Nous allons lire un texte met en scène trois personnes : un pharisien, Jésus et une femme pécheresse (Lu 7.36-50). Je crois qu’il dépeint parfaitement la différence fondamentale entre le vrai christianisme et le faux christianisme. Tout d’abord, qu’est-ce que le christianisme ?
Pour trop de monde et pour trop de personnes s’identifiant comme chrétiens, le christianisme désigne « la religion chrétienne », tout comme l’islam, par exemple, désigne la religion musulmane.
C’est-à-dire un ensemble de croyances et de pratiques, sensées attirer la faveur du dieu concerné : pour le musulman, ce serait Allah, et pour le chrétien, Jésus-Christ. Donc, si quelqu’un croit en Jésus et pratique ce qu’enseigne son église (catholique ou protestante), on dit de lui que c’est un chrétien.
Sociologiquement et religieusement parlant, c’est probablement vrai. Mais qu’en pense le principal concerné, celui dont le nom est à la base du christianisme, à savoir : le Christ en personne ? A la lumière de l’Evangile, je propose une première définition des deux types de christianisme (une seconde sera donnée à la fin de cet article) :
Le vrai christianisme, est celui qui s’accorde avec le caractère, la nature, les désirs et les réactions de Jésus-Christ. Le faux christianisme est celui qui, tout en se réclamant du Christ, ne tient aucun compte de ce que son cœur peut ressentir, de ce qu’il attend de nous, et de ses réactions à nos attitudes...
Disons-le autrement : le vrai christianisme est vécu pour la satisfaction de la personne de Jésus. Le faux christianisme est vécu pour la satisfaction personnelle de l’individu qui se dit chrétien. Dans le vrai christianisme, Jésus est au centre. Dans le faux christianisme, le chrétien est au centre.
Le pire, c’est que dans le faux christianisme, le chrétien n’est pas conscient que les choses soient ainsi. Il a l’impression que Jésus approuve ce qu’il fait et comment il vit, surtout s’il parle en langues et exerce les dons spirituels...
Le faux christianisme ressemble à un restaurant où on a le choix entre manger sur place ou acheter des barquettes à emporter chez soi : dans les deux cas, on passe commande selon ses préférences.
C’est ainsi que certains chrétiens se contentent de prier pour que Christ bénisse telle ou telle domaine de leur vie. Leur christianisme se réduit à cela : obtenir une bénédiction ici et là, mais leur relation avec Jésus reste superficielle, pour ne pas dire inexistante...
Et notre texte illustre bien ces deux notions. Nous allons le lire en le commentant au fur et à mesure. Mais avant de commencer la lecture, j’aimerai vous dire ce que représente les deux personnages qui se trouvent avec Jésus.
Le pharisien illustre le croyant qui est engagé dans un faux christianisme, le genre de christianisme où le chrétien est au centre, où se sont ses intérêts et ses convenances qui passent avant. La femme pécheresse illustre le vrai christianisme, le christianisme où l’amour pour Jésus compte plus que tout. Commençons notre lecture maintenant :
36 Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table.
Tout d’abord, Jésus accepte l’invitation à manger du pharisien. Il ne le rejette pas, mais se rend chez lui pour partager sa table. Cela signifie que Jésus ne rejette pas le croyant qui est engagé dans un faux christianisme. Il attend juste qu’il en sorte.
Le pharisien est une bonne image de ce type de chrétien : il a une bonne moralité, il fait son possible pour vivre une vie pure, il va à l’église, il pratique ce qu’il croit devoir faire : prier, lire un peu sa Bible, etc.
La scène se passe probablement en fin en fin d’après-midi, après le service dans la synagogue. Les invités sont couchés sur le coté autour de la table, et leur pieds (= peut-être sales ou couvert de boue) se trouvent ainsi dans le sens opposé de la table, comme dans les repas romains.
37 Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum,
L’expression « Et voici » en grec, signifie que quelque chose de stupéfiant et de choquant s’est produit : une femme pécheresse va s’approcher de Jésus et le toucher, ce qui est inimaginable lorsque cela concerne un rabbin, car c’est ainsi que Jésus était considéré.
A l’opposé du pharisien à la bonne moralité, voici une femme pécheresse, c’est-à-dire une prostituée connue de la ville, qui gagnait confortablement sa vie parce qu’elle avait les moyens de posséder un vase d’albâtre plein de parfum, quelque chose de très chère dans cette culture et à cette époque.
Cependant, cette femme avait été exposée au ministère de Jésus, elle avait entendu son évangile et avait cru en lui. Elle se sentait différente, et n’avait plus envie de se prostituer. Etant consciente qu’elle devait ce changement à Jésus, elle venait avec l’intention d’oindre sa tête de son parfum, en guise de reconnaissance.
