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La Mort Selon la Bible

Quatre Vérités Incontournables


J’ai conclu mon étude intitulée « Jésus est-il réellement descendu en enfer ? » par cette question : « Que se passe-t-il après la mort ? » Elle me semble plus que jamais légitime, car Jésus affirme dans Jean 3.13 : Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. Ce verset ne m’avait jamais interpellé comme il l’a fait ces derniers mois. Pour la première fois de ma vie, j’ai réalisé que Jésus est le seul « homme » qui se trouve présentement dans le ciel. C’est bien ce qu’il affirme ici : à part lui, « personne n’est monté au ciel » ! Ni Hénoc, ni Moïse, ni Elie, ni Pierre, ni Paul, ni aucun chrétien décédé ces vingt derniers siècles, ne se trouvent actuellement au ciel. Cela inclut mes propres parents, ainsi que tous les croyants et hommes d’église que j’ai connus et qui ont quitté ce monde au fil des ans…


Miniature d’un article de blog Libraccess Academy avec une urne funéraire entourée de roses rouges en premier plan, et des personnes floues en arrière-plan, accompagnée du titre : « La mort selon la Bible : quatre vérités incontournables ». Cette image illustre un contenu chrétien sur la compréhension biblique de la mort.

Un exemple à suivre


C’est peut-être un choc pour vous car cela implique que vos proches non plus ne sont pas au ciel avec le Seigneur. Je suis conscient qu’une telle déclaration est en totale contradiction avec les différentes traditions chrétiennes qui affirment que si un individu a reçu la vie éternelle par la foi en Jésus-Christ, à sa mort il rejoint immédiatement le Seigneur dans le ciel. C’est précisément ce que j’ai toujours cru et enseigné. Dans ce domaine, j’étais comme la majorité des chrétiens : j’acceptais la tradition chrétienne dans laquelle j’avais été instruite, sans me demander si cela s’accordait avec ce que dit la Bible, car je faisais totalement confiance aux individus qui étaient chargés de m’éduquer dans la foi.


Avec le recul, je sais maintenant que la seule base solide pour la foi, ce n’est pas ce que telle confession chrétienne, telle église ou tel responsable ecclésiastique enseigne, mais c’est ce que la Bible déclare, même si cela va à l’encontre de toutes les traditions existantes. C’est pourquoi je tiens à vous prévenir que tout ce que je vais dire dans cette étude et celles qui vont logiquement suivre, ira à contre-courant de ce que vous avez probablement appris dans votre congrégation au sujet de ce qui se passe après la mort. Si vous êtes prêts à faire comme les croyants de Bérée au sujet desquels il est dit dans Actes 17.11 : Ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact ; si vous êtes prêts à adopter la même attitude qu’eux, alors vous êtes au bon endroit !


Bible ou traditions ?


Si, comme moi, vous êtes désireux de ne pas vous satisfaire d’une tradition chrétienne, mais que vous voulez vérifier ce que dit la Bible au sujet de la mort et de l’au-delà, je vous convie à une passionnante exploration des Saintes Écritures. Nous allons fouiller dans la Bible, et comparer ce qu’elle affirme avec les dogmes et les théories pseudo-spirituelles à la mode. Nous savons que les traditions chrétiennes ont développé au fil des siècles des doctrines variées au sujet de la mort et de l’au-delà. Par exemple, la théologie catholique romaine enseigne que la mort est une transition vers la vie éternelle. Elle enseigne que les âmes des défunts passent par un état intermédiaire appelé « purgatoire », où elles sont purifiées avant d'entrer au paradis. Dans les traditions protestantes, la mort est vue comme une séparation temporaire de l'âme et du corps. Elles enseignent que les âmes des défunts vont directement au paradis ou en enfer après la mort, selon leur foi et leurs actions.


Qui a raison entre les deux ? Selon votre affiliation ou votre sensibilité, vous donnerez raison à l’une ou à l’autre, mais la vraie question est : « Que dit la Bible ? » Vous seriez certainement étonnés de découvrir que la Bible ne cautionne ni l’une ni l’autre de ces croyances. En fait, elle enseigne des vérités diamétralement opposées. Êtes-vous disposés à accepter les vérités de la Bible, ou tenez-vous coûte que coûte à rester accrochés aux dogmes de votre tradition chrétienne ? Il en est de même concernant les diverses théories qui ont le vent en poupe. Je pense notamment aux Expériences de Mort Imminente (EMI) et au Tourisme Céleste, une expression qui désigne les aller-retour au ciel, suivis des descriptions de la cité divine de la part de ceux qui prétendent avoir visité le monde céleste.


