Nous le savons : l'orgueil est le contraire de l'humilité. L’apôtre Pierre nous dit dans sa première épitre : De mêmes, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles (5.5). La dernière chose que tout chrétien souhaite, c'est que Dieu lui résiste ou se dresse contre lui. Par conséquent, nous devons à tout prix éviter l'orgueil.
Mais qu’est-ce que l’orgueil ? Le Larousse en ligne définit l'orgueil comme « un sentiment exagéré de sa propre valeur, une estime excessive de soi-même, qui porte à se mettre au-dessus des autres ». Le dictionnaire américain Webster dit que c’est « une opinion élevée ou démesurée de sa propre dignité, de son importance, de son mérite ou de sa supériorité, que ce soit dans l'esprit ou dans le comportement et la conduite. » Certains mots décrivent les facettes de l'orgueil, comme arrogance, fierté, vanité et prétention, pour ne citer que ceux-là.
Il y a une chose que j’ai notée en plus de quarante ans de vie chrétienne, c’est que l’orgueil affecte autant les anciens que les jeunes croyants. Quand ce sont des chrétiens de longue date, ils sont plus difficilement « récupérables », car l’orgueil est intrinsèquement attaché à leur mode de fonctionnement spirituel. En d’autres termes, ils sont orgueilleux, et nourrissent leur orgueil de leurs connaissances bibliques, si bien que ce qui devrait les libérer de l’orgueil, c’est cela même qui conforte leur orgueil ! Quant aux chrétiens nouvellement convertis, ils entrent dans la vie de la foi avec l’orgueil qui émane de leur niveau d’étude, de leurs diplômes, de leur rang social, bref, de ce qui est purement humain.
On peut aider les nouveaux chrétiens à se débarrasser de leur orgueil en les exposant à la vérité de la Parole. Il faut le faire de préférence avant qu’ils accumulent trop de connaissances bibliques, car une fois que ces dernières coexistent avec leur orgueil, ils s’en serviront inconsciemment pour endurcir leur ego. Ils se croiront capables de tout gérer, car ils auront tendance à fonctionner dans le Royaume de Dieu selon les mêmes schémas de leur ancienne vie non régénérée spirituellement : ils seront guidés par leur ego qui croit pouvoir tout contrôler ! C’est très subtil comme fonctionnement, et il faut un discernement aguerri pour le détecter.
On constate ce danger le plus souvent chez les gens qui ont un passé spirituel ou mystique plutôt intense, que ce soit dans une pratique religieuse quelconque ou dans les arcades du Nouvel Âge : ils croient que leurs expériences les qualifient davantage pour la vie en Christ. C’est faux ! Ou encore cela se voit chez les personnes plus compétentes intellectuellement, soit en raison de leur cursus universitaire, soit en raison de leur profession : tout comme ils ont réussi leur ascension social, ils pensent être automatiquement capables de maîtriser la vie de la foi. C’est tout aussi faux ! Ces deux cas de figure sont de plus en plus fréquents, et il est difficile d’amener ces jeunes croyants à une attitude d’humilité, ce qui me fait craindre pour leur avenir chrétien…
Andrew Murray a dit que l'orgueil diabolique se glisse presque partout, et c’est vrai ! S’il y a quelque chose qui caractérise le diable, c’est bien l’orgueil, car il faut être extrêmement orgueilleux pour se rebeller contre Dieu. L'orgueil semble toujours être à l'affût au coin de la rue. Savez-vous que le manque d'amour, l'indifférence, le jugement, l’irritation et l'amertume ont leur racine dans l'orgueil ? Pourquoi ? Eh bien parce que l'orgueil ne recherche que son autosatisfaction, et pour cela il est prêt à tout, même à diffamer l’autre…
Cependant, il ne faut pas confondre cet orgueil diabolique avec une saine estime de soi. L'estime de soi consiste à penser sobrement à soi-même et à réaliser que nous sommes ce que Dieu a fait de nous. Paul dit dans Ro 12.3 (Darby) : Car, par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de ceux qui sont parmi vous de ne pas avoir une haute pensée de lui-même, au-dessus de celle qu'il convient d'avoir, mais de penser de manière à avoir de saines pensées, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. Il ne s’agit pas ici d’un appel à se dénigrer soi-même, mais d’une exhortation à penser conformément aux capacités que Dieu nous a données. C’est pourquoi l’apôtre précise « de penser...selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun ». Quelqu’un a très justement dit que sans humilité, l'estime de soi devient arrogance et vanité, mais sans estime de soi, l'humilité devient passivité et complaisance. En conclusion : l’estime de soi et l’humilité sont les sœurs jumelles de l’équilibre psychologique humain.
