie, elle nous communique certains dons qui nous qualifient pour le service auquel nous avons été consacrés.


Par exemple, ces dons nous permettent de fonctionner comme des membres dans le corps de Christ qui est l’Église, comme cela est spécifié dans 1 co 12.4-7 :

4 Il y a diversité de dons, mais le même Esprit ;

5 diversité de ministères, mais le même Seigneur ;

6 diversités d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous.

7 Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune.


Parce que l’huile est un des types de l’onction du Saint-Esprit, regardons ce que le Psalmiste nous dit : Et tu me donnes la force du buffle ; Je suis arrosé avec une huile fraîche. (Ps 92.11).

La force spirituelle perdure dans notre vie lorsque nous recevons une onction fraîche. Il y a des moments dans notre vie où nous avons besoins d’être touchés par une nouvelle onction de Dieu, afin de reprendre des forces pour continuer d’avancer avec le Seigneur.


C’est peut-être le moment de vivre cela de la part du Seigneur. Laissons-nous être « arrosé avec une huile fraîche » par Dieu en venant dans sa présence.




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