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CINQ VERITES INDENIABLES SUR JESUS

Savez-vous qu’il y a certaines choses que nous croyons savoir sur Jésus, mais qui sont fausses ? Je voudrais partager avec vous cinq faits marquants au sujet du Christ que beaucoup de croyants ne connaissent pas. Nous pouvons les appeler les cinq vérités indéniables sur Jésus. Si vous êtes un amoureux de la vérité, je vous invite à les découvrir sans plus tarder, car les ignorer peut s’avérer spirituellement dommageable.

1. Jésus n’était pas seulement de descendance royale mais aussi de descendance sacerdotale.


Selon la généalogie que nous trouvons dans le premier chapitre de l’évangile selon Matthieu, Jésus était un descendant du roi David, ce qui implique qu’il était de la lignée royale. Mais peu de gens se rendent compte qu'il était aussi un descendant de la lignée sacerdotale. Lu 1.5 déclare : Du temps d'Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d'Abia ; sa femme était d'entre les filles d'Aaron, et s'appelait Élisabeth. Elisabeth était une parente de Marie (Lu 1.36), la mère de Jésus. Cela signifie que les deux femmes avaient en commun le même illustre ancêtre : Aaron, le premier grand-prêtre ou Souverain Sacrificateur d’Israël.


Donc, si Jésus descend de la lignée royale par son père d’adoption, Joseph, il descend également de la lignée sacerdotale par sa mère. En d’autres mots, Jésus est notre grand prêtre, celui qui offre le sacrifice pour notre pardon. En fait, il est en même temps le Souverain Sacrificateur et le sacrifice pour l’accomplissement de l’expiation de nos péchés, c’est pourquoi il est dit dans He 7.24 : Mais lui, parce qu’il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible. Je vous prie de noter que son sacerdoce…n’est pas transmissible. Cela signifie qu’il n’a pas de successeur, pas de « vicaire ». L’apôtre Pierre ne lui a pas succéder, ni aucun Pape d’ailleurs. Pensez et croyez ce que vous voulez, mais il est écrit que son sacerdoce…n’est pas transmissible. Il faut juste choisir entre la vérité et la tradition.


2. Jésus avait des frères et des sœurs, il n’était pas l’unique enfant de Marie.


Selon Mc 6.3, Jésus avait de nombreux frères et sœurs : N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Pour préserver la virginité perpétuelle de Marie, une tradition prétend qu’il s’agissait en réalité des cousins et des cousines de Jésus, et non pas de ses frères et sœurs. Mais si on s’en tient aux textes bibliques, il s’agissait réellement de ses frères et de ses sœurs, tous nés après lui, une fois que Joseph et Marie eurent des relations intimes comme tous les couples mariés.


En parlant de Joseph, Mt 1.25 déclare : Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus. Cette phrase il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, indique clairement qu’il la connut sexuellement après la naissance de Jésus, ce qui rend possible et normale la naissance d’autres enfants. Qui plus est, si ces hommes étaient des cousins ​​de Jésus, pourquoi sont-ils si souvent décrits comme étant avec Marie sa mère ? Nous voyons cela dans Luc 8.19 : La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver ; mais ils ne purent l'aborder, à cause de la foule ; et Ac 1.14 : Tous d'un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.


J’ai entendu un Youtubeur Catholique expliquer qu’ils ne pouvaient pas être les vrais frères de Jésus, car si c’était le cas, c’est à eux que le Seigneur aurait confié Marie sa mère, juste avant de mourir sur la croix, alors que c’est à l’apôtre Jean, le disciple qu’il aimait, qu’il la confia comme on peut le lire dans Jn 19.25-27 :

25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.

26 Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils.

27 Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.


