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L’IMAGE DU DIEU QUE NUL NE VOIT

Col 1.15 : Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.

J’aime particulièrement la traduction de ce verset dans la Bible du Semeur : Ce Fils, il est l’image du Dieu que nul ne voit, il est le Premier-né de toute création. C’est ce qui explique le titre de cet article. Cette notion met le Christianisme à part de tous les autres systèmes religieux de l’humanité.


Contrairement à Mahomet, le fondateur de l’Islam, ou Siddhârta Gautama, plus connu sous le nom de bouddha, le fondateur du Bouddhisme, Jésus-Christ, duquel se réclame le Christianisme, a annoncé sans aucune ambiguïté qu’il est Dieu. Cela ressort clairement des revendications suivantes que Jésus a faites à son sujet :

Je suis le pain vivant. (Jn 6.51)

Je suis la lumière du monde. (Jn 8.12)

Je suis la porte. (Jn 10.9)

Je suis le bon berger. (Jn 10.11)

Je suis la résurrection et la vie. (Jn 11. 25)

Je suis le chemin, la vérité, et la vie. (Jn 14.6)

Je suis le vrai cep. (Jn 15.1)


De deux choses l’une : ou Jésus était un déséquilibré mental, ou il était bien ce qu’il prétendait être ! Et pour qu’il ne subsiste aucun doute sur sa véritable nature, il a fait cette surprenante déclaration dans Jn 10.30 : Moi et le Père nous sommes un.


Les individus qui l’on entendu faire cette déclaration ont si bien compris ce qu’il voulait dire, qu’ils ont immédiatement réagi, selon Jn 10.31-33 :

31 Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider.

32 Jésus leur dit : Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ?

33 Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.


Ainsi, l’homme Jésus a clairement affirmé être Dieu, ce qui a provoqué la colère de ses contemporains qui l’ont accusé de blasphème et ont immédiatement voulu le mettre à mort... Mais j’attire votre attention sur l’énoncé de l’accusation :

Jn 10.33 : toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.


L’accusation des juifs à l’encontre de Jésus a ceci de particulier : elle dit le contraire de ce qui s’est réellement passé, car Jésus n’est pas l’homme qui s’est fait Dieu, mais il est Dieu qui s’est fait homme ! C’est la grande vérité que nous devons connaître au sujet de Jésus de Nazareth : celui qui de toute éternité est Dieu, s’est un jour fait homme, afin de venir vivre parmi les hommes.


Voici comment l’apôtre Jean en a parlé dans le prologue de son évangile, tout d’abord dans Jn 1.1-3 :

1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

2 Elle était au commencement avec Dieu.

3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.


Nous apprenons quatre vérités dans ces versets :


1) A l’origine de tout ce qui existe, c’est-à-dire « au commencement », il y a la Parole, ce qui est une façon de désigner le Fils de Dieu. S’il est ainsi appelé, c’est parce que c’est lui, le Fils éternel de Dieu, qui exprime Dieu, tout comme notre parole est l’expression de ce que nous pensons ou voulons.


2) Le Fils éternel, la Parole, était avec Dieu depuis toujours, c’est-à-dire qu’il est une personne distincte de Dieu, mais vivant en présence de Dieu et jouissant d’une relation intime avec lui. Cette relation est si importante, que Jean la répète au v.2.


3) Le Fils éternel, tout en étant distinct du Père, est de la même nature que lui, c’est pourquoi Jean dit qu’il était Dieu. Non seulement la Parole était le compagnon éternel de Dieu, mais cette Parole était la personne même de Dieu.


4) Le Fils, en tant qu’éternel compagnon du Père, était l’agent de Dieu dans la création de tout ce qui existe. Et pour que nous comprenions qu’absolument tout a été créé par Dieu le Fils, Jean l’annonce de façon positive (Toutes choses ont été faites par elle) et de façon négative (et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle).


Ces quatre vérités indiquent sans l’ombre d’un doute qu’en Dieu, il y a plusieurs personnes – au moins deux, le Père et le Fils, mais nous savons qu’il y en a une troisième, le Saint-Esprit – et que l’une d’elles, un jour, a fait quelque chose de particulier. C’est ce qui ressort un peu plus loin dans Jn 1.14 : Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.


Donc, Jésus, le Fils de Dieu, n’est pas un homme qui s’est fait Dieu, mais il est Dieu qui s’est fait homme, car « la parole a été faite chair », c’est-à-dire qu’elle s’est incarnée. Et pour bien marquer que cette incarnation a eu lieu sur la planète Terre, Jean précise « et elle a habité parmi nous ».


