Que Devient L’Âme Après la mort ?
- LibrAccess Academy
- 20 juin
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Dans notre précédente étude nous avons dénoncé le plus vieux mensonge du diable qui a prétendu que l’être humain ne mourra pas s’il mangeait le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Genèse 3.4). Nous avons ainsi découvert que l’âme n’est pas immortelle, car Dieu a clairement prévenu dans Ézéchiel 18.20 que : L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Cependant, au-delà des clivages religieux, une notion persiste : l'être humain continuerait d'être conscient après la mort, évoluant alors sur un plan d'existence différent.

De la création à la mort
La mort d'un être humain est peut-être l'un des sujets les plus mal compris aujourd'hui. Pour beaucoup, la mort est entourée de mystère et évoque la terreur, l'incertitude et le désespoir. D'autres croient que leurs proches décédés ne sont pas morts du tout, que leur âme vit encore dans leur proximité ou les regarde d’en haut. Certains croient même qu’ils exaucent leur prière depuis l’au-delà. Et bien sûr, les chrétiens croient qu’après la mort, l’âme d’un défunt va soit au ciel, soit en enfer. Pour être plus précis, il y a certaines branches du Christianisme qui croient dans un état intermédiaire servant de moyen de purification ou de croissance entre la mort et l’accès au ciel. Le plus connu de ces états intermédiaires, c’est bien sûr le purgatoire dans la théologie Catholique Romaine. Qu'elles concernent le ciel, l'enfer ou un état intermédiaire, ces croyances partagent l'idée de la survie de l’âme après la mort, une notion que la parole de Dieu contredit formellement.
Avant toute chose, souvenons-nous comment l’homme a été créé. Nous lisons dans Genèse 2.7 (Nouvelle Edition de Genève) : L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint une âme vivante. Je l’ai déjà dit, mais je tiens à le répéter : c’est l’union du corps et de l’esprit – appelé ici « souffle de vie » – qui fit de l’homme une âme vivante. Cela signifie que l’être humain ne possède pas une âme, mais qu’il est une âme. À la création, le corps fut façonné à partir de la poussière de la terre, mais il était sans vie. C’est Dieu qui a envoyé le souffle de vie dans le corps, et lorsqu’il fut animé, l'homme devint une âme vivante. L’âme est donc fusionnée au corps. Lorsque le corps meurt, l’âme meurt en même temps.
Comment Jésus est-il devenu immortel ?
Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’âme n’est pas une entité indépendante qui habite dans un corps. Non ! L’âme et le corps forment une seule réalité. Soit ils existent ensemble. Soit ils disparaissent ensemble. Mais ils ne peuvent pas être séparés pour permettre à l’un de subsister sans l’autre. Nulle part dans la Bible, il est dit que l'âme a une vie, une conscience, une connaissance ou un ressenti après la mort de la personne. Pour le dire autrement : l’âme ne survit pas au corps. Je le répète : l’âme n’est pas immortelle ! Paul affirme dans 1 Timothée 6.15 que Jésus seul possède l'immortalité. Aucun autre être humain à part Christ ne possède l’immortalité. Et si Jésus est immortel, c’est parce qu’il est le seul à posséder un corps de résurrection.
Il est important de se rappeler que pendant son incarnation, le Fils de Dieu était mortel, car Hébreux 2.14 (SG 21) déclare : Puisque ces enfants ont en commun la condition humaine, lui-même l'a aussi partagée, de façon similaire. Ainsi, par sa mort, il a pu rendre impuissant celui qui exerçait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable. Partageant la condition humaine de façon similaire à nous, Jésus était sujet à la mort. C’est pour cette raison qu’il est mort sur la croix du calvaire. S’il était immortel pendant son incarnation, il n’aurait pas pu mourir sur la croix. Mais comment a-t-il acquis l’immortalité ? C’est lorsque le Père l’a ressuscité et lui a donné son corps glorifié, comme le sous-entend 1 Pierre 1.21 : Qui par lui croyez en Dieu, lequel l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire.
La question à se poser
S’il y a une question que nous devons nous poser, c’est bien celle-ci : « Que devient l’âme après la mort ? ». Vous avez peut-être votre propre opinion, en fonction de la doctrine que professe votre église, mais ce ne sont pas les traditions chrétiennes qui nous disent ce qui arrive quand un être humain meurt, c’est la Bible qui le fait. Et les informations que nous recherchons, se trouvent dans l’Ancien Testament. Il n’y a rien d’inédit concernant la véritable nature de la mort dans le Nouveau Testament, tout est dit dans l’Ancien Testament. Alors tournons-nous vers la première partie de la Bible pour découvrir comment Dieu décrit la mort et ce qui se passe lorsqu’elle se produit. Nous allons examiner plusieurs textes, et vous verrez que la Bible n’est pas avare d’informations sur le sujet.
