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LES SEPT POINTS DE REPERES UNIVERSELS

Savez-vous quel est le plus grand besoin des êtres humains, surtout ceux de la nouvelle génération ? C’est de posséder de solides points de repères sur lesquels bâtir leurs vies. Trop de gens vivent à l’aveuglette, selon l’envie ou le besoin du moment, et ils s’étonnent ensuite de voir leur existence tomber en miettes, en subissant au fil des ans les affres de la confusion et de la désillusion.


Aujourd’hui, à moins de vivre sous un régime totalitaire en étant coupé du reste du monde, comme c’est le cas en Corée du nord, nous devons faire face à une terrible pollution qui n’a aucun mal à nous atteindre, pour la bonne raison que nous nous déplaçons quasiment partout avec les outils qui véhiculent cette pollution : nos smartphones, nos tablettes et nos ordinateurs portables.


Vous vous demandez peut-être quel est le lien entre ces gadgets incontournables de nos sociétés modernes et la pollution ? C’est facile à comprendre lorsqu’on sait de quel type de pollution il s’agit. Je ne parle pas de la pollution atmosphérique, ni même de la pollution chimique ou mécanique. Non ! Je fais plutôt allusion à la pollution de l’information à laquelle nous sommes confrontés chaque jour. N’est-il pas vrai que nous sommes bombardés de toutes sortes d’informations par le simple fait d’allumer notre smartphone et d’être connecté à Internet ?


Par exemple, en activant mon téléphone ce matin, j’avais déjà six notifications m’informant de divers évènements qui se sont passés dans le monde pendant que je dormais, sans compter les dizaines de mails et de Pop-Up d’actualités qui m’attendaient...à sept heures du matin ! Et ce n’est qu’un échantillon de la somme astronomique d’informations en tous genres qui arrivent jusqu’à nous par les différents moyens de communications qui remplissent notre quotidien. C’est une des raisons pour lesquelles je refuse de rester constamment connecté...


Bref, nous sommes les victimes inconscientes de la pollution de l’information ! Et quand je parle de « pollution de l’information », je ne pense pas seulement aux bulletins d’actualité touchant les domaines de la politique, des sports, des spectacles, des loisirs, des faits divers, etc. Je pense aussi, pour ne pas dire surtout, au domaine de la foi et de la spiritualité. Ne trouvez-vous pas que nous sommes sans cesse assaillis de « propositions » visant à notre édification spirituelle ?


Il y a quarante-cinq ans en arrière, lorsque je me suis converti, je ne connaissais que mon église locale et l’évangile qu’elle prêchait. Je ne recevais qu’une seule sorte de nourriture spirituelle, et les choses étaient simples. Mais cela a bien changé depuis... De nos jours, chaque croyant, pour peu qu’il ait une connexion Internet, est exposé à une large palette d’enseignements chrétiens émanant de sources aussi variées qu’inédites. Depuis qu’Internet a fait son apparition, il n’y a jamais eu autant d’enseignants chrétiens !


Ces enseignants se contredisent habituellement, n’hésitent pas à s’attaquer mutuellement, mais surtout cherchent à avoir la mainmise sur la pensée de ceux qu’ils parviennent à atteindre. Personne n’est à l’abri d’un « recrutement » spirituel via YouTube ou un site Internet quelconque. Je connais de nombreux croyants qui ont mordu à l’hameçon de tel ou tel prédicateur qui a su toucher la corde sensible chez eux, simplement en entrant dans l’intimité de leur maison par le biais d’une vidéo, d’un podcast ou d’un blog.


Quel est l’hameçon qu’ils utilisent ? Eh bien ils proposent toutes sortes de recettes ou de techniques pour améliorer notre condition spirituelle. Ils affirment aussi qu’il faut connaître ce qui a été caché pendant longtemps, mais qu’ils ont (comme par hasard !) découvert, et dont ils veulent faire profiter les autres. Ou encore, qu’il est indispensable de croire ceci et de pratiquer cela, si nous ne voulons pas rater le coche avec Dieu. C’est ainsi que les croyants sont énormément sollicités par d’innombrables sites Internet et chaînes YouTube qui leur promettent une promotion spirituelle autrement inaccessible.