Le Tourisme Céleste, bien que plus récent, connaît un succès notable dans les milieux charismatiques, comme en témoignent la quantité d'écrits et de vidéos disponibles en ligne. Beaucoup de croyants sont séduits par ces théories qui sont contredites par la Parole de Dieu. Ils croient que Dieu permet à certains de venir visiter le ciel, mais c’est faux, comme j’aurai l’occasion de vous le montrer. Mais je crois qu’il faut commencer au bon endroit, et celui-ci est incontestablement la question suivante : Qu’est-ce que la mort ? Nous avons vu que dans les traditions catholiques et protestantes, la mort est considérée soit comme une transition, soit comme une séparation. Mais que dit la Bible ? Comment parle-t-elle de la mort ? Elle le fait de quatre façons différentes :


La mort est un retour


Genèse 3.19 : C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.


Après que l’homme ait péché en désobéissant à Dieu, celui-ci prononce le terrible verdict de mort « tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement que le processus de la création de l’homme est inversé. Tout d’abord, regardez ce que déclare Genèse 2.7 : L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant. Il y a un point important que beaucoup de chrétiens négligent lorsqu’ils lisent ce verset. Celui-ci ne dit pas que Dieu a formé le corps de l'homme de la poussière de la terre. Non, il déclare que Dieu a formé l'homme de la poussière de la terre. Beaucoup plus tard, Paul écrira dans 1 Corinthiens 15.47 : Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre. Encore une fois, il est question non du corps, mais de l’homme. Seuls les théologiens affirment qu'il s'agissait du corps. La Bible elle, parle de l’homme.


Quand il fut créé, l’homme était complet physiquement, mais il était dépourvu de vie. Ce n’est qu’en recevant le souffle de vie, c’est-à-dire l’esprit que Dieu envoya, que l’homme devint un être vivant. Ainsi à sa création, l’homme fut entièrement issu de la poussière de la terre. Et que se passe-t-il lorsqu’il meurt ? La réponse du texte est sans ambiguïté : il retourne à la poussière. Regardez les textes suivants :

  • Job 34.14-15 : S'il ne pensait qu'à lui-même, S'il retirait à lui son esprit et son souffle (il s’agit bien sûr de Dieu), Toute chair périrait soudain, Et l'homme rentrerait dans la poussière.

  • Psaume 146.3-4 : Ne vous confiez pas aux grands, Aux fils de l'homme, qui ne peuvent sauver. Leur souffle s'en va, ils rentrent dans la terre, Et ce même jour leurs desseins périssent.


Donc, dès sa création Dieu a défini ce qu’est la mort de l’homme : ce n’est ni une transition ni une séparation, mais c’est un retour. Cela est vrai non seulement pour les incroyants, mais aussi pour les croyants de tous les temps. L’œuvre de la rédemption de Jésus n’a rien changé à la nature de la mort : cela a toujours été, et ce sera toujours un retour de l’homme à la poussière.



La mort est l’absence de vie


Exode 19.12-13 : Tu fixeras au peuple des limites tout à l'entour, et tu diras : Gardez-vous de monter sur la montagne, ou d'en toucher le bord. Quiconque touchera la montagne sera puni de mort. On ne mettra pas la main sur lui, mais on le lapidera, ou on le percera de flèches : animal ou homme, il ne vivra point. Quand la trompette sonnera, ils s'avanceront près de la montagne.