Et si cette façon de s’exprimer paraît encore trop étrange ou trop abstraite, Jean le dira avec une clarté absolue lorsqu’il parle à la fin du verset « du Fils unique venu du Père ». Sachant qu’il fait référence à Jésus, nous pouvons dire sans nous tromper que Jésus est le Fils unique venu du Père !


Cela signifie qu’à Noël, au-delà des controverses qui entourent l’évènement, en tant que chrétiens, nous commémorons la venue du Fils unique de Dieu dans un corps de chair. Le bébé qui est né à Bethléem, n’était autre que Dieu se faisant homme parmi les hommes. C’était un vrai bébé, qui est né comme naissent les bébés et qui a dû être traité comme un bébé, selon Lu 2.6-7 :

6 Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,

7 et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.


« Le temps » signifie que la période de gestation de 9 mois était arrivé à son terme. Marie n’a pas vu un bébé lui apparaître subitement dans les bras. Non ! Elle est tombée enceinte, et a grossi jusqu’au moment où elle devait accoucher. Comment a-t-elle su qu’elle devait accoucher ? Son corps lui a envoyé les signaux qui lui indiquaient que le moment d’accoucher était arrivé : les contractions et la rupture de la poche des eaux...


Notre texte précise même : « Elle enfanta », c’est-à-dire qu’elle donna naissance à un bébé, tout naturellement, comme le font toutes les femmes lors de l’accouchement. Il y a eu du sang, l’apparition d’un nourrisson qui a peut-être pleuré, un cordon ombilical qu’il a fallu couper et un placenta dont on a dû se débarrasser. Ce que je veux dire, c’est que c’était un vrai accouchement ! Il n’y a rien eu qui puisse ressembler à de la science-fiction. Il n’y a pas eu d’OVNI ou de capsule spatiale d’où est sorti un bébé surnaturel. Non ! C’était une naissance humaine... La suite du récit nous le prouve.


L’expression « Elle l’emmaillota » signifie, selon le verbe grec utilisé, « envelopper avec des bandes de tissus ». Jésus a dû recevoir les soins que l’on donne à tout bébé qui vient de naître : il a fallu le réchauffer, le protéger, le nettoyer, le nourrir, etc.


La seule différence, c’est que Jésus a eu comme berceau une mangeoire pour bêtes, selon le mot grec traduit par crèche. Pourquoi un tel abri pour un bébé ? « Parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie ». Peut-être qu’il serait honnête de préciser la nature exacte du lieu, parce que, dans l’imagerie populaire, on pense à un méchant aubergiste qui n’a pas voulu donner une chambre de son auberge à une jeune femme sur le point d’accoucher.


En réalité, le mot hôtellerie ici désigne une maison paysanne individuelle, composée d’une grande pièce centrale où vivent tout le monde, mais qui est surélevée d’environ 1,20 m par rapport à l’entrée et à laquelle on accède par quelques marches. Dans le mur de la maison, à hauteur de l’entrée, donc à 1,20 m en bas de la pièce centrale, il y a des mangeoires pour les bêtes qui partagent le même espace que les hommes, mais sur deux niveaux différents. Cela permet aux propriétaires des bêtes de les surveiller pendant la nuit.


A côté de la grande pièce, il y avait une chambre d’hôte, une pièce réservée aux visiteurs. Mais il semble que cette pièce était déjà occupée lorsque Marie accoucha, ce qui explique pourquoi on se servit d’une des mangeoires pour y coucher le bébé. Ce qu’il faut retenir, c’est que Joseph et Marie n’étaient pas à l’hôtel, mais dans une maison...


Donc, pas de sonnerie de trompettes, pas de robes royales ni de palais pour la venue du Fils de Dieu, mais une simple maison paysanne et une mangeoire pour animaux. Ensuite, en devenant homme, Dieu le Fils exerça le métier de charpentier et resta totalement inconnu du reste du monde. Son existence fut celle d’un vrai homme : il a eu faim et soif, il a expérimenté la fatigue. Il a marché, mangé et dormi. Il a connu la tristesse et la joie. Il a été aimé et trahi. Il a connu la douleur et la mort, comme tout être humain.


Cependant, au-delà des apparences, notre créateur est devenu notre rédempteur ! C’est la raison pour laquelle, Dieu s’est fait homme : pour nous sauver de nos péchés, en acceptant de mourir sur la croix comme un criminel. Mais qui était cet homme à l’apparence si banal ? Pourquoi son existence a-t-elle laissé une telle trace dans l’histoire de l’humanité, au point où aucune naissance n’est aussi célébrée que la sienne ? Lisons de nouveau notre texte de départ :

Col 1.15 : Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.