Mais que devons-nous faire face à ce déferlement d’informations à résonnance chrétienne ? Comment distinguer le vrai du faux, le bon du mauvais ? Comment de ne pas se laisser entraîner dans des voies sans issues où nous pouvons perdre rapidement la solidité spirituelle qu’il nous a fallu des années pour acquérir ? Je crois que la meilleure solution consiste à revenir aux fondamentaux qui ont fait leur preuve, et qui remontent aux temps anciens. Accrochons-nous aux vérités qui résistent au temps et survivent aux modes éphémères.


Je profite de l’occasion pour vous mettre en garde contre les nouveautés en matière de spiritualité. Attention aux nouvelles recettes et techniques spirituelles ! Nous serions sages d’obéir à ce que dit Jé 6.16 : Ainsi parle l'Éternel : Placez-vous sur les chemins, regardez, Et demandez quels sont les anciens sentiers, Quelle est la bonne voie ; marchez-y, Et vous trouverez le repos de vos âmes ! Appliquons-nous à connaître les anciens sentiers, et ne nous laissons pas séduire par une pseudo « nouvelle révélation » ou « nouvelle onction » que n’ont pas connue les saints d’autrefois.


Je crois que nous devons réintégrer dans nos vies les points de repères que Dieu nous a communiqués dans les Ecritures, et ne pas nous en éloigner. Voici un texte qui va nous aider à le faire. Regardez ce que dit Mi 6.8 : On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; Et ce que l'Éternel demande de toi, C'est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu. Dans ce passage nous découvrons des valeurs sûres qui peuvent servir de fondement sur lequel construire notre vie. Je les qualifient de points de repères universels, et ils se trouvent dans les sept expressions qui composent le verset. Examinons-les brièvement :


1) On t'a fait connaître.

Le verbe hébreu (nagad) signifie : mettre en évidence, exposer, informer et avertir. Nous pourrions dire que le premier point de repère c’est la connaissance. Le maillon faible de l’homme a toujours été l’ignorance. C’est encore plus vrai dans le domaine religieux. Vous voulez créer un fanatique ? Tout d’abord, enfermez-le dans l’ignorance, faites-lui croire qu’il sait tout et que les autres ne savent rien. Ensuite, persuadez-le qu’ils doit imposer son savoir aux autres. Formule simple mais efficace qui a fait ses preuves, l’Histoire du monde en est témoin ! Notez quand même que cela commence par l’ignorance.


Mais Dieu ne veut pas que nous soyons prisonniers de l’ignorance, alors il nous dit « On t’a fait connaître ». Dieu a exposé, il a mis en évidence ce qu’il nous est nécessaire de savoir. Notons également que ce verbe hébreu signifie « informer et avertir ». Au moment où j’écris ces mots, notre pays – l’île de la Réunion – est dans sa période cyclonique, ce qui veut tout simplement dire qu’un ou plusieurs cyclones peuvent venir nous perturber à tout moment. Si vous n’avez jamais vécu l’expérience, sachez qu’elle n’est pas des plus agréables...


Toutefois, nous bénéficions de bulletins météo réguliers pour nous informer et nous avertir. Nous sommes non seulement informés de l’évolution du cyclone, de son angle d’approche, de son intensité, mais nous sommes aussi avertis de sa dangerosité, des mesures de protections auxquelles nous devons nous soumettre, ainsi que des interdictions en matière de déplacement et d’évènements. On nomme ces avertissements des alertes cycloniques, et il est nécessaire de rester à l’écoute des médias pour ne pas les rater.


Comparée à l’information, l’avertissement se situe à un niveau supérieur, et nous rend hautement responsables. Il en est de même de la connaissance transmise par Dieu : nous sommes responsables d’agir en conséquence. Nous ne pouvons pas prétendre de rien savoir, car « On t’a fait connaître », cela a été exposé et mis en évidence, nous en avons été informés et avertis. La base étant posée, passons au second point de repère qui prouve que nous sommes tous concerné.


