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OÙ IREZ-VOUS APRÈS ?

Cette question soulève une autre question : après, mais après quoi ? En effet, comment répondre à cette question, si on ne sait pas après quoi exactement ? Après les vacances ? Après le travail ? Après les études ? Après le Week-End ? Etc. Non, mais où irez-vous après votre mort ? Car s’il y a quelque chose qui est inévitable, c’est la mort, selon Job 14-1-2 :

1 L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée.

2 Il naît, il est coupé, comme une fleur ; Il fuit et disparaît comme une ombre.

Un jour, un touriste de passage dans une certaine contrée, a demandé à un vieil homme assis tranquillement à l’entrée de sa maison : « Quel est le taux de mortalité dans votre région ? » Le vieil homme lui a répondu : « Le même que chez vous : 100% » ... Cela peut paraître brutal, mais c’est la vérité. En fait, c’est de la pure logique, car 100% des être humains mourront un jour. Il s’agit d’un rendez-vous que personne ne pourra rater.


Dans une de ses œuvres, le romancier anglais Somerset Maugham met en scène un riche marchand et son serviteur. Ce dernier revient tout effrayé et blanc comme un linge du marché de Bagdad. Il demande à son maître de lui permettre d’emprunter son cheval le plus rapide, afin qu’il se rende aussitôt dans la ville de Samara, éloignée d’une centaine de km de Bagdad. Lorsque le riche marchand lui demande pourquoi, il explique qu’en faisant les courses au marché, il a croisé madame la mort qui l’a regardé étrangement, en ayant un geste qui lui a semblé menaçant.


C’est pourquoi il voulait s’enfuir le plus vite et le plus loin possible de Bagdad, afin de ne pas être retrouvé par madame la mort qui devait certainement être à sa recherche. Le marchand accepte, et son serviteur s’enfuit à toute vitesse vers Samara. Intrigué par la situation, le marchand se rend en personne au marché pour demander des comptes à madame la mort. Madame la mort lui dit alors : « Je n’ai pas eu de geste menaçant envers votre serviteur, j’étais juste étonné de la voir à Bagdad, alors que j’avais rendez-vous avec lui ce soir à Samara » ...


Amis lecteur, la Bible nous met en face de trois certitudes : 1) la mort est inévitable pour tout le monde, 2) elle ne signifie pas la fin de tout, et 3) il y a quelque chose après elle. C’est ce que confirme He 9.27 : Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement... Qu’est-ce que c’est ce jugement après la mort ? Est-ce le jugement dernier ? Non, car il aura lieu à la fin des temps. Il s’agit de la décision qui nous fera connaître où nous irons après notre mort. Or, selon la Bible, il n’y a que deux destinations possibles pour tout être humain après la mort : le ciel ou l’enfer.


Un jour, un étudiant d’université qui était un chrétien engagé, a été approché par un autre étudiant qui, lui, était athée, et ne manquait jamais l’occasion de se moquer de ceux qui croyaient en Dieu. Sans dissimuler son ironie, l’étudiant athée a demandé à l’étudiant chrétien : « Eh toi, qui croit en Dieu, quelle sera ta réaction si, juste après ta mort, tu découvres que le ciel n’existe pas ? ». Ce à quoi l’étudiant chrétien a répondu du tac-au-tac : « He toi, qui ne croit pas en Dieu, quelle sera ta réaction si, juste après ta mort, tu découvres que l’enfer existe ? ».


Jésus lui-même a affirmé qu’il n’y a que deux destinations possibles après la mort, sans qu’il y ait la possibilité d’une seconde chance ou d’une session de rattrapage, comme pour le baccalauréat. Il a dit dans Mt 25.36 : Ceux-ci iront au châtiment Éternel, mais les justes à la VIE Éternelle. Le châtiment éternel désigne l’enfer, tandis que la vie éternelle désigne le ciel. Le fait qu’il n’y aura aucune seconde chance, c’est qu’ils sont tous les deux éternels, sans aucun moyen de changement de lieu.


Savez-vous quel est le plus grave danger face à la mort ? C’est l’inconscience de ce qui se passera réellement après, ce qui produit habituellement de l’insouciance et de l’indifférence. Je vous en prie, notez bien ces trois mots : inconscience, insouciance et indifférence. Cette inconscience face à la mort tend à minimiser l’urgence de nous y intéresser immédiatement et de nous occuper de notre destin éternel, car nous pouvons connaître dès maintenant où nous irons après notre mort.