Mais ce que ce Youtubeur Catholique semble avoir oublié, c’est que Jean était le SEUL disciple présent à la crucifixion, tous les autres l’avaient abandonné, et ses frères non plus ne croyaient pas en lui (Jn 7.5), donc ils étaient absents à ce moment tellement douloureux pour Marie. Mt 26.19 dit en effet que lorsque Jésus a été arrêté dans le jardin de Gethsémané : Alors tous les disciples l'abandonnèrent, et prirent la fuite. Cela explique pourquoi Jésus a confié Marie aux soins de Jean. À la lumière de ses différentes données, il est plus simple d’accepter l’évidence : Jésus avait des frères et des sœurs, à moins que l’on préfère la tradition à la vérité…


3. Jésus pensait et parlait hébreu, et éventuellement araméen, mais pas grec.


Selon Josèphe , un historien juif qui a vécu à l'époque de Jésus, les Juifs détestaient tout ce qui venait du monde grec, y compris la langue. En fait, pendant la révolte des Maccabées, des Juifs pratiquants ont même tué les Juifs qui avaient embrassé la langue et la culture grecques. Alors qu'on a supposé dans le passé que l'hébreu avait cessé d'être une langue parlée par les Juifs bien avant Jésus, des preuves archéologiques récentes montrent que la langue hébraïque était encore utilisée par les Juifs en Israël au deuxième siècle après Jésus-Christ.


Cela change beaucoup de choses dans notre compréhension des évangiles, car il faut les lire avec des lunettes juives et non des lunettes grecques, comme le cas depuis 2000 ans. Par exemple, Jésus n’a certainement pas dit « Je bâtirai mon église » (Mt 16.18), car le mot « église » est emprunté à la langue et à la culture grecque. C’est la traduction de « Ekklesia », qui désigne « une réunion des citoyens appelés de leurs maisons dans un certain endroit public ». Non, Jésus n’a pas pu dire cela, car Ekklesia possède une connotation politique et non spirituelle.


En tant que Rabbin Juif enseignant un groupe de disciples, Jésus a dû dire : je bâtirai « ma Yeshiva » ou « ma Kehillah », deux mots hébreux qui désignent une congrégation d’apprenants ou d’élèves suivant l’enseignement d’un maître. Et lorsqu’on comprend ce que ces mots hébreux véhiculent comme notion, on comprend en même temps que les institutions chrétiennes, telles qu’elles existent aujourd’hui, ne correspondent pas à la volonté de Jésus. Lorsqu’on sépare la communauté des croyants de son arrière-plan hébraïque, on perd de vue une réalité spirituelle qui est absente de l’Eglise institutionnelle. C’est un sujet qui nécessite un développement plus profond qu’il n’est pas possible d’offrir ici, mais je peux vous assurer que cela fait toute la différence dans la façon de vivre avec notre Maître Yeshoua.


4. Le terme « fils de l'homme » ne décrit pas l’humanité de Jésus, mais sa messianité.


Beaucoup de lecteurs de la Bible pensent que l'expression « Fils de Dieu » fait référence à la divinité de Jésus, mais en réalité cette expression est utilisée autant pour des êtres angéliques et des croyants, que pour Jésus. Les trois textes suivants en sont la preuve :

Job 2.1 : Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l'Éternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux se présenter devant l'Éternel.

Ga 3.26 : Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus Christ.

1 Jn 4.15 : Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.


Quand on en arrive à l'expression « Fils de l'homme », on se rend compte qu’elle se trouve fréquemment dans la Bible. Il s’agit d’un terme générique pour désigner un simple homme, comme dans Ez 2.1 : Il me dit : Fils de l'homme, tiens-toi sur tes pieds, et je te parlerai. Cependant, dans Da 7.13, nous trouvons une utilisation particulière de cette expression, lorsque le prophète déclare : Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme ; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui.


Il faut savoir que ce verset fait partie de la section du livre de Daniel qui a été écrit en araméen et non en hébreu (2.4 à 7.28). Le terme hébreu pour « fils de l'homme » est « ben adam », mais en araméen c'est « bar enosh ». Ici se trouve le seul verset de toute la Bible qui utilise l'expression « bar enosh ». Lorsque Jésus s'est qualifié de « fils de l'homme », il l’a fait de telle sorte qu’on ne manque pas de l’identifier avec celui de Daniel. C’est ce que nous voyons dans Lu 21.27 : Alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Il est clair qu’ici Jésus affirme être le Messie qui doit revenir, car il ajoute l’élément clé, le même que nous voyons dans le livre de Daniel : sur une nuée. Cela devrait nous rappeler que Jésus revient bientôt. La question est : « Sommes-nous prêts pour accueillir son retour et entrer dans son royaume ? ».