2) Ô homme

Le mot hébreu (‘adam) peut être traduit par « être humain ». C’est la plus petite expression de notre verset, mais c’est aussi celle qui lui confère son caractère universel. C’est ce que je trouve remarquable dans ce texte : il ne s’adresse pas à une catégorie d’individus en particulier, mais à tout être humain. Bien sûr, c’est un prophète Juif qui délivre son message au sein du peuple hébreu, mais celui qui est concerné par ce message dépasse les limites Juives : Ô homme.


Je vais être plus direct : Dieu ne parle pas aux Juif, aux Chrétiens, aux Orthodoxes, aux Évangéliques, aux Anglicans, aux Catholique, aux Protestants, etc. Non ! il parle à de simples êtres humains, sans considération de leurs races ou de leurs religions. Ici, le statut familial, social et professionnel ne comptent pas. Il y a une seule condition à remplir : être un homme ou une femme. Pensez-vous que vous entrez dans une des deux catégories ?


Oubliez que vous êtes Baptiste, Évangélique, Catholique, Réformé, Pentecôtiste, etc. Ici, Dieu s’adresse à vous en tant qu’être humain. Nous sommes tellement concernés par notre appartenance religieuse, que nous oublions que Dieu nous voit simplement comme des hommes et des femmes. À ses yeux, les étiquettes n’ont pas d’importance. Venez devant lui avec votre humanité. C’est tout ce qui compte. Il vous parle en vous disant : Ô homme. C’est tout. Il n’y a rien d’autre à ajouter.


3) Ce qui est bien

Le mot hébreu rendu par bien (towb) désigne ce qui est agréable et plaisant. D’accord, me direz-vous, mais agréable et plaisant pour qui ? Je pense que cela doit tout d’abord l’être pour Dieu. Oui, nous pouvons dire que Dieu nous a fait connaître ce qu’il aime, ce qu’il désire. C’est logique : il est le créateur, celui qui nous donne la vie, et il s’attend à ce que cette vie qu’il nous donne, nous la vivions d’une manière qui lui soit agréable et plaisant.


Mais ce n’est pas seulement à Dieu que cela doit être agréable et plaisant, c’est aussi à nous qui, reconnaissons-le, sommes les acteurs de cette vie. Notre relation avec Dieu devrait être telle, que nous désirons ce qu’il désire et aimons ce qu’il aime. Et nous n’agissons pas ainsi parce que nous y sommes contraints, mais parce que notre intimité avec Dieu produit chez nous une identification à ce qui compte pour lui. Notre système de valeur est alors transformé. Nous développons de nouveaux centres d’intérêts, et cela change profondément nos choix et nos attitudes : nous nous mettons à rechercher ce qui est bien aux yeux de notre bien-aimé Seigneur.


4) Et ce que l'Éternel demande de toi

Ici le verbe hébreu (darash) signifie chercher, s'enquérir et exiger. Soulignons au passage que le sujet du verbe est clairement identifié : l'Éternel. Ce n’est pas le prophète Michée, ni même la religion d’Israël qui exprime la demande, mais c’est Dieu lui-même. C’est la première raison qui devrait nous pousser à y être attentif : Dieu, le créateur tout-puissant, le maître de l’univers visible et invisible, béni soit son saint nom ! adresse une demande. Il ne le fait pas secrètement, mais il la met en évidence et l’expose publiquement.


Mais il y a une deuxième raison qui devrait nous motiver à écouter sa demande : elle s’adresse à toi. Il ne parle pas à une élite ni à un groupe spécial, mais il te parle à toi qui lit ces lignes. Toi, c’est chacun d’entre nous : c’est moi, c’est lui, c’est elle, c’est nous, c’est...toi ! Comprenez-vous pourquoi nous sommes responsables de notre réaction, car nous ne pouvons plus prétendre que nous ne le savions pas. Nous avons été publiquement informés et avertis de ce qui est lui est agréable et plaisant.


Il y a un autre point sur lequel je veux attirer votre attention : en plus d’informer et d’avertir, Dieu cherche et exige. En d’autres mots, Dieu ne se contente pas de nous prévenir de notre responsabilité, il nous rappelle aussi qu’il est nous observe pour vérifier si nous faisons ce qu’il veut. C’est une notion qu’il est facile d’oublier, surtout à notre époque où la superficialité de la vie est autant magnifiée, que ce soit dans le monde d’une manière générale, mais également dans les milieux chrétiens. C’est probablement ce qui explique la pauvreté de la dévotion aujourd’hui.