38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les embrassa, et les oignit de parfum.
La coutume de l’époque voulait qu’on invite un célèbre rabbin à manger, pour que l’on puisse lui poser des questions. Celui qui invitait, laissait les portes de sa maison ouvertes pour que les passants y entrent et écoutent la conversation, sans toutefois se mêler au repas.
Cette femme avait un objectif bien précis : utiliser son parfum très cher pour oindre la tête de Jésus, alors qu’habituellement, on oignait les têtes avec de l’huile d’olive légèrement parfumée, beaucoup moins chère.
Mais sachant qu’elle était indésirable, elle s’est approchée discrètement, peut-être en se tenant éloigné des lampes à huiles afin que son visage ne soit pas éclairé. C’est pourquoi, notre verset dit qu’elle se tint derrière, aux pieds de Jésus, en attendant l’occasion de répandre son parfum sur sa tête.
Mais à ce moment, elle fut submergée par l’émotion, car elle pleurait. Pourquoi pleurait-elle ? Parce qu’elle ressentait l’amour de Jésus pour elle, et qu’il ne la méprisait pas comme les autres.
A ce moment précis, la puissance de la présence et de l’amour de Jésus lui faisait voir l’horreur de ses péchés et lavait en même temps son âme de ses péchés, tout en lui donnant une nouvelle dignité. Aucun mot n’était prononcé : juste la présence divine de Jésus, le fils de Dieu.
Elle était venue humblement, et la présence silencieuse de Jésus la purifiait de ses péchés, et pour la première fois, sa conscience était libérée du son lourd fardeau de la culpabilité, il n’était donc pas étonnant qu’elle se soit mise à pleurer avec abondance.
Cela me rappelle ce mois de novembre 1977 où, un dimanche après-midi, aux environs de 16h30, alors que j’étais tranquillement assis, le Christ se tînt devant moi, silencieux et extrêmement bienveillant. Il était là dans une vision spirituelle.
Il ne disait pas un mot, mais sa présence était d’une telle puissance que je me sentais transpercé. De sa personne coulait comme un fleuve d’amour qui me pénétrait par tous les pores de ma peau, et je fus littéralement submergé de cet amour.
Je reçu le pardon de mes péchés, et mon âme fût déchargée d’un fardeau dont je n’étais même pas conscient ; c’est quand il fut ôté, que j’en pris conscience. Sa présence silencieuse et son amour me lavait avec puissance et en profondeur. Je me mis à pleurer sans pouvoir me retenir...
Je comprends parfaitement ce que cette femme a dû ressentir et vivre à cet instant précis dans la merveilleuse présence de Jésus. Ses larmes étaient si abondantes, que bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes.
Le verbe grec traduit par « mouilla » signifie « pleuvoir » comme dans Mt 5.45(b) : il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. C’était comme si un barrage émotionnel avait été brisé, et que ses larmes tombaient sur les pieds de Jésus, telle une pluie ininterrompue.
Non seulement cela, mais notre verset dit qu’elle les essuya avec ses cheveux. La coutume de l’époque voulait qu’une femme ne défasse ses cheveux en public. Un tel geste était considéré comme si immoral et si indécent, qu’un mari pouvait divorcer avec sa femme si elle agissait ainsi !
Ensuite, elle les embrassa. Après avoir agi comme une esclave de bas étage en lavant les pieds de Jésus avec ses larmes, après s’être comportée comme une femme irrespectueuse en détachant ses cheveux pour essuyer les pieds de Jésus, elle se mit à embrasser ses pieds.
Le verbe grec signifie « embrasser encore et encore avec tendresse ». Il évoque un geste de profonde affection, et il est utilisé dans le cas du père qui embrasse le fils prodigue lorsqu’il revient à la maison, parce qu’il veut lui manifester sa tendresse, quand bien même son fils l’avait trahi.
Lu 15.20 : Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le l’embrassa.
Mais elle ira plus loin encore dans l’expression de sa tendresse : elle les oignit de parfum. Les laver de ses larmes, les essuyer avec ses cheveux et les embrasser, ne suffisait pas, elle ouvrit sa bouteille de parfum, celui qu’elle destinait à sa tête, et le répandit sur les pieds de Jésus.
Ce qui ressemblait à un gaspillage (= personne ne parfume ses pieds !) était en réalité une expression d’affection et de tendresse profonde que cette femme ne pouvait pas retenir. Et Jésus la laissait faire, indiquant ainsi son approbation.
