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CINQ REVES POUR NOTRE MAISON

L'endroit où vous vivez n'est pas uniquement une conséquence de votre budget ou de l’étape actuelle de votre existence. Vous vivez là où vous vivez parce que Dieu vous a souverainement placé ici. La longue série d'événements, de décisions et de circonstances qui vous ont conduit ici, constituent une vraie direction de Dieu, car il vous a amené à votre lieu d’habitation présent un pas après l’autre. Regardez ce que dit Ac 17.26-27 :

26 Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure ;

27 il a voulu qu'ils cherchassent le Seigneur, et qu'ils s'efforçassent de le trouver en tâtonnant, bien qu'il ne soit pas loin de chacun de nous.

une petite maison blanche  au toit bleu sur une main

Dieu ne s'est pas contenté de vous tisser dans le ventre de votre mère (Cf. Ps 139.13), selon Paul il a aussi souverainement orchestré tous les endroits que vous désignerez comme étant votre demeure. Votre adresse n'est pas un hasard ! Votre foyer est une invitation de Dieu à chercher sa Présence, et une mission de Dieu pour aider les autres à chercher Dieu.


Un déménagement donne une nouvelle occasion de réfléchir, de rêver et de prier sur le fait d'avoir un foyer. Pourquoi avons-nous une maison ? Que voulons-nous qu'il se passe à l'intérieur de nos murs ? En tant que famille qui croit en Jésus, obéit à Jésus et aime Jésus par-dessus tout, comment pouvons-nous tirer le meilleur parti de cette maison ? Quel sera l'héritage de nos années passées ici ? Voici des réflexions pour façonner la façon dont une famille doit gérer sa maison et l’inspirer à en faire un avant-poste pour le service de l’Evangile, plutôt qu'un simple lieu bien agencé et équipé.


1. Bâtissons notre maison sur Christ et rien de moins.


De tous les éléments susceptibles de figurer sur un rapport d'inspection, les problèmes de fondation sont les pires. La plupart des acheteurs se détournent tout simplement d'une mauvaise fondation. Si en tant que chrétiens, nous voulons entretenir et gérer une maison de manière significative, nous devons construire notre maison sur le Christ en tant que Sauveur et Seigneur. Que nous soyons propriétaires ou locataires, que nous vivions ici depuis vingt-cinq ans ou quelques jours, nous avons la possibilité de construire de solides fondations spirituelles. Jésus dit dans Mt 7.24-27 :

24 C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc.

25 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc.

26 Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable.

27 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande.


Si nous avons vécu sur du sable, c’est-à-dire sans la présence de Jésus et de l’Evangile, commençons à déverser la parole de Dieu dans les fondations spirituelles de notre maison et de celle de notre famille. Aussi solides et sûres que puissent paraître la plupart des maisons modernes, beaucoup d'entre elles s'effritent tranquillement de l'intérieur parce que les famille qui y vivent négligent les paroles de Jésus.


Nous construisons des maisons sur le fondement du confort, de l'intimité, du divertissement et de la sécurité, sans faire de place à la parole de Dieu lui-même. Puis, lorsque la pluie des diverses épreuves tombe, que les torrents des crises surviennent ou que les vents de la vie s'abattent sur nous, la maison, autrefois solide, s'écroule soudain. Construisez plutôt notre maison sur le roc. Permettons à la voix de Jésus d'être la fondation régulière qui stabilise, guide, façonne, corrige et réconforte notre vie.


2. Tenons notre maison dans une attitude de lâcher-prise.


Même quelques heures après avoir emménagé dans notre nouvelle maison, nous sommes tentés d'idolâtrer la familiarité, le confort et la sécurité qu'apporte un foyer. Nous entrons dans notre nouvelle maison en étant conscients que Dieu peut nous retirer cette maison, ou qu'il peut nous appeler à la quitter à tout moment pour le bien de son royaume. Dieu peut reprendre ce qu’il a donné (Cf. Job 1.21). Jésus dit que certains peuvent perdre leur maison parce qu'ils ont décidé de le suivre dans Mc 10.29-30 :

29 Je vous le dis en vérité, il n'est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres,

30 ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.


Il se peut que nous perdions une maison à cause du Christ, mais peu importe ce que nous perdons pour lui dans cette vie, nous recevons le centuple maintenant grâce à lui - et infiniment plus dans l'éternité. Pour tous ces milliers d'années, la perte d'une maison dans cette vie ressemblera soudain à la perte d'un petit stylo. Alors, profitons de notre maison, mais tenons-la avec lâcher-prise, avec détachement.

Une clé posé sur un livre ouvert

3. Faisons de notre maison un foyer pour les autres.


Dieu veut que chaque foyer chrétien soit aussi un foyer pour les personnes extérieures. Parfois littéralement et physiquement, souvent plus spirituellement et émotionnellement. Lorsque Dieu nous donne une maison, il veut s'occuper de notre famille immédiate, mais il nous demande aussi de contribuer aux besoins des saints et de leur offrir l'hospitalité si nécessaire. C’est ce que nous apprend He 13:2 : N'oubliez pas l'hospitalité ; car, en l'exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir.


Cependant, il faut faire preuve de sagesse, user de discernement, et ne jamais vivre sous un joug en obligeant les autres membres de notre famille à accueillir constamment des personnes étrangères. Les passages ci-dessous nous rappelle combien le discernement est important lorsqu’il s’agit d’accueillir quelqu’un chez nous. En fait, ils nous apprennent qu’il y a certains individus que nous devons éviter de recevoir :

Tite 3.10 : Éloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions.


1 Jn 1.9-10 :

9 Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils.

10 Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut !


4. Donnons la priorité à notre vraie famille


Parmi toutes les personnes que nous pouvons accueillir dans notre foyer, la Bible nous appelle à donner la priorité à un groupe plus important que les autres. Paul dit dans Ga 6.9-10 :

9 Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas.

10 Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi.


Interrogé sur sa famille biologique, voici la réaction de Jésus dans Mt 12.49-50 :

49 Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères.

50 Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère.


Il nous dit également d'honorer nos parents et de subvenir aux besoins de nos familles biologiques, mais avec un fardeau particulier pour ceux qui l'aiment et lui obéissent avec nous. Nous ne vivons pas seulement dans une maison, ou nous ne possédons pas une maison, mais nous devenons avec beaucoup d'autres croyants, une maison spirituelle. C’est ce qu’affirme l’apôtre Pierre dans 1 P 2.25 : Et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ. Faisons en sorte que notre maison soit un déclencheur pour ce genre de construction spirituelle, d'union et de murissement au sein de la famille de la foi.


5. Souvenons-nous que notre maison n'est pas la nôtre.


Bien que nous puissions y vivre pour une saison – que ce soit cinq ou vingt-cinq ou même cinquante ans - il s'agit d'une situation temporaire. Notre maison terrestre n'est pas notre vraie maison, la vraie, la permanente est ailleurs, comme nous le rappelle si bien Paul dans Ph 3.20 : Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ.


Si nous aimons et servons le Christ, où que nous vivions dans ce monde, nous savons que nous appartenons à un autre endroit. Cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas chérir notre maison. Alors que nous profitons de notre maison pour le temps qui vous est imparti, préparons notre cœur et notre famille à vivre pour toujours dans la maison du Seigneur. Je conclurai en vous invitant à prendre la même décision que Josué lorsqu’il a dit : Moi et ma maison, nous servirons l'Éternel. (Jos 24.15). Que cela soit vrai pour chacun d’entre nous !


A bientôt…


Une bible posé sur un plan en bois avec un casque audio  devant la bible

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