Commençons par Genèse 3.19 où Dieu dit : C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. Dieu déclare ici que la vie humaine dure jusqu’à ce que l’homme retourne à la terre d’où il a été pris, comme nous l’avons lu dans Genèse 2.7 : L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre. Il est évident que c’est la partie physique de l’homme qui a été prise de la terre, donc quand Dieu dit « tu retourneras dans la poussière », il parle spécifiquement du corps. C’est pour cela qu’après sa mort, l’être humain est enterré ou mis en terre, parce que c’est de là qu’il vient. La Bible dit aussi ce qui arrive à l’esprit quand survient la mort. C’est ce que nous découvrons dans Ecclésiaste 12.7 : Avant que la poussière ne retourne à la terre, comme elle y était, et que l'esprit ne retourne à Dieu, celui qui l'a donné !
Alors que la première partie du verset parle du corps, conformément à ce que nous avons lu dans Genèse 3.19, la seconde parle de l’esprit de l’homme. Vous noterez que l’esprit n’a pas été créé mais donné. À la mort, l’esprit retourne à celui qui l’a donné, c’est-à-dire Dieu lui-même. N’oublions pas que l’esprit n’est pas une entité consciente, c’est seulement la substance de vie qui anime le corps pour en faire une âme vivante selon Genèse 2.7. Quand l’esprit retourne à Dieu, l’homme meurt, comme l’atteste Jacques 2.26 : Le corps sans esprit est mort. Donc, maintenant nous savons ce qui arrive au corps et à l’esprit quand une personne décède. Mais qu’arrive-t-il à l’âme ? Où va l’âme à la mort de l’être humain ? Eh bien c’est simple : l’âme disparaît quand l’esprit quitte le corps et retourne à Dieu.
L'âme : phénomène ou entité ?
Étant donné que l’âme est le résultat de l’union de l’esprit et du corps, quand ces derniers retournent là d’où ils viennent, c’est-à-dire à Dieu pour le premier et à la terre pour le second, à ce moment précis, l’âme périt. Lorsque la force vitale qui a donné naissance à l'âme disparaît, l'âme cesse d'exister et retourne au néant. Pour mieux comprendre ce concept, imaginons une analogie simple avec une ampoule électrique. Lorsque vous actionnez l'interrupteur, elle s'allume. Dans cette comparaison, l'ampoule symbolise le corps, constitué de matière physique, l'électricité représente l'esprit, la force vitale qui anime l'homme, et la lumière produite représente l'âme. La lumière n'est pas une entité matérielle ; c'est un phénomène qui se manifeste lorsque l'électricité circule dans l'ampoule. De la même manière, l'âme n'est pas une « chose » indépendante, mais un état ou un phénomène résultant de l'union de l'esprit et du corps humains.
Lorsque vous appuyez à nouveau sur l'interrupteur, l'électricité cesse de circuler. La lumière générée par la fusion de l'électricité et du filament lumineux s'éteint parce qu'il n'y a plus rien pour l'alimenter. Qu'est-il arrivé à la lumière ? Où est-elle passée ? Elle était là, il y a une seconde, mais où est-elle à présent ? Je ne la vois plus parce qu'elle n'existe plus. La lumière n'est pas allée quelque part, elle a simplement cessé d’exister. Par analogie, l'âme périt lorsque l'esprit se retire du corps. Cet arrêt de l’union entre l'esprit et le corps entraîne le décès de l'individu. L'âme ne se dirige vers aucune destination spécifique, elle disparaît simplement, elle cesse d’exister. La majorité des gens croient qu’au moment de la mort, l’âme se sépare du corps et va quelque part dans le monde invisible et continue d’exister, mais c’est faux ! À la mort d’une personne, l’âme disparaît et n’existe plus.