Beaucoup de chrétiens croient qu’ils sont prêts, parce que leur pasteur leur a dit qu’il revient pour enlever l’Eglise, et comme ils en sont membres, alors c’est certain, Jésus revient les chercher. Cependant, le Christ ne revient pas pour l’Ekklesia mais pour sa « Yeshiva » ou sa « Kehillah », c’est-à-dire pour des disciples qui ne se contentent pas de rituels et de sermons chrétiens, mais qui s’appliquent à obéir aux prescriptions de leur maître (Cf. Mt 28.19-20), car il n’y a pas de foi sans obéissance selon Ro 1.5 : Nous avons reçu la grâce et l'apostolat, pour amener en son nom à l'obéissance de la foi tous les païens. C’est dans l’optique de l’obéissance de la foi que Jésus a dit dans Lu 18.8 : Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? Faisons-nous partie de ceux qui marchent dans l’obéissance de la foi, ou de ceux qui privilégient leurs traditions à la vérité ?


5. Jésus n’était pas un chrétien mais un Juif pratiquant, et il n’a jamais eu l’intention de fonder le christianisme.


Ce dernier fait est le plus explosif, et il faut aimer la vérité plus que tout pour l’accepter. Peut-être qu’il serait utile de prier comme David dans le Ps 51.8 : Mais tu veux que la vérité soit au fond du cœur : Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi ! Vous noterez que la sagesse accompagne la vérité. Le mot sagesse en hébreu désigne aussi la prudence. Nous ferions preuve d’une prudence salutaire en n’oubliant pas que Jésus était un vrai Juif pratiquant, et qu’il n’a jamais voulu fonder le Christianisme. Si celui-ci existe, c’est le fait des « pères de l’Eglises » des 2ème et 3ème siècle qui en ont posé les bases en se démarquant de plus en plus des origines hébraïques de la foi, ce qui aboutit à la décision de l’empereur Constantin de faire du Christianisme la religion officielle de l’empire romain au 4ème siècle de notre ère.


Beaucoup de gens croient encore que juste après la mort de Jésus, est née l’Eglise Catholique Romaine, avec comme premier « Pape » l’apôtre Pierre, et que cela a duré jusqu’au 16ème siècle quand se produisit la Réforme Protestante, ce qui divisa l’Eglise en trois grandes confessions si on y ajoute l’Eglise Orthodoxe. Rien n’est plus éloigné de la vérité. Pendant le premier siècle, et une bonne partie du second siècle, la communauté des croyants étudiaient la Torah, pratiquaient le Sabbat et les différentes fêtes Juives, pour ne parler que de ceux-là. Ensuite, pour des raisons de pouvoir et dans l’intention d’incorporer des éléments de la philosophie grecque à la foi, les pères de l’Eglise se sont appliqués à la débarrasser de tout apport hébraïque. Le peuple de l’alliance a ainsi perdu son héritage Juif, et s’est égaré de plus en plus pour devenir le « business religieux » qu’est l’Eglise aujourd’hui.


Récemment une de nos proches, de confession catholique, nous disait avoir été grandement choquée lors d’un voyage organisé au Vatican il y a quelques temps de cela. En effet, le groupe tout entier ayant demandé à un prêtre de les recevoir en confession, se sont vu signifier que cela coutera à chacun 12€… Se confesser au Vatican coûte 12€ ! Si cela n’est pas un « business religieux », dites-moi ce que c’est. Si on ajoute à ceci les abus financier des Eglises Evangéliques et Charismatique sur tous les continents, on en arrive à la même conclusion : rien n’est plus lucratif que les institutions chrétiennes ! Certains pasteurs vivent plus richement que les hauts fonctionnaires d’état, et ils n’hésitent pas à étaler sans pudeur leur vie luxueuse.