Dans cette interdiction que Dieu adresse aux Hébreux, il y a une menace de mort, et le v.13 précise quelle en est la nature : il ne vivra point. Cela signifie que lorsqu’un individu meurt, il cesse de vivre. La mort est donc l’opposé de vie, c’est aussi simple que cela. La mort n’est pas une transition vers une autre dimension où on continue de vivre différemment. Non ! La mort est l’absence de vie, et non la vie sous une autre forme ou dans un autre lieu. C’est pour cette raison que les expériences de mort imminente (EMI) ne correspondent pas à la mort authentique, car ceux qui disent en avoir vécu une, affirment avoir continué de vivre dans l’au-delà. Selon la Bible, on ne peut pas mourir et continuer de vivre en même temps. C’est soit l’un, soit l’autre, pas les deux. C’est bien ce qui ressort des textes suivants :

  • Genèse 42.1-2 : Jacob, voyant qu'il y avait du blé en Égypte, dit à ses fils : Pourquoi vous regardez-vous les uns les autres ? Il dit : Voici, j'apprends qu'il y a du blé en Égypte ; descendez-y, pour nous en acheter là, afin que nous vivions et que nous ne mourions pas.

  • 2 Rois 20.1 : En ce temps-là, Ézéchias fut malade à la mort. Le prophète Ésaïe, fils d'Amots, vint auprès de lui, et lui dit : Ainsi parle l'Éternel : Donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir, et tu ne vivras plus.


Dieu a prévenu Adam dans le jardin d’Éden : Tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras (Genèse 2.17). L’hébreu dit littéralement « en mourant tu mourras ». Autrement dit, le processus de mort devait commencer à opérer chez Adam le jour même où il mangea du fruit de l’arbre défendu, et cela devait finalement aboutir à sa mort. Et comme nous l’avons vu dans le point précédent, la mort de l’être humain se manifeste par un retour à la poussière, c’est-à-dire à la non-existence. Selon les premiers chapitres de la Genèse, la mort peut donc être simplement définie comme l'opposé ou l’absence de la vie.


La mort est un sommeil


Psaume 13.4 : Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu ! Donne à mes yeux la clarté, Afin que je ne m'endorme pas du sommeil de la mort.


David a peut-être écrit ce Psaume à l'époque où le roi Saül utilisait toutes les ressources de la nation pour le poursuivre afin de le tuer (Cf. 1 Samuel 19.1-2). Il se sent donc impuissant et a l'impression que Dieu l'a oublié, aussi invoque-t-il le Seigneur avec ferveur en lui demandant sa protection afin qu’il ne s’endorme pas du sommeil de la mort. L’expression indique clairement que pour les saints de l’Ancien Testament, la mort est assimilée à un sommeil. C’est la raison pour laquelle les verbes utilisés pour en parler font souvent référence au sommeil, comme le montrent les textes suivants :


Dans Genèse 47.30, Jacob dit à Joseph : Quand je serai couché avec mes pères, tu me transporteras hors de l'Égypte, et tu m'enterreras dans leur sépulcre. Si quelqu’un avait des doutes quant à la signification de l’expression « couché avec mes pères », la fin du verset en donne une explication précise : « tu m'enterreras dans leur sépulcre ». Daniel dira plus tard dans son livre au chapitre douze et au v.2 : Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle. Là aussi il n’y a aucun doute : Daniel compare la résurrection à un réveil et la mort au fait de dormir.


Nous pourrions croire qu’il s’agit d’un langage imagé confiné à l’Ancien Testament, mais c’est faux : on retrouve le même concept dans le Nouveau Testament. Par exemple, nous lisons dans Luc 8.52-53 au sujet de la fille de Jaïrus qui venait de mourir : Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit : Ne pleurez pas ; elle n'est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui, sachant qu'elle était morte. Jésus ne voulait pas dire qu’elle était dans le coma, mais que pour lui, ressusciter un mort était aussi simple que de réveiller quelqu’un qui dort. Nous retrouvons la même idée dans Jean 11.11-13 où nous lisons ces paroles lorsque Jésus a appris que Lazare avait succombé à sa maladie : Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller. Les disciples lui dirent : Seigneur, s'il dort, il sera guéri. Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil.