Une égalité ignorée
L’une des images les plus saisissantes de ce qui se passe à la mort se trouve dans Ecclésiaste 3.18-21 (SG 21) :Je me suis dit dans mon cœur, à propos des humains, que Dieu les met à l'épreuve pour qu'ils voient par eux-mêmes qu'ils ne sont que des bêtes. En effet, le sort de l'homme et celui de la bête sont identiques : ils meurent tous les deux, ils ont tous un même souffle et la supériorité de l'homme sur la bête est nulle, puisque tout n'est que fumée. Tout va au même endroit. Tout a été fait à partir de la poussière et tout retourne à la poussière. Qui sait si le souffle des humains monte vers les hauteurs et si le souffle de la bête descend dans la terre ?
Ici nous apprenons que l’homme n’est pas différent de l’animal dans la mort. Bien sûr, quand ils sont vivants, il y a des différences énormes entre les êtres humains et les animaux. Il est incontestable que l’homme est supérieur à l’animal, car contrairement à celui-ci, l’homme a été créé avec la capacité de réflexion, de décision et de création. Mais lorsqu’il s’agit de la mort, notre texte dit que la supériorité de l'homme sur la bête est nulle. Pourquoi ? Parce que « Tout a été fait à partir de la poussière et tout retourne à la poussière », tant le corps de l’animal que celui de l’homme.
Et qu’en est-il du souffle, c’est-à-dire de l’esprit ou de la substance de vie ? La fin du texte pose la question : Qui sait si le souffle des humains monte vers les hauteurs et si le souffle de la bête descend dans la terre ?
Donc que devient le souffle ? Monte-t-il ou descend-il ? La réponse est donnée dans deux autres passages. Tout d’abord dans Psaumes 104.27-29 :Tous ces animaux espèrent en toi, Pour que tu leur donnes la nourriture en son temps. Tu la leur donnes, et ils la recueillent ; Tu ouvres ta main, et ils se rassasient de biens. Tu caches ta face : ils sont tremblants ; Tu leur retires le souffle : ils expirent, Et retournent dans leur poussière. Ensuite dans Job 34.14-15 :S'il ne pensait qu'à lui-même, S'il retirait à lui son esprit et son souffle, Toute chair périrait soudain, Et l'homme rentrerait dans la poussière.
Il n’est pas important de savoir si le souffle monte ou descend. Ce qui importe, c’est de savoir que quand Dieu retire le souffle à l’homme et à l’animal, tous les deux meurent, et leurs corps physiques retournent à la poussière.
La radicalité de la mort
Considérons d’autres passages des Écritures qui décrivent la mort comme la cessation totale de la vie, sans aucune possibilité de continuer d’exister ailleurs sous une forme non physique. Nous lisons dans Job 14.10-12 (SG 21) :Quant à l'homme, il meurt et il reste inerte. Quand l'être humain expire, où est-il ? L'eau de la mer se retire, les fleuves arrêtent de couler et deviennent tout secs. De la même manière, l'homme se couche pour ne plus se relever. Il ne se réveillera pas tant que le ciel subsistera, il ne sortira pas de son sommeil. Notez la question posée à la fin du v.10 : Quand l'être humain expire, où est-il ? La réponse sous-entendue est : nulle part ! Il est semblable à un fleuve privé d’eau et devenu tout sec. Si le fleuve s’est asséché, cela veut dire qu’il n’y a plus d’eau. L’eau n’est allée nulle part, elle a juste disparu. Celui qui est mort ne se réveillera pas et ne se relèvera pas ailleurs, car il a cessé d’exister.
Esaïe 26.14 (SG 21) déclare :Ceux qui sont morts ne reviendront pas à la vie, les défunts ne se relèveront pas, car tu es intervenu contre eux, tu les as exterminés et tu as fait totalement disparaître leur souvenir. Comme dans le texte de Job, il est dit des morts qu’ils ne se relèveront pas, c’est-à-dire qu’il n’y aura pas de survie ailleurs et sous une autre forme. Pourquoi ? Parce qu’ils ont été exterminés. Le verbe hébreu signifie « complètement éradiqué, détruit et annihilé ». C’est ce verbe que Dieu utilise lorsqu’il dit aux Israélites comment ils doivent traiter les hauts lieux quand ils entreront dans le pays promis. Pour information, les hauts lieux étaient des endroits dédiés aux cultes des idoles, et où se produisaient parfois des sacrifices humains. Nous lisons dans Nombres 33.52 :Vous chasserez devant vous tous les habitants du pays, vous détruirez toutes leurs idoles de pierre, vous détruirez toutes leurs images de fonte, et vous détruirez tous leurs hauts lieux.