5) C'est que tu pratiques la justice

Deux mots vont retenir notre attention dans ce cinquième point de repère. Tout d’abord le verbe hébreu (‘asah) que traduit « pratiques » signifie « faire, accomplir, façonner, fabriquer, s'occuper de, mettre en ordre ». La richesse du verbe en dit long sur ce que Dieu attend de tout être humain. Qu’évoque pour vous les verbes « façonner »et « fabriquer » ? Ils me font penser à un artisan qui se met à l’œuvre pour créer quelque chose de précis. Et comment procède-t-il ?


Tout d’abord l’artisan pense intensément à ce qu’il projette de faire, ensuite il établit un plan d’exécution, et enfin il passe à l’action en sachant qu’il devra s’adapter aux problèmes qui peuvent surgir. De la même façon, je crois que Dieu nous demande de fabriquer ou de façonner notre vie, afin de la rendre conforme à ce qu’il veut pour nous. Nous devons nous occuper de notre vie, nous devons la mettre en ordre, surtout lorsqu’elle ne correspond pas aux exigences de Dieu.


Quelle responsabilité, ne trouvez-vous pas ? D’ailleurs, cette responsabilité est accentuée par le second mot de la phrase. Il s’agit du mot hébreu pour « justice » (mishpat) et qui signifie : « droit, propre, convenable, décision de loi ». Savez-vous ce qui est droit, propre et convenable aux yeux de Dieu ? Eh bien c’est ce qui résulte de sa loi, c’est-à-dire des décisions qu’il a promulguées officiellement.


Une chose semble évidente à la lecture de ce verset : Dieu ne laisse pas l’homme dans le flou quant à sa volonté. Il a dit clairement ce qu’il veut, et il l’a fait par sa Parole. La question est de savoir comment nous y répondons ? Mais quelles sont les décisions faisant force de loi que Dieu a édictées et portées à notre connaissance ? Les deux derniers points de repère les révèlent nettement.


6) Que tu aimes la miséricorde

Tout d’abord, le verbe hébreu rendu par « aimes » (‘ahabah) signifie aussi « avoir de l’affection ». Il y a deux façon d’aborder la spiritualité de la Bible : avec peur ou avec affection. Je peux pratiquer ma foi parce que j’ai peur de Dieu, j’ai peur de le décevoir, ce qui n’est pas mauvais en soi, mais il ne faut pas que ce soit notre seule raison. Je peux pratiquer ma foi avec affection, c’est-à-dire en appréciant ce que je fais, en y prenant plaisir, une attitude qui, n’en doutons pas, satisfait le Seigneur par-dessus tout.


Ensuite, il y a le mot hébreu traduit par miséricorde (checed). Il signifie « bonté, bienveillance, clémence et fidélité ». Quelle belle spiritualité que celle qui est proposée ici ! Dieu nous demande d’agir avec bonté avec notre prochain. Il nous appelle à manifester de la bienveillance envers ceux qui nous entourent. Notre attitude doit se caractériser par de l’indulgence et de la fiabilité dans nos rapports avec les autres. C’est ce qu’impliquent la clémence et la fidélité. En résumé, nous ne devons pas être bons par obligation ou par peur, mais parce que nous prenons plaisir à être bienveillants.


7) Et que tu marches humblement avec ton Dieu :

Le verbe hébreu que traduit « marches » (yalak) signifie « manière de vivre et de se conduire ». J’aime cela. C’est tellement facile de croire que la spiritualité consiste à prier, chanter et étudier la Bible. Bien sûr, ce sont là des pratiques dévotionnelles qui ont leur place dans notre relation avec Dieu, mais une fois que nous cessons de chanter, que nous nous levons de notre lieu de prière, et que nous sortons de notre bureau où nous nous sommes enfermés pour étudier les Ecritures, comment vivons-nous ? Comment nous conduisons-nous au quotidien ? Lorsque nous quittons le culte à l’église, comment nous comportons-nous en tant que simple citoyen ?