En parlant de la mort de la fille de Jaïrus et de celle de Lazare comme d’un endormissement, Jésus ne faisait que confirmer ce qui est affirmé tout au long de l’Ancien Testament : la mort est un sommeil ! Ceux qui croient que l'homme conserve sa conscience après la mort, enseignent donc que la conscience est indépendante du corps. Selon eux, lorsque le corps meurt, la conscience demeure intacte. Mais cette idée est contredite par la Bible. Tout comme le sommeil est un état d'inconscience, il en est de même de la mort. Quand la Bible dit que la mort est un sommeil, cela signifie que l’individu décédé n’est absolument pas conscient de quoi que ce soit. Je sais que certains brandiront le récit du pauvre Lazare et de l’homme riche dans le chapitre seize de Luc pour contester ce que je viens de dire, mais je vous expliquerai le vrai sens de ce texte plus tard, et vous saurez qu’il ne confirme en rien un état de conscience des défunts dans l’au-delà. Je vous demande un peu de patience d’ici là. Et enfin :

La Bible : la mort est un ennemi


1 Corinthiens 15.26 : Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort.


Dieu dit ce qu’il veut dire, et il veut dire ce qu’il dit. En d’autres mots, il n’y a pas d’ambivalence ou de confusion dans cette déclaration de Paul : il annonce clairement de la part de Dieu que la mort est un ennemi, et qu’il sera détruit un jour. On dit souvent des êtres chers décédés : « Ils sont partis auprès de Dieu ». Lors des funérailles, les pasteurs disent aux fidèles : « Notre bien-aimé n'est plus ici ; il est avec le Seigneur. Bien qu'il nous manquera beaucoup, il est maintenant dans la cité céleste où toutes les larmes sont essuyées et où le chagrin n'est plus ». En parlant de la sorte, ils présentent la mort comme un ami qui rapproche les croyants de Dieu. Or la Bible est sans ambiguïté à ce propos : la mort est un ennemi, et c’est ainsi que nous devrions la voir.


Un texte qui dépeint la mort comme un ennemi c’est la prophétie de Jérémie 31:15-16 : Ainsi parle l'Éternel : On entend des cris à Rama, Des lamentations, des larmes amères ; Rachel pleure ses enfants ; Elle refuse d'être consolée sur ses enfants, Car ils ne sont plus. Ainsi parle l'Éternel : Retiens tes pleurs, Retiens les larmes de tes yeux ; Car il y aura un salaire pour tes œuvres, dit l'Éternel ; Ils reviendront du pays de l'ennemi. Dans Matthieu 2.16-18, nous apprenons que cette prophétie s'est accomplie quand le roi Hérode a fait tuer tous les enfants de moins de deux ans à Bethléem, lorsqu’il cherchait à assassiner Jésus peu après sa naissance. L’expression « ils ne sont plus » signifie que les enfants ont été tués, c’est pourquoi le « pays de l'ennemi » n'est pas le ciel, mais la mort. La Bible dit qu’ils reviendront du pays de l'ennemi, c’est-à-dire qu’ils ressusciteront, mais en attendant ils ne sont plus, car ils sont morts et ont cessé d'exister consciemment.


Il est évident que les pleurs de Rachel sont une preuve que la mort est un ennemi. Mais l’attestation incontestable de cette réalité est le fait que la mort de Jésus est envisagée sous l'angle d’une glorieuse victoire sur la mort. Il s’agit d’un thème dominant du Nouveau Testament car nous y apprenons que par son œuvre rédemptrice, le Christ a neutralisé l’aiguillon de la mort (1 Corinthiens 15.55), qu’il a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Évangile (2 Timothée 1.10), qu’il a anéanti celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable (Hébreux 2.14) et qu’il tient les clefs de la mort et du séjour des morts (Apocalypse 1.18).


Je n’avais jamais réellement compris ces vérités sur la mort, et j’ai réalisé que de nombreux préceptes sur le sujet ne sont pas toujours fidèles à la Bible. Je les ai entendus depuis que je suis chrétien, et je les ai enseignés en tant que prédicateur, mais je me rends compte aujourd’hui que la tradition y avait souvent plus de place que la vérité des Écritures. Il est temps, je le crois, de remédier à ce manquement. Si vous désirez savoir ce que la Parole dit exactement sur la mort et ce qu’il y a après, je vous donne rendez-vous dans les études qui suivront celle-ci. Que le Seigneur vous bénisse !


À bientôt…



1 Comment


Unknown member
il y a un jour

apôtre paul nous dit que la mort est un gain que ce qu’il voulait dire dans ce verset

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