La route de l'orgueil est une mauvaise route : ne la prenez pas ! Si vous vous retrouvez à suivre l'un des cinq panneaux indicateurs énumérés dans cet article, faites demi-tour. Renouvelez votre esprit avant qu'il ne soit trop tard. Dieu est caractérisé par la tolérance et la patience, jusqu'à un certain point. Mais si vous dépassez cette limite, il pourrait bien décider d'intervenir et de vous humilier. Si jamais il le fait, cela promet d'être un jour très triste, soyez-en certains. La meilleure façon d'éviter cela, c'est de reconnaître les symptômes du l'orgueil dès qu'ils commencent à apparaître. C'est pourquoi il est essentiel de se familiariser avec les signes avant-coureurs de ce poison diabolique que je nomme « les balises de la route de l’orgueil ».
En règle générale, plus une personne est jeune, plus les tentations d'orgueil sont grandes. Il y a des exceptions, bien sûr, mais elles sont plutôt rares. Il est important de comprendre que Dieu est le seul à élever une personne dans une authentique position de leadership chrétien, quelle que soit la forme que prenne cette position particulière. Dieu sait très bien que plus une personne se trouve à un niveau élevé de leadership chrétien, plus l'orgueil peut causer des préjudices au Royaume de Dieu. Par conséquent, avant de permettre à une personne d'atteindre les niveaux les plus élevés de direction, il s'assure qu’elle ait passé les tests de l'orgueil à un jeune âge.
Parmi les nombreuses exigences relatives au rôle de dirigeant chrétien, 1 Ti 3.6 précise : Il ne faut pas qu'il soit un nouveau converti, de peur qu'enflé d'orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. Celui qui est pressenti à une position d’autorité dans une église ne doit pas être un novice dans la vie chrétienne. Pourquoi ? Parce qu’il peut facilement tomber dans le piège de l’orgueil, et subir une accusation pour laquelle il n’y aurait pas de défense légale. Bien sûr, l'orgueil peut aussi aveugler des dirigeants plus mûrs, comme ce fut le cas pour William Branham dont nous avons parlé dans le précédent article, mais cela ne se produit pas aussi facilement. La raison pour laquelle il en est ainsi, c’est que ceux à qui Dieu a confié des rôles de direction ont, pour la plupart, déjà fait face à l'orgueil. Ils ont mené de nombreuses batailles, et ils ont gagné plus qu'ils n'ont perdu contre l’orgueil. Ils portent peut-être encore des cicatrices, mais ils ont passé les tests avec succès. Cependant, malgré les années, le dirigeant chrétien peut encore tomber dans l’orgueil s’il n’est pas vigilant !
Comment reconnaître ces balises de la route de l’orgueil ? Un point de départ essentiel est d'être constamment rempli du Saint-Esprit. Un des ministères primordiaux du Saint-Esprit est de nous conduire dans la vérité (Cf. Jn 16.13). L'une des choses que nous devons faire chaque jour, c’est de prier pour être gardé de la tentation de l'orgueil et être rempli du Saint-Esprit. Lorsqu'un problème d'orgueil apparaît, nous devrions le reconnaître pour ce qu'il est, et prendre la décision de ne pas y succomber. Cela nous donne l'avantage de ne pas être pris au dépourvu, en tous cas, de l’être le moins possible. Ensuite, il est important de savoir quels sont exactement ces balises qui indiquent que nous sommes sur la route de l’orgueil. Examinons-les en semble.
Balise N°1 : L’ardent désir de reconnaissances humaines
Être l'objet de reconnaissances n'entraîne pas nécessairement l'orgueil. Mais le désir ardent de reconnaissances peut très rapidement conduire à l'orgueil. Une bonne façon d'éviter ce piège, c’est d’accepter les reconnaissances, mais de ne pas les exiger comme un dû. Il est utile de développer un état d'esprit qui attribue la plupart des manifestations de reconnaissance soit à une formalité protocolaire, soit à un geste spontané de satisfaction de la part de quelqu'un qui apprécie ce que l’on fait. Ce n’est pas plus que cela. Il n’y a pas de quoi prendre la grosse tête. Lorsque vous vous autorisez à recevoir une décharge émotionnelle, c’est-à-dire à recevoir des éloges qui vous procurent un sentiment d'euphorie, cela peut créer une dépendance, il faut être vigilant. Cela peut vous amener à vous dire : « Hey, Je suis vraiment extraordinaire ! Je mérite cette reconnaissance et j'ai envie d'en recevoir encore plus... »
C'est exactement ce qui est arrivé à William Branham, comme nous l'avons vu dans l’article intitulé « L’humilité est une décision ». Si seulement William Branham avait considéré l’annonce du frère qui disait qu'il était un prophète de la fin des temps pour préparer la seconde venue de Christ, juste comme une gentille et maladroite déclaration pour exprimer sa satisfaction, moins de mal aurait été fait. Encore une fois, s'il avait tenu compte des mises en garde de Gordon Lindsay contre le fait de s'imaginer qu'il était Elie lui-même, William Branham aurait pu obtenir autant de respect que Billy Graham. Mais hélas ! Il a plutôt commencé à aspirer à toujours plus de reconnaissances humaines pour satisfaire son ego. Il a cédé à l'orgueil, une situation qui s'est aggravée au point que Dieu a dû intervenir pour l'humilier.