Le dernier mot hébreu important de notre verset, celui qui est traduit par « humblement » (tsana‘) signifie « être modeste ». Voilà une vertu bien rare aujourd’hui ! Qu’est-ce que la modestie ? C’est le contraire de l’arrogance, de la condescendance, de la prétention et de la vanité, toutes des attitudes de plus en plus médiatisées et désignées comme les vecteurs de la réussite. La pudeur, la discrétion, la retenue et la simplicité sont, quant à elles, des qualités qui n’ont pas bonne presse. Hélas ! Ces vertus ne sont plus autant mises en avant que par le passé, même si c’est ce que Dieu exige de tout être humain.


Dieu veut que nous nous conduisons avec modestie, non seulement avec nos semblables, mais également avec lui. Notre verset dit que Dieu désire que nous vivions avec lui simplement. N’essayons pas de l’impressionner par nos actes ou nos connaissances. N’ayons pas une trop haute opinion de nous. N’étalons pas notre spiritualité devant les autres comme si nous étions différents et meilleurs qu’eux. Soyons simples et modestes. Que notre relation avec notre Dieu soit empreinte de simplicité.


Voilà donc les sept points de repères universels sur lesquels tout être humain doit construire et organiser sa vie. Nous devrions les méditer et nous appliquer à les intégrer à notre vie quotidienne. Dans ces sept points de repères, nous apprenons ce que Dieu attend de tout homme, de toute femme. Notre problème, c’est que nous pensons très souvent à Dieu comme des croyants qui professent une foi particulière. Nous croyons que Dieu est sensible à notre identité spécifique, que ce soit celle d’un Évangélique, d’un Catholique, d’un Protestant, d’un Pentecôtiste, etc.


C’est ce qui explique pourquoi nous abordons Dieu comme des chrétiens, comme des individus qui ont adhéré à des dogmes distinctifs. Nous pensons que c’est ce que Dieu recherche. Mais dans notre texte, Dieu ne s’adresse pas à des chrétiens ou à des gens d’une quelconque croyance religieuse, mais il parle à de simples êtres humains. Cela n’a rien à voir avec l’église, avec le pasteur, avec le prêtre, ou avec les doctrines auxquelles on croit, mais il s’agit de vivre avec Dieu d’une façon qui lui plait, qui que nous soyons.


Cette façon de vivre ne demande pas une grande connaissance de la Bible ou de la théologie, ni d’être dans une église quelconque, mais juste d’obéir à ce qui est dit dans notre verset. Nous compliquons trop notre vie parfois : nous cherchons à prier plus, à plus lire la Bible, à trouver une bonne église, etc. Ces choses ne sont pas mauvaises, à condition qu’on se conforme à ce que Dieu exige dans ce texte. Ne vous demandez pas si vous êtes, par exemple, un bon Évangélique. Non ! Demandez-vous si vous pratiquez Mi 6.8. J’aimerai conclure mon propos en jetant un rapide coup d’œil sur quelques versets qui confirment ce que nous venons de voir :

Ps 112.4 : La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits, Pour celui qui est miséricordieux, compatissant et juste.

Pr 21.3 : La pratique de la justice et de l'Equité, Voilà ce que l'Éternel préfère aux sacrifices.

Ec 12.15 : Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C'est là ce que doit faire tout homme.

Os 6.6 : Car j'aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.

Os 12.7 : Et toi, reviens À ton Dieu, Garde la piété et la justice, Et espère toujours en ton Dieu.


Le mot de la fin, que je vous invite à garder en tête, c’est cet appel du prophète Osée dans le dernier verset cité : reviens à ton Dieu. Reviens non pas avec tous tes rituels chrétiens, tous tes titres (pasteur, ancien, etc.) tous tes accomplissements, toute ta connaissance biblique, ou toutes tes expériences, mais reviens comme un simple être humain, reviens comme un homme ou une femme qui pratique la piété, la justice, la miséricorde et la compassion, en vivant humblement avec son créateur. Pensez-vous pouvoir faire cela ?


A bientôt...


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