C’est à ce moment précis du récit que nous apercevons le plus clairement la différence entre le vrai christianisme, celui que Jésus approuve et s’attend à voir s’exprimer, et le faux christianisme, qui ne comprend ni l’attitude de la femme, ni la réaction du Seigneur. C’est ce que nous montre le verset suivant :
39 Le pharisien qui l’avait invité, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il saurait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il saurait que c’est une pécheresse.
Simon a invité Jésus à manger chez lui, il a laissé les portes de sa maison ouvertes pour que les passants voient que le rabbin les plus célèbre du moment se trouve chez lui, mais il ne croyait pas en Jésus et n’avait pas de respect pour lui.
Il a d’abord été surpris et probablement irrité par la présence de cette prostituée au milieu de son banquet, mais il a surtout éprouvé du mépris envers Jésus qui acceptait non seulement la proximité physique de cette femme pécheresse, mais aussi les gestes d’intimité qu’elle lui manifestait.
C’est ce qui explique sa remarque intérieure « Si cet homme était prophète », ce qui veut dire qu’à ses yeux Jésus était vraiment un imposteur dont il fallait se débarrasser, parce qu’il faisait honte au Judaïsme, à la religion officielle.
Simon démontre ainsi qu’il ne pense qu’à lui-même, à sa réputation et à sa religion, mais qu’il n’est pas concerné, ni par les besoins de la femme, car il la désigne par l’expression « quelle espèce de femme », ni par les besoins de son invité : Jésus.
Ce n’est pas Jésus l’objet de son attention, contrairement à ce que les autres invités pourraient penser, mais c’est lui-même, c’est sa propre personne, qui est au centre de ses préoccupations ! Il n’est intéressé que par ses gains et ses pertes en termes de notoriété religieuse et de réputation sociale...
40 Jésus prit la parole, et lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire. — Maître, parle, répondit-il. —
Mais Jésus va lui prouver que non seulement il sait exactement qui est cette femme, mais également ce que lui, Simon, pense. Jésus lui montrera en même temps comment il approuve le comportement de cette femme, et pourquoi elle a agi comme elle l’a fait. Jésus fera aussi comprendre à Simon que c’est ainsi qu’il aurait dû agir s’il croyait réellement en lui.
41 Un créancier avait deux débiteurs : l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante.
42 Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus ?
43 Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé.
Jésus prononce une parabole au sujet d’un créancier et de deux débiteurs. Il précise la différence de leurs dettes : le premier doit une somme qui correspond à un an et demi de salaire (= 500 deniers), et le second à deux mois de salaire (= 50 deniers). Mais le créancier efface les dettes de chacun d’eux.
Imaginez qu’un banquier dise à un client que les 15 ans de crédit qu’il lui reste pour l’achat de sa maison lui sont remis. Imaginez que le même banquier dise à un autre client que les 10 mois de crédit qu’il lui reste pour l’achat de sa voiture lui sont aussi remis. Il est facile de deviner lequel des deux manifestera le plus sa reconnaissance...
Devant la question de Jésus « Lequel l’aimera le plus ? », Simon répond prudemment « Celui, je pense, auquel il a le plus remis ». Et c’est logiquement que Jésus lui déclare : « Tu as bien jugé ».
C’est alors que le Seigneur fait le parallèle entre sa parabole et l’attitude de cette femme. Il le fait de deux façons : 1) en montrant à Simon qu’elle a pallié à ses manquements d’hôte, car c’est ainsi qu’il aurait dû agir à son égard ; 2) en expliquant à Simon la vraie motivation de cette femme pour son comportement :
1) Les manquements du pharisien
44 Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds ; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.
45 Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me d’embrasser les pieds.
46 Tu n’as point versé d’huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum
Les comportements que Simon a négligés d’avoir envers Jésus, faisaient partie de l’usage habituel de la politesse orientale. Lorsqu’Abraham a reçu trois visiteurs, il leur a dit dans Gn 18.4 : Permettez qu’on apporte un peu d’eau, pour vous laver les pieds ; et reposez-vous sous cet arbre.
De même, lorsque Moïse reçut la visite de son beau-père, il l’accueilli par un baiser dans Ex 18.7 : Moïse sortit au-devant de son beau-père, il se prosterna, et il le baisa.
Lorsque David mit fin à son deuil, après la mort de son enfant, il répandit sur lui de l’huile parfumé pour soigner son aspect, dans 2 S 12.20 : Alors David se leva de terre. Il se lava, s’oignit, et changea de vêtements ; puis il alla dans la maison de l’Eternel, et se prosterna. De retour chez lui, il demanda qu’on lui serve à manger, et il mangea.
Jésus montre à Simon qu’il avait manqué à ses devoirs d’hôte, et que cette femme a fait beaucoup plus que ce qu’il aurait normalement dû faire s’il lui avait manifesté un respect légitime.