Quelles mesures concrètes pouvons-nous prendre pour éviter d'ouvrir les portes de l'orgueil par l’intermédiaire des signes de reconnaissances humaines ? J'ai quelques suggestions spécifiques à vous proposer. Cependant, je prends soin de les appeler des suggestions dès le départ, car lorsque nous essayons de les appliquer à la vie réelle, il est trop facile de franchir la ligne du légalisme et, ainsi, de s'engager dans une fausse humilité, comme je l'ai expliqué dans un précédent article. Une suggestion ne doit en aucun cas être considérée comme une loi. En outre, je tiens à préciser que je ne donne que mon opinion personnelle sur ces questions. Je suis pleinement conscient que d'autres peuvent avoir des opinions différentes et qu'ils peuvent être plus proches de la vérité que moi. Mais permettez-moi de partager trois suggestions avec vous.
La première concerne les trophées personnels. Au fur et à mesure que les gens s'élèvent, grâce à leurs exploits, il arrive qu'ils reçoivent des objets en signe de félicitation pour certaines réalisations. Que font-ils avec ces objets ? Ils leur réservent une place bien en vue quelque part. Cela peut être un diplôme, une médaille, une coupe, etc. Il est bien sûr approprié pour des officiers militaires d'épingler leurs médailles sur leur uniforme, ou pour les athlètes professionnels d'exposer leurs coupes dans une vitrine. Mais un dirigeant chrétien qui a reçu des récompenses sous quelque forme que ce soit : cadeaux, œuvres d’art, dons financiers, voyages, photos ou selfies, etc. ne devrait pas les étaler sur Internet ou les réseaux sociaux. La modestie suppose de la pudeur, et l’humilité de la discrétion.
La seconde est en rapport avec ce que certaines personnes ont appelé le mur du mois, ou le mur de gloire. En anglais on le nomme le mur de l’ego. Cela commence lorsqu'une personne se fait photographier pour la première fois avec une célébrité : un homme d’état, une personnalité médiatique, un champion sportif, un célèbre prédicateur ou quelqu'un de très connu. Elle encadre la photo et l'accroche au mur. Puis elle commence à désirer ardemment d'autres photos de célébrités à accrocher à côté de la première. C’est ce qui explique l’engouement pour les selfies, et quand ça fonctionne, très vite son mur de gloire prend forme. Ce mur de gloire, ou de l'ego, est généralement situé à un endroit où les visiteurs sont sûrs de le voir : cela peut être son bureau ou sa salle de séjour. Ces photos ont, bien entendu, une valeur sentimentale. Il est amusant pour cette personne de se souvenir de ces moments forts de la vie. Mais à mon avis, ces photos seraient mieux dans un album rangé dans une étagère, et non exposées sur un mur, et encore moins sur les réseaux sociaux...
La troisième suggestion concerne l’utilisation des titres. C’est devenu une véritable calamité dans le christianisme charismatique du 21ème siècle. Il est vrai que Dieu restaure, au fur et à mesure, certaines réalités qui avaient disparu de l’Eglise. Parmi elles, il y a bien sûr les ministère don de Christ : apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs. Or, c’est devenu une mode aujourd’hui pour de nombreux individus de se faire nommer par un titre qui serait censé décliner leur fonction dans le ministère. Il y a ainsi une quantité importante de personnes qui se présentent comme « Apôtre untel » ou « Prophète untel ». Dès qu’ils apparaissent sur YouTube, ils parlent d’eux-mêmes comme étant « apôtre » ou « prophète » en y ajoutant tout de suite après leur prénom. Je trouve cela très navrant. Certains serviteurs de Dieu sont devenus très orgueilleux : ils ne sortent jamais publiquement sans leur titres...