Cette inconscience nous pousse à nous cacher derrière des excuses aussi dangereuses que fausses, telles que : « Je m’occupe d’abord de mes études, de mon métier, de ma famille, etc. ensuite, je penserai à mon âme ! ». A celui ou celle qui se montre indifférent envers son destin éternel, et qui, par insouciance, ne s’y prépare pas, Dieu rappelle que tout individu vit constamment à la frontière avec l’au-delà. Regardez ce que dit Lu 12.20 (S21) : Mais Dieu lui dit : « Homme dépourvu de bon sens ! Cette nuit même, ton âme te sera redemandée, et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ? »


Je ne dis pas ces choses pour vous faire peur, mais pour vous éveiller à une réalité incontournable et universelle : votre vie terrestre peut s’arrêter à tout moment. La grande question est : Où irez-vous après ? Mes amis, l’au-delà n’attendra pas que vous ayez atteint tous vos objectifs professionnels et familiaux, ou que vous soyez occupé à le faire, pour vous donner un délai. Quand c’est l’heure de partir, c’est l’heure...


Quelqu’un me rappelait récemment ce que sa grand-mère avait l’habitude de dire : « Ce n’est ni la maladie, ni les accidents qui tuent les gens, c’est l’heure... ». Ce qui signifie : quand arrive l’heure de mourir, on meurt, peu importe la cause de la mort. C’est une vérité imparable ! Qui oserait prétendre le contraire ? Jésus a dit dans Lu 12.25 (S21) : Qui de vous peut, par ses inquiétudes, ajouter un instant à la durée de sa vie ? Quand c’est l’heure, c’est l’heure, un point c’est tout.


Concernant le ciel et l’enfer, on retrouve généralement les deux opinions suivantes parmi ceux qui ignorent ce que la Bible affirme avec clarté sur le sujet : 1) Le ciel est la destination par défaut de tous ceux qui meurent. En assistant à un enterrement, c’est ce qui ressort de ce qui est dit : « Dieu l’a accueilli dans la patrie éternelle » ; « Il a arrêté de souffrir, maintenant qu’il est là-haut » ; etc. 2) Dieu ne peut pas envoyer monsieur-tout-le-monde en enfer. L’argument est le suivant : « Admettons qu’Hitler soit en enfer, mais Dieu ne peut pas envoyer en enfer mon voisin ! C’est un brave homme qui, sans pratiquer la religion, n’a jamais rien fait de mal... »


Mais savez-vous que Jésus ne partage aucune de ces deux opinions ? Il déclare sans ambiguïté que ce n’est pas le ciel, mais l’enfer qui la destination par défaut de monsieur-tout-le-monde. C’est ce que révèle Mt 7.13-14 :

13 Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.

14 Mais Étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.


Notons les mots utilisés par Jésus. Pour la perdition (= enfer), il se sert de « large », « spacieux » et « beaucoup ». Pour la vie (= ciel), il utilise « étroite », « resserré » et « peu ». Faites-vous partie du « beaucoup » ou du « peu » dont Jésus parle ici ? C’est l’un ou l’autre, car personne ne peut être neutre et s’extraire de l’un ou de l’autre de ces deux groupes.


Laissez-moi vous raconter une histoire, quelque chose qui s’est vraiment passé. Il s’agit d’un homme dont personne ne connait le nom. Tout ce qu’on sait de lui, c’est que c’était « un fêtard plein de tunes » ! Il avait une fortune personnelle qui lui permettait d’organiser régulièrement de grandes fêtes chez lui, de fêtes auxquelles participaient beaucoup de gens qui étaient aussi aisés que lui.


Il était sympathique, mais son goût de la fête et son insouciance le laissait indifférent aux choses spirituelles. Il n’était pas non plus très sensible aux malheurs des autres, mais sans être méchant pour autant. Un soir que ses amis arrivaient, l’un d’entre eux lui dit : « On vient de retrouver un mort pas très loin de ta maison, je crois que c’est le pauvre homme malade qui était souvent suivi par de nombreux chiens... ».