Ils devaient détruire les hauts lieux, c’est-à-dire les éradiquer complètement, les réduire à néant. Rien ne devait être conservé. Toute trace de ces hauts lieux devait disparaître. Eh bien c’est ce qui se passe lorsqu’un individu meurt : tout de lui disparaît ! Son âme ne reste pas quelque part. Esaïe 26.14 dit même : tu as fait totalement disparaître leur souvenir, ce qui signifie qu’aucune de ses fonctions ne demeure active. Sa conscience est complètement éradiquée. Ce défunt a totalement cessé d’exister, donc il ne peut plus communiquer, et personne ne peut entrer en contact avec lui. Nous avons ici une des définitions les plus basiques de la mort. « Mourir » signifie cesser toute communication avec son entourage, un peu comme lorsqu’on dit qu'une ligne téléphonique est coupée.
La fin de toute conscience
Regardez ce texte très instructif dans Ecclésiaste 9.5-6 (SG 21) : Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront, tandis que les morts ne savent plus rien, et ils n'ont même plus de récompense à attendre, puisque leur souvenir est oublié. Même leur amour, leur haine et leur zèle ont déjà disparu; ils ne prendront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. La Bible ne peut être plus claire : les morts ne savent plus rien. Non seulement cela, mais leur amour, leur haine et leur zèle ont déjà disparu. En d’autres mots : les morts n’ont plus d’âme, ils n’ont plus de conscience ! Et si quelqu’un pense que les morts les conduisent ou s’occupent d’eux depuis l’au-delà, la dernière phrase sonne le glas d’une telle croyance : ils ne prendront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. Les défunts ne communiquent absolument pas avec les vivants, que ce soit par les médiums ou par des rêves.
Dans le même chapitre, au v.10 nous lisons : Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec la force que tu as, car il n'y a ni activité, ni réflexion, ni connaissance, ni sagesse dans le séjour des morts, là où tu vas. Relisez encore une fois ce texte : il est stupéfiant ! Salomon nous exhorte à agir pendant que nous sommes sur terre, car une fois que nous serons dans le séjour des morts, il n’y aura plus rien : ni activité, ni réflexion, ni connaissance, ni sagesse. Pourquoi ? Parce que la mort marque la fin de la conscience, la cessation de l’existence de l’âme. Je tiens à souligner que tout ce que la Bible dit au sujet des morts, est vrai autant pour les chrétiens que pour les non chrétiens. À la mort, ceux qui sont sauvés et ceux qui ne le sont pas, connaissent le même sort : ils cessent d’exister ! J’en veux pour preuve ce que déclare Psaumes 115.17 : Ce ne sont pas les morts qui célèbrent l'Éternel, ce n'est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence.
Le Psaumes 146.4 dit : Leur souffle s'en va, ils retournent à la terre et leurs projets meurent avec eux. La mort est la fin de toute activité, de toute expression, de toute communication et de toute intervention. C’est pourquoi la prière que l’on adresse à des défunts est inutile. Toute tentative de communication avec des proches décédés se soldera par un échec, ou pire : par une tromperie monumentale de Satan qui enverra des démons imiter des défunts pour donner l’illusion que ceux-ci communiquent avec les vivants ! C’est hélas ! le piège dans lequel sont tombés des millions d’individus… Après la mort, aucune âme désincarnée n’est présente dans la sphère invisible pour intervenir dans le monde des vivants. C’est un des mensonges les plus pervers du diable, et il faut le rejeter.
En guise de conclusion, je dirai que la vérité selon laquelle l’âme est complètement éradiquée à la mort, implique non seulement qu’elle ne communique pas avec les vivants, mais aussi que personne ne va au ciel ou en enfer ! Cela signifie que le chrétien qui meurt ne va ni au purgatoire qui – soit dit en passant – n’existe pas, ni au ciel avec le Seigneur. Il faut attendre la résurrection pour que les croyants décédés rejoignent la gloire céleste et la présence de Dieu, mais ce sera le sujet d’un autre enseignement. Ce que je veux que vous reteniez de cette étude aujourd’hui, c’est que toute conscience d’âme disparaît à la mort. Les textes que nous avons examinés le confirment, à moins que vous préfériez les traditions religieuses à la vérité des Saintes-Écritures ! Bien évidemment, certains d’entre vous citerons plusieurs passages de la Bible pour réfuter ce que j’ai dit (j’en ai comptabilisé une bonne dizaine, et il y en a peut-être même plus !), mais je vais répondre à toutes ces objections dans les études à venir.
Que le Seigneur vous bénisse richement ! À bientôt…
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