L’apôtre Paul nous apprend que Dieu ne peut être vu, parce qu’il demeure dans une dimension qui est hors de notre portée physique et terrestre :

1 Ti 6.16 : Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle. Amen !


Cependant, Dieu a consenti à se rendre visible et accessible, en devenant un homme. C’est le Fils de Dieu qui a rendu cela possible, en naissant à Bethléem. C’est pourquoi notre texte dit que Jésus « est l’image du Dieu invisible ». Le mot grec traduit par « image » est « eikon », et signifie « ressemblance ». Il a donné le mot « icône » qui désigne les images religieuses du Christianisme Orthodoxe.


En utilisant ce mot, l’apôtre Paul veut nous rappeler que Jésus n’est pas juste un sage, un prophète ou un maître spirituel extraordinaire, mais qu’il est l’image parfaite et absolument exacte de Dieu.


L’épître aux Hébreux dit de Jésus qu’il est « le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne » (Hé 1.3). Le mot « reflet » en grec, désigne « la lumière qui émane d’un corps lumineux ». Cela signifie que tout comme la lumière du soleil reflète le soleil, de même la personne physique de Jésus sur terre, reflète la gloire de Dieu, c’est-à-dire la perfection de Dieu dans tout ce qu’il est et dans tout ce qu’il fait.


Le mot grec pour « empreinte » désigne l’outil qui sert à graver des figures sur des objets (nous nommons cet outil un poinçon) comme les pièces de monnaie à l’époque ancienne. Ce mot sert à indiquer que Jésus, avant même de venir en forme d’homme, avait la forme de Dieu, et qu’en venant sur Terre, il a représenté parfaitement l’essence de Dieu.


Sous la forme d’un homme respirant et vivant une vie d’homme, se trouve le créateur de l’univers. Il a rendu Dieu perceptible par les sens physiques pendant une trentaine d’années. Tous ceux qui étaient en contact avec Jésus, étaient en contact avec le créateur qui s’était rendu visible sous forme humaine.

Col 1.15 dit aussi que Jésus est « le premier-né de toute la création ». Cette expression ne veut pas dire que Jésus est la première créature que Dieu ait créée, mais qu’il occupe la position la plus élevée dans toute la création.


Cette référence au rang de Jésus par rapport à la création indique comment Dieu veut que nous agissions à l’égard de Son Fils. Les hommes se croient permis de se moquer du Christ, de ne pas croire en lui et de le rejeter ; cependant, en accordant à Jésus la position la plus élevée, Dieu nous invite tous à nous soumettre au Christ. C’est pourquoi, Jésus a déclaré dans Jn 5.22-23 :

22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils,

23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.


Jésus affirme ici que tout rejet de sa personne est un rejet de Dieu. Pourquoi ? Parce que Dieu s’est fait connaître par son Fils. Il a tout investi dans le Christ qui est venu révéler et manifester sa personne et sa présence parmi les hommes, donc si nous rejetons le Fils, cela équivaut à rejeter aussi le Père.


Dieu n’appelle pas l’homme à adopter une religion, car celle-ci ne le sauvera pas de ses péchés. Dieu appelle l’homme à croire dans le Christ et se soumettre à lui en tant que Seigneur.


Jn 8.24 : C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés.


Pour résumer : personne ne peut voir Dieu. Jésus seul l’a rendu visible. Nous avons le témoignage de la visibilité de Dieu par son Fils Jésus dans l’Evangile. Nous sommes appelés à croire dans ce témoignage, car le Christ ne va pas nous apparaître individuellement pour que nous croyons en lui.


Nous devons faire confiance à son Évangile, et accepter ce qu’ont dit les témoins de son ministère, de sa mort et de sa résurrection. En lisant l’Evangile, nous avons la possibilité de voir qui est réellement Jésus, le bébé né à Bethléem il y a 2000 ans de cela. Et parce que nous pouvons encore le voir dans les récits de l’Evangile, la mise en garde de Jésus à Philippe reste d’actualité pour nous aujourd’hui, comme cela est rapporté dans Jn 14.8-9 :

8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit.

9 Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ?


Jésus est toujours L’IMAGE DU DIEU QUE NUL NE VOIT ! Que faites-vous de lui ? Est-il votre Dieu et votre Seigneur ? Lui avez-vous réellement soumis votre vie ? Comprenez-vous que votre religion n’a aucune importance, car Dieu vous a donné plus qu’une religion : il vous a donné son Fils unique, Jésus-Christ ? Aujourd’hui, vous pouvez le rencontrer et être sauvé. N’attendez pas, dites-lui « Oui » tout de suite.


A bientôt...

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