Si vous êtes un apôtre ou un prophète, inutile de le crier sur les toits ! Si c’est vrai, ça se saura, vous n’avez pas besoin de faire votre propre publicité. Qui plus est, il vaut mieux donner des preuves de votre appel au ministère par les fruits que vous portez, que d’essayer de convaincre les autres en vous attachant à un titre. L’amour du titre dans le ministère est un signe de faiblesse, d’immaturité, d’insécurité et d’orgueil. Dans certaines églises, ces individus exigent qu’on les appelle par leur titre. Si vous ne vous adressez pas à eux en les nommant « pasteur » ou « apôtre » ou encore « prophète », ils sont vexés et vous accusent de leur manquer de respect.
Je dénonce vigoureusement cette attitude pharisaïque que Jésus lui-même condamne dans Mt 23.2 ; 7 : Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse… ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, Rabbi. Si vous êtes dans une église où le dirigeant exige qu’on l’appelle par un titre, je n’ai qu’un conseil à vous donner : fuyez le plus vite possible ! Observez cette règle : ne courrez pas après les titres, que ce soit pour vous ou pour les autres. Faites plus même : refuser que l’on s’adresse à vous en l’utilisant, comme si c’était nécessaire ! En agissant ainsi, vous vous protègerez de l’orgueil. Mais passons à la seconde balise.
Balise N°2 : L’habitude de compter les points
Qu'est-ce que je veux dire par « compter les points » ? J'entends par là l'élaboration d'un système qui nous permet de calculer le nombre de points imaginaires que nous avons accumulés, des points définis par nous-mêmes et, bien sûr, chargés de prestige tout aussi imaginaire. Une fois que nous avons commencé à faire cela, nous commençons aussi à évaluer combien de points les autres n'ont pas. Il s’agit évidemment des points que nous avons définis. Plus nous trouvons de personnes ayant moins de points que nous, plus nous nous sentons bien. Si on le fait assez souvent, on peut s'enivrer d’un sentiment de supériorité…
Par exemple, un pasteur peut compter ses points par rapport au nombre de personnes qui assistent à ses cultes ou qui se font baptiser tous les ans. Disons qu’il a un auditoire de 200 participants à ses cultes hebdomadaires, et qu’il a baptisé 40 personnes cette année. En s’informant, il découvre que le pasteur de l’église voisine a une participation de 80 personnes par culte, et qu’il a baptisé 15 personnes ces derniers douze mois. Face à cette comparaison, il pourrait ressentir une sentiment de satisfaction parce qu’il a fait mieux que son collègue. La vérité est qu’il a rencontré une balise sur la route de l’orgueil, et s’il ne se ressaisit pas, il tombera dans le piège.
Nous pouvons appliquer la même démarche pour n’importe quel domaine : professionnel, familiale, intellectuel, etc. A partir du moment où vous vous octroyez des points, et que vous vous comparez aux autres que vous évaluez selon votre propre système de calcul, vous êtes sur la route qui mène à l’orgueil. Les gourous du développement personnel peuvent encourager une telle pratique, mais n’oubliez pas ce que Paul a dit dans Ro 12.2 : Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence... Faisons attention d’introduire dans notre vie des pratiques qui favorisent l’orgueil plutôt que l’humilité.
Si, en lisant cet article, vous découvrez que vous comptez vos points, faites ce qui est convenable dans ce cas : confessez votre péché, et changez votre façon de procéder. Paul dit dans 2 Co 10.12 : Nous n'osons pas nous égaler ou nous comparer à quelques-uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes. Comparez-vous plutôt à vous-mêmes, en évaluant vos progrès dans la sanctification. Avez-vous avancé dans l’amour, l’humilité, la patience, la douceur, etc. par rapport à ce que vous étiez il y a quelques mois en arrière ? Ne vous comparez pas aux autres, mais évaluez votre amélioration spirituelle à la lumière de la parole de Dieu.
Le fait de compter les points ne constitue pas à un processus sain pour mesurer sa progression vers un objectif. Il y a une autre façon de faire. Fixez-vous des objectifs sur une période donnée, et vérifiez ensuite que vous les avez atteint, sans prendre en considération ce qu’a fait votre collègue, votre voisin ou votre frère en Christ. Si vous avez atteint vos objectifs, donnez gloire à Dieu et remerciez-le de vous avoir rendu capable de le faire. Et si vous n’avez pas atteint tous vos objectifs, donnez gloire à Dieu pour ceux que vous avez déjà atteint, et faites-lui confiance pour vous aider à vous améliorer, mais en tout, restez dans la paix et l’humilité. Appliquer ce genre de progression à sa vie ce n’est pas de l'orgueil, mais si vous vous comparez aux autres, vous comptez les points et vous choisissez la mauvaise orientation. J’aimerai vous présenter d’autres balises sur la route de l’orgueil, car les reconnaître c’est déjà faire un pas pour s’en protéger. Je vous donne rendez-vous pour la seconde partie de cette article.
A bientôt...
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