Sans s’étendre sur le sujet, la fête a continué comme d’habitude, et les jours se sont enchaînés dans une totale insouciance. Mais quelques semaines après, on a retrouvé cet homme riche mort chez lui. Il semblait pourtant en bonne santé, mais un matin, un des employés de maison l’a trouvé inconscient dans son lit : il avait probablement succombé à une crise cardiaque pendant la nuit...


Cependant, s’il était mort pour ceux qui le connaissaient, il était toujours vivant, mais dans une autre dimension. Même s’il avait été enterré, il continuait d’exister dans un monde invisible à l’œil nu. Il n’avait pas cessé de vivre, il vivait juste ailleurs, pleinement conscient de ce qu’il expérimentait, avec une mémoire intacte de sa vie lorsqu’il était encore de ce monde. Et vous savez quoi ? C’est Jésus qui a raconté son histoire dans Lu 16.19-31, et nous apprenons plusieurs choses : le nom de l’homme malade qui était mort quelques semaines avant lui, mais surtout, où et comment ils vivaient dans l’au-delà. Lisons dans Lu 16.19-26 (Semeur) :

19 Il y avait un homme riche, toujours vêtu d’habits coûteux et raffinés. Sa vie n’était chaque jour que festins et plaisirs.

20 Un pauvre, nommé Lazare, se tenait couché devant le portail de sa villa, le corps couvert de plaies purulentes.

21 Il aurait bien voulu calmer sa faim avec les miettes qui tombaient de la table du riche. Les chiens mêmes venaient lécher ses plaies.

22 Le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut à son tour, et on l’enterra.

23 Du séjour des morts, où il souffrait cruellement, il leva les yeux et aperçut, très loin, Abraham, et Lazare à côté de lui.

24 Alors il s’écria : « Abraham, mon père, aie pitié de moi ! Envoie donc Lazare, qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue, car je souffre horriblement dans ces flammes. »

25 Mais Abraham lui répondit : « Mon fils, souviens-toi de combien de bonnes choses tu as joui pendant ta vie, tandis que Lazare n’a connu que des malheurs. A présent, ici, c’est lui qui est consolé, tandis que toi, tu es dans les tourments.

26 De plus, il y a maintenant un immense abîme entre nous et vous et, même si on le voulait, on ne pourrait ni le franchir pour aller d’ici vers vous, ni le traverser pour venir de chez vous ici. »


Sans trop m’étendre sur ce récit, nous pouvons faire cinq observations à partir de ce passage :

1) Si tous les hommes sont égaux face à la mort, car nous mourrons tous, ils ne sont plus égaux après la mort, car tout dépend du lieu où ils iront : au ciel, comme Lazare, ou en enfer, comme le riche.


2) Le riche n’était pas en enfer parce qu’il était riche ou cruel, mais uniquement parce que son insouciance l’a privé de la foi, alors que la souffrance de Lazare l’a conduit à la foi qui donne accès au paradis.


3) Lazare et le riche sont tous les deux conscients dans les lieux différents où ils se trouvent, car le premier est consolé, tandis que le second est dans les tourments (v.25).


4) Cette conscience se manifeste par des sensations physiques (soif, souffrance, flammes au v.24), la vue (v.23), la mémoire (souviens-toi au v.25) et la perception de la distance (v.26).

5) L’impossibilité absolue d’établir le moindre contact, de franchir la distance entre les deux domaines, ou de quitter l’un pour se rendre dans l’autre (v.26). Une fois qu’on y est, c’est pour toujours. Mais poursuivons la lecture dans Lu 16.27-31 (Semeur) :

27 « Dans ce cas, dit alors le riche, je t’en conjure, père, envoie au moins Lazare dans la maison de mon père,

28 car j’ai cinq frères ; qu’il les avertisse pour qu’ils n’aboutissent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourments. »

29 « Tes frères ont les écrits de Moïse et des prophètes, lui répondit Abraham ; qu’ils les écoutent ! »

30 « Non, père Abraham, reprit l’autre. Mais si quelqu’un revient du séjour des morts et va les trouver, ils changeront. »

31 Mais Abraham répliqua : « S’ils n’écoutent ni Moïse ni les prophètes, ils ne se laisseront pas davantage convaincre par un mort revenant à la vie ! »


Le plus pathétique, selon ce texte, c’est qu’en enfer, l’homme peut manifester des qualités qu’il aurait dû avoir pendant qu’il était sur terre. En effet, en enfer, le riche est devenu, en quelque sorte, un évangéliste et un intercesseur. Il s’inquiète pour ces cinq frères, et ne veut pas qu’ils viennent en enfer comme lui, ce qui montre bien qu’il pouvait faire preuve de bonté. Il exprime le cœur d’un évangéliste qui pense au salut des autres. Ensuite, il intercède pour ces frères, afin qu’Abraham envoie Lazare (v.27) leur rendre témoignage et qu’il les avertisse de ce qui les attend s’ils continuent à être insouciants du salut de leur âme.