Tout ceci est la confirmation de ce que déclare Jésus dans Mt12.33 : Dites que l'arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l'arbre est mauvais et que son fruit est mauvais ; car on connaît l'arbre par le fruit. Le fruit, ou les résultats, est mauvais parce que l’arbre, ou la source, est mauvais. Tous les scandales financiers, sexuels et déontologiques des institutions chrétiennes, indiquent que quelque chose de profond ne va pas. Le mal y est systémique et non accidentel. Si un animal a des poils, quatre pattes, une queue et miaule, on dit que c’est un chat, n’est-ce pas ? Quoi de plus normal que d’appeler un chat un chat. Eh bien, faisons preuve de la même franchise devant l’évidence de la débâcle chrétienne…


Alors oui, Jésus était un Juif pratiquant : il a été circoncis le 8ème jour (Lu 2.21), il a participé aux fêtes Juives dès son jeune âge (Lu 2.41-42), il allait à la synagogue chaque Sabbat (Lu 4.16), il portait un vêtement avec une frange possédant un cordon bleu (No 15.38), etc. Il respectait la Torah, et n’a jamais eu l’intention de la supprimer, selon son propre aveu dans Mt 5.17 : Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. D’ailleurs, il a même ajouté que celui qui supprimera la loi et enseignera à la supprimer, ne sera jamais approuvé par lui (Mt 5.19). Or n’est-ce pas ce que fait le Christianisme depuis 2000 ans ? Par exemple, l’Eglise dans son ensemble n’a-t-elle pas abolie le Sabbat pour le remplacer par le dimanche ? Ce n’est qu’un exemple, parmi de nombreux autres, où le christianisme institutionnel s’est substitué à la Torah de Dieu. Bien sûr, cela est accepté par ceux qui font passer la tradition, que celle-ci soit catholique, protestante, orthodoxe, évangélique, etc. avant la vérité. Où vous situez-vous ?


Si Jésus réapparaissait aujourd’hui pour une seconde et ultime incarnation, il serait toujours Juif et refuserait certainement de s’identifier au Christianisme qui a tellement déformé son image. Une chose est certaine : le Christianisme a besoin d’une profonde réinitialisation ! J’aimerai conclure en citant un texte à l’intention de ceux qui pourraient me dire : « Oui, mais Eric, que fais-tu de ces nombreux miracles qui se produisent dans les milieux chrétiens, surtout depuis le réveil Pentecôtiste du début du XXème siècle, ainsi que le Renouveau Charismatique des années 1960 qui a tant impacté les églises historiques ? Ces miracles ne prouvent-ils pas que Dieu est à l’œuvre dans le Christianisme plus que partout ailleurs ? ». Une ignorance des Saintes-Ecritures peut produire une réponse erronée, car la présence du « miraculeux » n’a jamais été un signe d’approbation de la part de Dieu. Lisez lentement et attentivement ce dit De 13.1-4 :

1 S'il s'élève au milieu de toi un prophète ou un songeur qui t'annonce un signe ou un prodige,

2 et qu'il y ait accomplissement du signe ou du prodige dont il t'a parlé en disant : Allons après d'autres dieux, -des dieux que tu ne connais point, -et servons-les !

3 tu n'écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui vous met à l'épreuve pour savoir si vous aimez l'Éternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme.

4 Vous irez après l'Éternel, votre Dieu, et vous le craindrez ; vous observerez ses commandements, vous obéirez à sa voix, vous le servirez, et vous vous attacherez à lui.


Il est clair ici qu’un signe ou un prodige n’est pas un gage d’authenticité divine. Je vous prie de noter que l’observation des commandements et l’obéissance à la voix de Dieu doivent avoir la première place, au-dessus même des miracles. Notez que l’exposition aux miracles peut aussi être une occasion où Dieu nous met à l'épreuve pour nous montrer si nous l’aimons lui, plus que les traditions Pentecôtistes, Charismatiques et Catholiques. Ne serait-ce pas cela qui a fait dire à Jésus dans Mt 7.22-23 ?

22 Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?

23 Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.


Serai-je opposé aux miracles ? Absolument pas ! Mais nous ne devons pas donner plus d’autorité aux signes et aux prodiges qu’aux commandements de Dieu. La soif du sensationnel et de l’expérience émotionnelle est actuellement le chemin spacieux (Mt 7.13) qui égare un grand nombre de chrétiens de tous bords. Puissent ces Cinq vérités indéniables sur Jésus vous aider à choisir entre la tradition et la vérité !


A bientôt…



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