2) La motivation de la femme
Cette femme a utilisé ses larmes, ses cheveux et son parfum de grand prix pour pallier aux manquements de Simon. Cependant, Jésus montrera à Simon que l’attitude cette femme va plus loin que la seule politesse de l’hospitalité, mais que son comportement a une motivation hautement spirituelle, ce qui est le plus important aux yeux du Seigneur.
47 C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés, car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu.
Il faut bien comprendre ce que Jésus dit ici. Il ne dit pas que cette femme est pardonnée parce qu’elle a beaucoup aimé Jésus, au point de répandre un parfum de grand prix sur ses pieds !
Non ! C’est tout le contraire : c’est parce qu’elle a été pardonnée alors qu’elle se trouvait dans sa présence immédiate de Jésus, qu’elle s’est mise à aimer celui qui l’a aimée le premier, en lui pardonnant, et qu’elle a versé sur ses pieds le parfum de l’amour !
Jésus déclare que le geste de cette femme, qu’il a d’ailleurs grandement approuvé, était un geste d’amour en réponse à l’amour qu’il lui avait lui-même témoigné en pardonnant ses péchés.
Elle était consciente d’être une grande pécheresse, et devant la grandeur du pardon qu’elle reçoit de Jésus, elle se met à beaucoup l’aimer en retour. Le car du v.47 n’est pas la cause, mais la conséquence de son pardon. Afin d’officialiser le miracle de son salut, Jésus va ajouter :
48 Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés.
49 Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés ?
50 Mais Jésus dit à la femme : Ta foi t’a sauvée, va en paix.
Ces versets nous apprennent deux choses ici :
1) Dans l’expression « Tes péchés sont pardonnés », le verbe grec est au parfait, c’est-à-dire qu’il décrit une action qui a déjà eu lieu dans le passé, mais dont les effets se poursuivent dans le présent.
C’est bien lorsqu’elle se tenait aux pieds de Jésus qu’elle a reçu le pardon, et non quand Jésus s’adresse à elle, à ce moment précis. Ici, Jésus ne fait que confirmer et officialiser le pardon qu’elle avait déjà expérimenté.
2) Nous avons la preuve que ce n’est pas son geste d’amour qui a occasionné le pardon, car Jésus déclare « Ta foi t’a sauvée ». Ce n’est donc pas une œuvre, mais la foi qui est à l’origine de son salut.
Sans prendre en compte les critiques des autres invités, qui devaient être pour la plupart des pharisiens hostiles à Jésus, le Seigneur annonce à cette femme qu’elle peut partir en paix : elle est vraiment pardonnée, il n’y a aucun doute.
Ce qui est dramatique, c’est qu’il n’a pas pu dire la même chose à Simon qui l’avait pourtant invité. Serait-il possible que certains croyants n’aient jamais reçu le pardon de leurs péchés, tout en étant assis dans une église années après années ?...
CONCLUSION
Comment pourrions-nous définir le faux christianisme, celui que Jésus regrette ? Voici la seconde proposition que cette parole résume parfaitement : celui à qui on pardonne peu aime peu.
Le faux christianisme qui monte en puissance aujourd’hui, c’est celui où l’on aime peu jésus, parce qu’on n’est pas conscient de la grandeur de son pardon. Le résultat est que l’on vit la vie chrétienne en dilettante. On recherche son intérêt avant tout, mais il y a peu de consécration...On se sert de Jésus, mais on ne le sert pas lui !
Le vrai christianisme c’est celui où on aime beaucoup parce que nos nombreux péchés ont été pardonnés. Le vrai christianisme c’est celui qui se caractérise par le parfum de l’amour pour Jésus.
Notre amour pour Jésus est une réponse à l’amour de Jésus pour nous. Lui aussi il avait un vase plein du parfum de l’amour. Jésus a brisé son vase plein du parfum de son amour en mourant sur la croix pour nous.
1 Jn 4.10 : Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
1 Jn 4.19 : Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier.
Je voudrais terminer en lisant 4 versets qui parlent spécifiquement d’amour pour Jésus : les deux premiers sont destinés aux nombreux « Simon » qui peuplent les églises, les deux derniers à ceux qui possèdent le parfum de l’amour :
Ap 2.4 : Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour.
1 Co 16.22 : Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème !
Jn 14.21 (b) : Celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui.
Ep 6.24 : Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ d’un amour inaltérable !
La vie chrétienne, ce n’est pas avoir une carte d’adhérent, mais posséder une relation d’amour avec Jésus. Que chacun sache lesquels de ces versets lui sont adressé...
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