La réponse d’Abraham au v.29 est que les frères du riche ont ce qu’il faut pour décider s’ils iront au ciel ou en enfer : ils ont la parole écrite de Dieu. Le v.31 est même une mise en garde pour les croyants qui croient trop vite ceux qui témoignent d’être revenus du ciel après leur mort. Si je dis cela, c’est parce que nous avons besoin de réfléchir aux trois questions suivantes :

1) Pourquoi Dieu enverrai-t-il plein de gens témoigner d’un voyage au ciel, alors qu’il a interdit à Paul de dire ce qu’il aurait vu lorsqu’il s’y est rendu sur la décision souveraine de Dieu ? C’est ce que nous voyons dans 2 Co 12.4 : (Paul) fut enlevé dans le paradis, et qu’il entendit des paroles merveilleuses qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer.


2) Pourquoi Dieu a-t-il dit à Jean de décrire le ciel, comme dans Ap 21.10-11, s’il demande aujourd’hui à des personnes de décrire ce qu’ils ont vu eu ciel, et qui contredisent parfois ce qu’enseigne la Bible ?

10 Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu.

11 Son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal.


3) Pourquoi Dieu nous demande-t-il de veiller à ne pas dépasser les limites de la Bible, et de ne rien ajouter, s’il permet à des gens de donner plus de détails que n’en contient sa Parole écrite ? Il serait salutaire de se souvenir des deux textes suivants : 1 Co 4.6 : Que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit... Et Ap 22.18 : Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre...


Je ne dis pas qu’il faille rejeter tous les témoignages d’individus qui auraient eu un aperçu de l’au-delà, car j’en ai déjà utilisé moi-même dans certains de mes enseignements, mais je dis qu’il faut faire preuve de prudence. De toute façon, nous avons la Parole de Dieu, et elle est largement suffisante ! En 1971, John Lennon chantait « Imagine », qui disait ceci :

Imagine qu'il n'y a aucun paradis,

C'est facile si tu essaies.

Aucun enfer en-dessous de nous.

Seulement le ciel au-dessus de nous.

Imagine que tout le monde

Ne vit que pour le présent...


John Lennon voulait effacer la vérité du ciel et de l’enfer de la conscience de l’humanité, mais le témoignage de la Bible reste inchangé : il y a un enfer à fuir, et un ciel à gagner ! Dans ce texte de l’évangile selon Luc, il ne s’agit pas d’une parabole, c’est-à-dire d’un récit imaginaire pour enseigner des principes spirituels, mais d’une description de ce qui s’est vraiment passé, car le nom de Lazare est précisé.


Cette histoire devrait nous pousser à découvrir ce que réserve l’au-delà, et à préparer notre grand départ. Or, la Bible dit ce qu’il est nécessaire de savoir sur le ciel et l’enfer. Nous y apprenons énormément de choses, et lorsque nous les acceptons, elles changent notre façon de voir notre vie sur cette terre qui, en définitive, n’est qu’un bref passage. Voici les questions auxquelles la Bible répond par rapport au ciel et à l’enfer :

· Comment est l’enfer ?

· Où est l’enfer ?

· Comment un Dieu d’amour peut-il envoyer des gens en enfer ?

· Tout le monde reçoit-il le même châtiment en enfer ?

· Comment est le ciel ?

· Y a-t-il une différence entre le ciel et « les nouveaux cieux » ?

· Ceux qui sont au ciel peuvent-ils voir ce qui se passe sur terre ?

· Y aura-t-il des animaux au ciel ?

· Ceux qui sont actuellement au ciel, quel corps ont-ils ? Etc.


Vous voyez que nous n’avons fait qu’effleurer le sujet dans cet article. C’est pourquoi je vous invite, en cette période de crise sanitaire mondiale, à réfléchir à cette importante question : OÙ IREZ-VOUS APRÈS ?


A bientôt...




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